Même si certains ne manqueront pas d’y voir une opération de charme envers les militaires en perspective de l’élection présidentielle du 24 février 2019, la raison est tout autre. En effet, le constat est que, par une planification des carrières particulières et d’autres raisons liées au « secret-défense » (augmentation des effectifs ?), beaucoup d’officiers supérieurs, notamment les généraux, devraient, dans les normes, bientôt partir à la retraite.
Des départs qui ne pourraient pas être comblés pour le moment. C’est du moins l’argument avancé par nos sources. C’est le cas des Généraux Amadou Kane et Aliou Moussa Sow qui partent en décembre 2018. S’ensuivront le Général Victor Tine de la Brigade nationael des Sapeurs-pompiers et le Général de brigade Paul Ndiaye qui iront respectivement à la retraite en janvier et août 2019.
En 2020, également d’autres généraux intégreront la deuxième section. C’est le cas de l’actuel Cemga, le général d’armée, Cheikh Guèye (janvier 2020), du général de division François Ndiaye (avril 2020), du général Amadou Anta Guèye (juillet 2020), du général Momar Diagne (mars 2020), du contre-amiral Cheikh Bara Cissokho (novembre 2020), entre autres. En mars 2021, le Général Birame Diop, actuel Chef d’état-major particulier du président de la République, rejoindra lui aussi la deuxième section.
Une relèvement de l’âge de la retraite qui cache d’autres réformes qui, à coup sûr, ne plairont pas aux Officiers. Par exemple, l’augmentation de la durée dans le passage de tous les grades d’Officiers. Les postulants devront patienter pour chaque grade deux à trois ans de plus. D’habitude, de lieutenant à Capitaine, il fallait patienter trois ans alors qu’avec la réforme, la durée va passer entre quatre et cinq ans. Et de Lieutenant-Colonel à Colonel, de deux à quatre ans.
Des réformes qui risquent d’encourager davantage le départ des Officiers à l’instar du brillant Colonel Moussa Diop Mboup, major dans tous les concours militaires, qui a rejoint la Banque mondiale. Idem pour le Commandant Samba Fall, breveté de l’Ecole supérieure de guerre, qui a intégré les Nations-Unies. Et ce, sans compter ceux qui menacent de quitter.
Outre les Officiers supérieurs, les autres grades, à savoir les hommes du rang, les Sous-Officiers et les Officiers, verront leur âge de départ à la retraite rallongé. Au niveau de ces grades, notamment chez les hommes du rang, beaucoup de Pdl (sigle pour désigner les recrues en durée légale de 2 ans enrôlés comme soldats de deuxième classe) ne souhaitent plus signer un rengagement à l’exception de ceux qui n’ont pas de diplômes leur permettant de faire les concours d’entrée dans la Police, la gendarmerie, la Douane entre autres.
D’autant que dans ces corps, ils disposeraient de meilleures conditions de rémunération. Interpelés sur la question, des caporaux disent percevoir moins de 100.000 F Cfa au moment où l’élève policier a une bourse de 120.000 F Cfa, deux fois supérieure à celle d’un élève Officier de l’Enoa (Ecole nationale des officiers d’active).
http://nettali.sn/
Des départs qui ne pourraient pas être comblés pour le moment. C’est du moins l’argument avancé par nos sources. C’est le cas des Généraux Amadou Kane et Aliou Moussa Sow qui partent en décembre 2018. S’ensuivront le Général Victor Tine de la Brigade nationael des Sapeurs-pompiers et le Général de brigade Paul Ndiaye qui iront respectivement à la retraite en janvier et août 2019.
En 2020, également d’autres généraux intégreront la deuxième section. C’est le cas de l’actuel Cemga, le général d’armée, Cheikh Guèye (janvier 2020), du général de division François Ndiaye (avril 2020), du général Amadou Anta Guèye (juillet 2020), du général Momar Diagne (mars 2020), du contre-amiral Cheikh Bara Cissokho (novembre 2020), entre autres. En mars 2021, le Général Birame Diop, actuel Chef d’état-major particulier du président de la République, rejoindra lui aussi la deuxième section.
Une relèvement de l’âge de la retraite qui cache d’autres réformes qui, à coup sûr, ne plairont pas aux Officiers. Par exemple, l’augmentation de la durée dans le passage de tous les grades d’Officiers. Les postulants devront patienter pour chaque grade deux à trois ans de plus. D’habitude, de lieutenant à Capitaine, il fallait patienter trois ans alors qu’avec la réforme, la durée va passer entre quatre et cinq ans. Et de Lieutenant-Colonel à Colonel, de deux à quatre ans.
Des réformes qui risquent d’encourager davantage le départ des Officiers à l’instar du brillant Colonel Moussa Diop Mboup, major dans tous les concours militaires, qui a rejoint la Banque mondiale. Idem pour le Commandant Samba Fall, breveté de l’Ecole supérieure de guerre, qui a intégré les Nations-Unies. Et ce, sans compter ceux qui menacent de quitter.
Outre les Officiers supérieurs, les autres grades, à savoir les hommes du rang, les Sous-Officiers et les Officiers, verront leur âge de départ à la retraite rallongé. Au niveau de ces grades, notamment chez les hommes du rang, beaucoup de Pdl (sigle pour désigner les recrues en durée légale de 2 ans enrôlés comme soldats de deuxième classe) ne souhaitent plus signer un rengagement à l’exception de ceux qui n’ont pas de diplômes leur permettant de faire les concours d’entrée dans la Police, la gendarmerie, la Douane entre autres.
D’autant que dans ces corps, ils disposeraient de meilleures conditions de rémunération. Interpelés sur la question, des caporaux disent percevoir moins de 100.000 F Cfa au moment où l’élève policier a une bourse de 120.000 F Cfa, deux fois supérieure à celle d’un élève Officier de l’Enoa (Ecole nationale des officiers d’active).
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