Selon des sources proches de l'enquête, plus de 4 600 détenus se sont évadés à cette occasion. Ne Mwanda Nsemi (chef spirituel de Bundu dia Kongo) et ses adeptes ont pris la fuite. Selon la police, de nombreux prisonniers dangereux et auteurs des crimes crapuleux, se sont également évadés.
Ce qui inquiète la population. C'est le cas de cette habitante du quartier de Ndjili non loin de l'aéroport. Elle craint le retour de prisonniers de droits communs dans son quartier, les kulunas, comme on les appelle à Kinshasa. Des jeunes hommes généralement armés de couteaux qui arrachent sacs à main et portables.
D'après cette habitante, la police s'est rendue au domicile d’un jeune homme hier pour l'interpeller, mais il avait déjà pris la fuite.
Inquiétude aussi dans un autre quartier plus au sud, celui de Ngaliema, comme le raconte ce commerçant qui appelle à ce que la sécurité soit renforcée : « Quand 4 700 évadés s’ajoutent dans la ville, il y a de quoi s’inquiéter. Et comme on dit gouverner, c’est prévoir. Nous pensons que le gouvernement doit prendre des dispositions avec la Monsuco. Il doit faire des patrouilles, peut être mixtes, pour éviter les dérapages et les règlements de comptes ».
Pour le moment, la police a appelé la population à signaler la présence de criminels à leur service. Elle vient de publier une liste d'une vingtaine de numéros de commissariat à appeler, mais beaucoup jugent la mesure inutile tant qu'il n'y aura pas un numéro gratuit. Un numéro vert mis en place pour faire ces signalements. La police qui affirme aussi avoir déjà récupéré un certain nombre d'évadés sans vouloir révéler de chiffre.
Construit à l'époque coloniale, le CPRK, autrement appelé prison centrale de Makala, pose depuis des années des problèmes liés à la surpopulation. Plusieurs fois, officiels et humanitaires ont fustigé les difficultés qu'éprouve le gouvernement pour nourrir et soigner les milliers de détenus dont un grand nombre se trouvent en détention provisoire. D'autres détenus déjà amnistiés, continuent à croupir dans des cellules insalubres.
source: rfi.fr
Ce qui inquiète la population. C'est le cas de cette habitante du quartier de Ndjili non loin de l'aéroport. Elle craint le retour de prisonniers de droits communs dans son quartier, les kulunas, comme on les appelle à Kinshasa. Des jeunes hommes généralement armés de couteaux qui arrachent sacs à main et portables.
D'après cette habitante, la police s'est rendue au domicile d’un jeune homme hier pour l'interpeller, mais il avait déjà pris la fuite.
Inquiétude aussi dans un autre quartier plus au sud, celui de Ngaliema, comme le raconte ce commerçant qui appelle à ce que la sécurité soit renforcée : « Quand 4 700 évadés s’ajoutent dans la ville, il y a de quoi s’inquiéter. Et comme on dit gouverner, c’est prévoir. Nous pensons que le gouvernement doit prendre des dispositions avec la Monsuco. Il doit faire des patrouilles, peut être mixtes, pour éviter les dérapages et les règlements de comptes ».
Pour le moment, la police a appelé la population à signaler la présence de criminels à leur service. Elle vient de publier une liste d'une vingtaine de numéros de commissariat à appeler, mais beaucoup jugent la mesure inutile tant qu'il n'y aura pas un numéro gratuit. Un numéro vert mis en place pour faire ces signalements. La police qui affirme aussi avoir déjà récupéré un certain nombre d'évadés sans vouloir révéler de chiffre.
Construit à l'époque coloniale, le CPRK, autrement appelé prison centrale de Makala, pose depuis des années des problèmes liés à la surpopulation. Plusieurs fois, officiels et humanitaires ont fustigé les difficultés qu'éprouve le gouvernement pour nourrir et soigner les milliers de détenus dont un grand nombre se trouvent en détention provisoire. D'autres détenus déjà amnistiés, continuent à croupir dans des cellules insalubres.
source: rfi.fr