Mor Seck parlez-nous de vos débuts ainsi que votre parcours dans la discipline?
M. S : J’ai commencé à jouer au damier très jeune, dans mon quartier à la Médina. Je profitais des grandes vacances pour m’exercer sur un damier délaissé par les grands frères du quartier. Au fur et à mesure, je me passionnais pour cette discipline. Mamadou Niandor dit ‘Mama‘, Bass Kébé, feu Moussa Dia du Grand place de la Gendarmerie de Médina et feu Mansour Kouyaté du club de la rue 11 angle 22 ont été mes initiateurs. Mes débuts dans la compétition ont été facilités par Manou, un bon joueur qui me suivait de près. C’est ainsi qu’il m’a trouvé une licence pour intégrer le club ‘’Diambar’’ des HLM. Je profite de l’occasion pour remercier M. Tamsir Barry, expert-comptable, qui a beaucoup œuvré pour le développement de cette discipline. Le premier tournoi auquel j’ai participé, c’est le mémorial feu Ndiaye Diouf, le défunt père du président Abdou Diouf. J’ai à mon actif plusieurs titres qui m’ont permis de gravir tous les échelons. 3 fois vainqueur du National Pop avec l’ASC Ndiathiars de la Médina, 6 fois Vainqueur tournoi corpo à Dakar, à Tamba et à Louga, 5 fois champion régional, 3 fois vice-champion du Sénégal. Je compte aussi 3 participations en coupe d’Afrique : Yaoundé 2006, Banjul 2008 et Bamako 2010 ou j’ai décroché le titre de vice-champion d’Afrique avec à la clef mon accession au grade le plus élevé décerné par la FMJD (Fédération mondiale de jeu de dames) celui de Gmi (Grand Maitre International) et une participation au mondial 2011 en Hollande. Je peux me féliciter d’avoir été l’invité d’honneur de plusieurs tournois internationaux dont les plus récents sont : le tournoi international de Cannes (France) en février 2011, l’US open Championship en août 2011 à Miami et le tournoi dominicain de New York en décembre 2011. Partout où je représente le Sénégal, c’est un honneur que je partage avec tous mes fan’s.
Quels souvenirs gardez-vous de ces différents tournois ?
M. S : Des bons comme des mauvais. Mon meilleur souvenir est sans conteste Bamako (Mali) en 2010. J’y ai connu beaucoup de satisfaction surtout avec mon accession au grade de 7e Gmi sénégalais. C’était à l’issue du 14e championnat d’Afrique de jeu de dames considéré par les spécialistes comme le plus relevé depuis 1980. Dans le registre des mauvais souvenirs, il y’en a une flopée, enfouie dans le tréfonds de ma mémoire. Je vais juste en ramener deux à la surface pour ne pas trop troubler les eaux. En 2005, j’étais vice-champion du Sénégal et donc qualifié pour les championnats du monde par équipe en Italie. Mais, à ma grande surprise et celle de mes fan’s, la fédération sénégalaise de jeu de dames (FSJD) a choisi un joueur classé 4e à ma place. La 2ème désillusion que j’ai connue remonte aux derniers championnats du monde en 2011 à Emlord (Hollande). Avant cette compétition, je n’ai pas bénéficié de préparation ni d’accompagnement pendant le mondial. Alors que je représentais le Sénégal et l’Afrique. J’ai vécu des moments pénibles dans un pays étranger, abandonné à moi-même par ma fédération. J’en garde encore des mauvais souvenirs. Dans ma carrière j’ai été victimes de beaucoup de coups durs que la décence m’empêche d’étaler dans la presse. Mais, tout cela m’a forgé au plan mental. Je suis aujourd’hui renforcé sur tous les plans.
Est-ce que le ministère des Sports est au courant de ces pratiques dont vous êtes victime ?
M. S : Malheureusement, le Ministère n’est pas au courant de ce qui se passe au niveau de la Fédération sénégalaise de jeu de dames (Fsjd). Il y’a pas mal de choses à revoir dans le fonctionnement de la Fsjd. D’ailleurs, les derniers championnats d’Afrique de jeu de dames ont pris fin depuis le 18 mai 2012. Et, jusqu’à présent aucun bilan, aucune évaluation n’a été faite par la Fsjd. Alors qu’il s’est passé énormément de choses avant, pendant et après cette compétition continentale. La presse en a fait ses choux gras.
