Comment se passent les préparatifs de la 8èm édition de Sira Vision?
On se prépare bien, on a fait le dernier casting hier (jeudi), on a le groupe de mannequins, on les a déjà envoyé chez les créateurs et leurs menstruations pour ceux de la Cote d’ivoire. Les collections sont en train d’être faites par les créateurs du Sénégal et de la Cote d’Ivoire. Moi aussi je suis en train de préparer les miennes. Aussi nous courons dans tous les sens pour essayer de finaliser, les affiches, les cartes d’invitation, la plaquette de Sira Vision et les billets d’avion que nous avons déjà envoyés pour nos partenaires. Je pense qu’il ne reste que l’hébergement.
Quelles sont les innovations apportées concernant cette édition ?
Cette année on a la Cote d’Ivoire comme invité d’honneur. On a invité là-bas des créateurs qui vont défiler à coté des créateurs Sénégalais. Cela ne s’est jamais fait. J’ai l’habitude de dire que la mode africaine appartient à ces deux pays. Nous sommes dans une période ou les tissus africains sont utilisés un peu partout en Europe et le reste du monde et cela a marché parce qu’au début les gens ne les portaient pas. En outre le thème de cette année est dédié à la paix, on l’avait même choisi l’année dernière
Est-ce l’invitation de la Cote d’ivoire qui a motivé ce choix du thème ?
Pas tout à fait! Je l’ai repris par rapport à ce qui s’est passé dans notre pays. Cette année on a eu beaucoup de problèmes pendant des élections et je pense que cela ne suffit pas. Il faut qu’on fasse beaucoup de publicité pour cela et faire des forums de discussion.je l’ai aussi choisi par rapport à la situation que vient de traverser la Cote d’ivoire. Souvent des choses se passent ailleurs et on pense à tort que cela ne va jamais arriver chez nous. Donc on doit sensibiliser pour garder cette petite paix que nous avons chez nous.
Pensez-vous que cette édition sera meilleure que les précédentes ?
Je prie que chaque édition de Sira Vision qui suive, soit la meilleure par rapport à la précédente. Quand on commence quelque chose, on veut toujours aller plus loin. Je pense que cela dépend aussi de Dieu.
Peut-on s’attendre à voir des invités de marque ?
Je n’ai pas pu inviter tous les créateurs de la mode ivoirienne mais quand même ils sont au nombre de douze qui vont participer. Ils font partie des grands de la mode africaine. On a une qui vient de Paris, il ya aussi une collègue qui vient du Mali et qui a toujours travailler avec nous. Comme on a décidé de travailler avec un seul pays, on a invité quatre personnes pour qu’elles soient là pendant la manifestation. J’ai aussi invité des grands noms du Sénégal même si on n’a pas pu le faire pour tout le monde. Chaque année on va alterner, et l’année précédente c’était la broderie. Cette année on va faire exposer les créateurs qui étaient là l’année dernière pour qu’on puisse faire notre promotion ensemble car la promo ce n’est pas uniquement le défilé, ça peut se faire autrement. L’essentiel est qu’on soit et participer ensemble.
Concernant les castings, est-ce que vous avez eu les mannequins que vous vouliez ?
On a fait le casting. Cette année c’est très dur parce que les mannequins sont au nombre de 55 alors qu’on a l’habitude de travailler avec 200 mannequins. Cela a été difficile parc qu’il ya des mannequins qui avaient l’habitude de défiler avec Sira Vision qui ne défilent pas cette année. Toutes les conditions n’étaient pas au rendez vous. Je pense que quand on fait défiler les filles, il faut les payer et je ne pense pas faire défiler quelqu’un et ne pas le payer. Il y’a des filles qui étaient prêtes à défiler gratuitement mais je n’ai pas voulu. Je sais qu’elles en ont besoin, ce sont des filles qui n’ont pas de travail et qui attendent Sira Vision chaque année pour avoir quelque chose, je n’ai pas le droit de les faire travailler gratuitement. Mais ce n’est que partie remise.
Cela veut dire que vous manquez de moyens ?
Oui parce qu’avant on était 65 créateurs à défiler, et cette année on a diminué le nombre jusqu’à 23 créateurs pour faire le défilé. Sira Vision devait se passer au mois de mars mais on l’a repoussé à cause des élections. Aussi nos partenaires ont des problèmes financiers. On ne peut pas faire ce qu’on faisait avant en général. On a voulu marquer une pause cette année mais on ne veut pas que les gens disent que Sira Vision n’a pas lieu en 2012. Comme on veut le faire tous les ans, on a voulu faire un mini Sira Vision c'est-à-dire avec moins d’invités et moins de mannequins.
Quel est votre prochain défi après Sira Vision ?
Les défis heu !! (Elle hésite). Je ne veux pas les dévoiler parce que (hum !) ! Bon ! Continuer à faire la promo de mes collections. Après Sira vision c’est le ramadan, c’est pourquoi on a choisi de le faire début juin. Je pense qu’après l’événement je vais prendre un mois de repos. Cela fait des années que je n’ai pas pris de vacances.
Aimeriez-vous ajouter quelque chose en guise de conclusion ?