M. S : J’ai commencé à jouer au damier très jeune, dans mon quartier à la Médina. Je profitais des grandes vacances pour m’exercer sur un damier délaissé par les grands frères du quartier. Au fur et à mesure, je me passionnais pour cette discipline. Mamadou Niandor dit ‘Mama‘, Bass Kébé, feu Moussa Dia du Grand place de la Gendarmerie de Médina et feu Mansour Kouyaté du club de la rue 11 angle 22 ont été mes initiateurs. Mes débuts dans la compétition ont été facilités par Manou, un bon joueur qui me suivait de près. C’est ainsi qu’il m’a trouvé une licence pour intégrer le club ‘’Diambar’’ des HLM. Je profite de l’occasion pour remercier M. Tamsir Barry, expert-comptable, qui a beaucoup œuvré pour le développement de cette discipline. Le premier tournoi auquel j’ai participé, c’est le mémorial feu Ndiaye Diouf, le défunt père du président Abdou Diouf. J’ai à mon actif plusieurs titres qui m’ont permis de gravir tous les échelons. 3 fois vainqueur du National Pop avec l’ASC Ndiathiars de la Médina, 6 fois Vainqueur tournoi corpo à Dakar, à Tamba et à Louga, 5 fois champion régional, 3 fois vice-champion du Sénégal. Je compte aussi 3 participations en coupe d’Afrique : Yaoundé 2006, Banjul 2008 et Bamako 2010 ou j’ai décroché le titre de vice-champion d’Afrique avec à la clef mon accession au grade le plus élevé décerné par la FMJD (Fédération mondiale de jeu de dames) celui de Gmi (Grand Maitre International) et une participation au mondial 2011 en Hollande. Je peux me féliciter d’avoir été l’invité d’honneur de plusieurs tournois internationaux dont les plus récents sont : le tournoi international de Cannes (France) en février 2011, l’US open Championship en août 2011 à Miami et le tournoi dominicain de New York en décembre 2011. Partout où je représente le Sénégal, c’est un honneur que je partage avec tous mes fan’s.
Quels souvenirs gardez-vous de ces différents tournois ?
M. S : Des bons comme des mauvais. Mon meilleur souvenir est sans conteste Bamako (Mali) en 2010. J’y ai connu beaucoup de satisfaction surtout avec mon accession au grade de 7e Gmi sénégalais. C’était à l’issue du 14e championnat d’Afrique de jeu de dames considéré par les spécialistes comme le plus relevé depuis 1980. Dans le registre des mauvais souvenirs, il y’en a une flopée, enfouie dans le tréfonds de ma mémoire. Je vais juste en ramener deux à la surface pour ne pas trop troubler les eaux. En 2005, j’étais vice-champion du Sénégal et donc qualifié pour les championnats du monde par équipe en Italie. Mais, à ma grande surprise et celle de mes fan’s, la fédération sénégalaise de jeu de dames (FSJD) a choisi un joueur classé 4e à ma place. La 2ème désillusion que j’ai connue remonte aux derniers championnats du monde en 2011 à Emlord (Hollande). Avant cette compétition, je n’ai pas bénéficié de préparation ni d’accompagnement pendant le mondial. Alors que je représentais le Sénégal et l’Afrique. J’ai vécu des moments pénibles dans un pays étranger, abandonné à moi-même par ma fédération. J’en garde encore des mauvais souvenirs. Dans ma carrière j’ai été victimes de beaucoup de coups durs que la décence m’empêche d’étaler dans la presse. Mais, tout cela m’a forgé au plan mental. Je suis aujourd’hui renforcé sur tous les plans.
Est-ce que le ministère des Sports est au courant de ces pratiques dont vous êtes victime ?
M. S : Malheureusement, le Ministère n’est pas au courant de ce qui se passe au niveau de la Fédération sénégalaise de jeu de dames (Fsjd). Il y’a pas mal de choses à revoir dans le fonctionnement de la Fsjd. D’ailleurs, les derniers championnats d’Afrique de jeu de dames ont pris fin depuis le 18 mai 2012. Et, jusqu’à présent aucun bilan, aucune évaluation n’a été faite par la Fsjd. Alors qu’il s’est passé énormément de choses avant, pendant et après cette compétition continentale. La presse en a fait ses choux gras.
Comment avez-vous accueilli votre non sélection aux derniers championnats d’Afrique ?
Avec beaucoup de fair-play. Nous sommes tous des joueurs, fiers de représenter notre pays. J’entretiens de bonnes relations avec tout le monde. Je les ai devancés lors des 14ème championnats d’Afrique (Bamako) où j’avais éliminé en quart de finale l’actuel champion d’Afrique, l’Ivoirien Atsé Joël, que je félicite au passage. Mais, ma modestie ne me permet pas de porter un jugement de valeur sur les joueurs retenus par la Fsjd. Je ne cacherais pas que j’étais très déçu parce que je suis un compétiteur, avec l’ambition de hisser très haut le drapeau de mon pays, surtout que j’ai un statut de vice-champion d’Afrique et ma qualification au mondial 2011. Alors, le fait de ne pas être sélectionné m’a privé de confirmer les espoirs placés en moi. Mais, je rends grâce à Dieu et réserve le meilleur pour mes supporters qui continuent de me manifester leur soutien. Inch Allah.
La fédération sénégalaise de jeu de dames vous a suspendu récemment. Qu’en est-il exactement ?
M. S : Cela ne me perturbe nullement. Les férus du jeu de dames savent que j’ai toujours eu un comportement exemplaire. Et, ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer. Mon avocat a démontré que cette sanction n’avait aucun fondement juridique. Parce que, selon les textes qui régissent la fédération, je devais être entendu par la commission de discipline avant toute sanction. De plus, je n’ai commis aucune faute. C’était prémédité. Parce qu’avant même de partir au Burkina Faso, pour les 15ème championnats d’Afrique, le président de la Fsjd avait promis de me sanctionner. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Je continue à vaquer à mes occupations. Dieu est le seul maître de notre destin.
Quels sont vos projets immédiats ?
M. S : Je suis en train de tout faire pour promouvoir le jeu de dame au Sénégal. Je m’investis beaucoup dans la formation des jeunes. On doit mettre l’accent sur cela comme en Hollande où il y a des écoles de jeu de dame. Je suis en train de mettre en place des projets pour le développement de la discipline mais, vous comprendrez que je ne peux pas encore les dévoiler. L’Etat doit nous accompagner dans cette voie. Pour le devenir de la discipline.
Entretien réalisé par Cheikh COKA CAMARA
Avec beaucoup de fair-play. Nous sommes tous des joueurs, fiers de représenter notre pays. J’entretiens de bonnes relations avec tout le monde. Je les ai devancés lors des 14ème championnats d’Afrique (Bamako) où j’avais éliminé en quart de finale l’actuel champion d’Afrique, l’Ivoirien Atsé Joël, que je félicite au passage. Mais, ma modestie ne me permet pas de porter un jugement de valeur sur les joueurs retenus par la Fsjd. Je ne cacherais pas que j’étais très déçu parce que je suis un compétiteur, avec l’ambition de hisser très haut le drapeau de mon pays, surtout que j’ai un statut de vice-champion d’Afrique et ma qualification au mondial 2011. Alors, le fait de ne pas être sélectionné m’a privé de confirmer les espoirs placés en moi. Mais, je rends grâce à Dieu et réserve le meilleur pour mes supporters qui continuent de me manifester leur soutien. Inch Allah.
La fédération sénégalaise de jeu de dames vous a suspendu récemment. Qu’en est-il exactement ?
M. S : Cela ne me perturbe nullement. Les férus du jeu de dames savent que j’ai toujours eu un comportement exemplaire. Et, ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer. Mon avocat a démontré que cette sanction n’avait aucun fondement juridique. Parce que, selon les textes qui régissent la fédération, je devais être entendu par la commission de discipline avant toute sanction. De plus, je n’ai commis aucune faute. C’était prémédité. Parce qu’avant même de partir au Burkina Faso, pour les 15ème championnats d’Afrique, le président de la Fsjd avait promis de me sanctionner. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Je continue à vaquer à mes occupations. Dieu est le seul maître de notre destin.
Quels sont vos projets immédiats ?
M. S : Je suis en train de tout faire pour promouvoir le jeu de dame au Sénégal. Je m’investis beaucoup dans la formation des jeunes. On doit mettre l’accent sur cela comme en Hollande où il y a des écoles de jeu de dame. Je suis en train de mettre en place des projets pour le développement de la discipline mais, vous comprendrez que je ne peux pas encore les dévoiler. L’Etat doit nous accompagner dans cette voie. Pour le devenir de la discipline.
Entretien réalisé par Cheikh COKA CAMARA
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