Je remercie tous les créateurs qui participent à Sira Vision. Parce qu’ils ont des collections à préparer avec leurs propres moyens et ce n’est pas évident de le faire. Présentement je cours dans tous les sens pour chercher les moyens afin d’organiser le défilé, faire le podium, payer les mannequins, les billets d’avion et l’hébergement. Voyez mes collections de l’année dernière ne sont pas presque écoulées. Ce sont prototypes qu’on met ici pour que les clients viennent faire des commandes. Cela veut dire que c’est de l’argent qu’on perd même si qu’on ne perd pas entre guillemets parce qu’on a créé quelque chose qu’on garde, mais c’est de l’argent.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
On se prépare bien, on a fait le dernier casting hier (jeudi), on a le groupe de mannequins, on les a déjà envoyé chez les créateurs et leurs menstruations pour ceux de la Cote d’ivoire. Les collections sont en train d’être faites par les créateurs du Sénégal et de la Cote d’Ivoire. Moi aussi je suis en train de préparer les miennes. Aussi nous courons dans tous les sens pour essayer de finaliser, les affiches, les cartes d’invitation, la plaquette de Sira Vision et les billets d’avion que nous avons déjà envoyés pour nos partenaires. Je pense qu’il ne reste que l’hébergement.
Quelles sont les innovations apportées concernant cette édition ?
Cette année on a la Cote d’Ivoire comme invité d’honneur. On a invité là-bas des créateurs qui vont défiler à coté des créateurs Sénégalais. Cela ne s’est jamais fait. J’ai l’habitude de dire que la mode africaine appartient à ces deux pays. Nous sommes dans une période ou les tissus africains sont utilisés un peu partout en Europe et le reste du monde et cela a marché parce qu’au début les gens ne les portaient pas. En outre le thème de cette année est dédié à la paix, on l’avait même choisi l’année dernière
Est-ce l’invitation de la Cote d’ivoire qui a motivé ce choix du thème ?
Pas tout à fait! Je l’ai repris par rapport à ce qui s’est passé dans notre pays. Cette année on a eu beaucoup de problèmes pendant des élections et je pense que cela ne suffit pas. Il faut qu’on fasse beaucoup de publicité pour cela et faire des forums de discussion.je l’ai aussi choisi par rapport à la situation que vient de traverser la Cote d’ivoire. Souvent des choses se passent ailleurs et on pense à tort que cela ne va jamais arriver chez nous. Donc on doit sensibiliser pour garder cette petite paix que nous avons chez nous.
Pensez-vous que cette édition sera meilleure que les précédentes ?
Je prie que chaque édition de Sira Vision qui suive, soit la meilleure par rapport à la précédente. Quand on commence quelque chose, on veut toujours aller plus loin. Je pense que cela dépend aussi de Dieu.
Peut-on s’attendre à voir des invités de marque ?
Je n’ai pas pu inviter tous les créateurs de la mode ivoirienne mais quand même ils sont au nombre de douze qui vont participer. Ils font partie des grands de la mode africaine. On a une qui vient de Paris, il ya aussi une collègue qui vient du Mali et qui a toujours travailler avec nous. Comme on a décidé de travailler avec un seul pays, on a invité quatre personnes pour qu’elles soient là pendant la manifestation. J’ai aussi invité des grands noms du Sénégal même si on n’a pas pu le faire pour tout le monde. Chaque année on va alterner, et l’année précédente c’était la broderie. Cette année on va faire exposer les créateurs qui étaient là l’année dernière pour qu’on puisse faire notre promotion ensemble car la promo ce n’est pas uniquement le défilé, ça peut se faire autrement. L’essentiel est qu’on soit et participer ensemble.
Concernant les castings, est-ce que vous avez eu les mannequins que vous vouliez ?
On a fait le casting. Cette année c’est très dur parce que les mannequins sont au nombre de 55 alors qu’on a l’habitude de travailler avec 200 mannequins. Cela a été difficile parc qu’il ya des mannequins qui avaient l’habitude de défiler avec Sira Vision qui ne défilent pas cette année. Toutes les conditions n’étaient pas au rendez vous. Je pense que quand on fait défiler les filles, il faut les payer et je ne pense pas faire défiler quelqu’un et ne pas le payer. Il y’a des filles qui étaient prêtes à défiler gratuitement mais je n’ai pas voulu. Je sais qu’elles en ont besoin, ce sont des filles qui n’ont pas de travail et qui attendent Sira Vision chaque année pour avoir quelque chose, je n’ai pas le droit de les faire travailler gratuitement. Mais ce n’est que partie remise.
Cela veut dire que vous manquez de moyens ?
Oui parce qu’avant on était 65 créateurs à défiler, et cette année on a diminué le nombre jusqu’à 23 créateurs pour faire le défilé. Sira Vision devait se passer au mois de mars mais on l’a repoussé à cause des élections. Aussi nos partenaires ont des problèmes financiers. On ne peut pas faire ce qu’on faisait avant en général. On a voulu marquer une pause cette année mais on ne veut pas que les gens disent que Sira Vision n’a pas lieu en 2012. Comme on veut le faire tous les ans, on a voulu faire un mini Sira Vision c'est-à-dire avec moins d’invités et moins de mannequins.
Quel est votre prochain défi après Sira Vision ?
Les défis heu !! (Elle hésite). Je ne veux pas les dévoiler parce que (hum !) ! Bon ! Continuer à faire la promo de mes collections. Après Sira vision c’est le ramadan, c’est pourquoi on a choisi de le faire début juin. Je pense qu’après l’événement je vais prendre un mois de repos. Cela fait des années que je n’ai pas pris de vacances.
Aimeriez-vous ajouter quelque chose en guise de conclusion ?
Je remercie tous les créateurs qui participent à Sira Vision. Parce qu’ils ont des collections à préparer avec leurs propres moyens et ce n’est pas évident de le faire. Présentement je cours dans tous les sens pour chercher les moyens afin d’organiser le défilé, faire le podium, payer les mannequins, les billets d’avion et l’hébergement. Voyez mes collections de l’année dernière ne sont pas presque écoulées. Ce sont prototypes qu’on met ici pour que les clients viennent faire des commandes. Cela veut dire que c’est de l’argent qu’on perd même si qu’on ne perd pas entre guillemets parce qu’on a créé quelque chose qu’on garde, mais c’est de l’argent.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
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