Vous vous apprêtez à retourner aux Etats-Unis, quel est votre programme ?
Je dois retourner parce que je travaille avec des Américains dans le cadre de ma fondation « Djibonkèt », avec des sponsors, donc ils m’attendent pour avoir les résultats. Je retourne aussi pour continuer mon chalenge d’actrice pour d’autres films qu’on doit tourner dont je joue le rôle d’actrice principale. Mais cela ne m’empêche pas de rester en contact avec mon staff ici présent au Sénégal.
Vous avez été désignée comme présidente du jury lors de la finale de « Miss Jongoma » à laquelle vous n’avez finalement pas assisté. Auriez-vous désisté à la dernière minute ?
C’est vrai, mais il y a eu un petit problème avec mon calendrier d’activités. D’abord le concours était prévu pour le samedi mais tout d’un coup, j’ai reçu un mail qui m’informant que la finale est plutôt prévue pour le vendredi alors que ce jour-là, j’avais un programme dans la cadre de ma caravane de la paix en Casamance. Miss Jongoma ne faisait pas partie de mon programme. C’est Ambroise Gomis qui a voulu me faire honneur pour avoir été Miss Ziguinchor 98 et candidate à l’élection Miss Sénégal de la même année. Etant donné qu’il est le promoteur, il a voulu faire savoir aux gens que voici une couronne qui continue de faire ce qu’on attend d’elle et qui s’investisse dans l’humanitaire. Vous savez Vanessa William, elle a maintenant 50 ans, mais elle reste toujours Miss America. D’ailleurs c’est mon idole. Je me suis dit que si vous êtes couronnée dans votre région, vous êtes ambassadrice de votre région. Pourtant il y a des miss qui ne s’activent pas dans l’humanitaire.
Dans ce cas ne regrettez-vous pas de ne pas être élue miss Sénégal ?
Je ne le regrette pas, parce qu’il y avait une seule couronne pour une seule tête. Même si je n’ai pas remporté Miss Sénégal 98, mais jusqu’à présent je me glorifie de la couronne de Miss Ziguinchor qui continue à maintenir son titre de manière positive. Etant donné que j’ai été couronnée 4 fois dans ma vie et en étant couronne de la paix, cela me donne beaucoup de satisfaction. Il y a Karina Coly (Miss Ziguinchor 2009) que je suis en train de former pour lui faire comprendre que quand on est couronnée, on devient ambassadrice et on s’active dans l’humanitaire. Même aux Etats-Unis je fais de l’humanitaire. Je cours auprès des sponsors afin qu’ils viennent en aide aux personnes démunies et aux victimes s’il y a désastre. D’ailleurs, j’ai même reçu un diplôme d’honneur de la Croix Rouge américaine. Ce qui veut dire que « Djibonkèt », ce n’est pas seulement au Sénégal. De plus, avec la couronne de la paix, je veux couvrir tous les pays d’Afrique.
Je dois retourner parce que je travaille avec des Américains dans le cadre de ma fondation « Djibonkèt », avec des sponsors, donc ils m’attendent pour avoir les résultats. Je retourne aussi pour continuer mon chalenge d’actrice pour d’autres films qu’on doit tourner dont je joue le rôle d’actrice principale. Mais cela ne m’empêche pas de rester en contact avec mon staff ici présent au Sénégal.
Vous avez été désignée comme présidente du jury lors de la finale de « Miss Jongoma » à laquelle vous n’avez finalement pas assisté. Auriez-vous désisté à la dernière minute ?
C’est vrai, mais il y a eu un petit problème avec mon calendrier d’activités. D’abord le concours était prévu pour le samedi mais tout d’un coup, j’ai reçu un mail qui m’informant que la finale est plutôt prévue pour le vendredi alors que ce jour-là, j’avais un programme dans la cadre de ma caravane de la paix en Casamance. Miss Jongoma ne faisait pas partie de mon programme. C’est Ambroise Gomis qui a voulu me faire honneur pour avoir été Miss Ziguinchor 98 et candidate à l’élection Miss Sénégal de la même année. Etant donné qu’il est le promoteur, il a voulu faire savoir aux gens que voici une couronne qui continue de faire ce qu’on attend d’elle et qui s’investisse dans l’humanitaire. Vous savez Vanessa William, elle a maintenant 50 ans, mais elle reste toujours Miss America. D’ailleurs c’est mon idole. Je me suis dit que si vous êtes couronnée dans votre région, vous êtes ambassadrice de votre région. Pourtant il y a des miss qui ne s’activent pas dans l’humanitaire.
Dans ce cas ne regrettez-vous pas de ne pas être élue miss Sénégal ?
Je ne le regrette pas, parce qu’il y avait une seule couronne pour une seule tête. Même si je n’ai pas remporté Miss Sénégal 98, mais jusqu’à présent je me glorifie de la couronne de Miss Ziguinchor qui continue à maintenir son titre de manière positive. Etant donné que j’ai été couronnée 4 fois dans ma vie et en étant couronne de la paix, cela me donne beaucoup de satisfaction. Il y a Karina Coly (Miss Ziguinchor 2009) que je suis en train de former pour lui faire comprendre que quand on est couronnée, on devient ambassadrice et on s’active dans l’humanitaire. Même aux Etats-Unis je fais de l’humanitaire. Je cours auprès des sponsors afin qu’ils viennent en aide aux personnes démunies et aux victimes s’il y a désastre. D’ailleurs, j’ai même reçu un diplôme d’honneur de la Croix Rouge américaine. Ce qui veut dire que « Djibonkèt », ce n’est pas seulement au Sénégal. De plus, avec la couronne de la paix, je veux couvrir tous les pays d’Afrique.
Qu’est-ce que devrait être la mission d’une miss selon vous ?
Je profite de cette question pour lancer un message à toutes celles qui portent la couronne de Miss Région ou Miss Sénégal, qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seulement couronnées pour leur beauté mais aussi qu’elles sont ambassadrices de leur localité et doivent s’investir dans l’humanitaire. Car la couronne est faite pour travailler, c’est un symbole voire une signature. D’ailleurs j’ai rencontré des miss qui veulent faire comme moi et cela me fait plaisir de l’entendre d’elles-mêmes. Je dirais qu’elles ont choisi la bonne personne, car je me bats chaque jour pour la bonne cause et surtout celle de ma localité.
En tant qu’actrice de cinéma de renommée internationale, qu’est-ce que vous comptez faire pour le cinéma sénégalais qui ne cesse de dégringoler ?
Je pense pouvoir apporter mon soutien pour le cinéma sénégalais. En tantqu’actrice de cinéma de Nhollyhood et Hollywwod, je veux redresser le cinéma au Sénégal et je compte travailler au pays. Parce que les cinématographes sont de grands messagers y compris les acteurs. Aussi mon staff est composé de très grands écrivains, on a des scénarios qu’on doit tourner ici (au Sénégal). Ceci me permettra de travailler avec les anciens comme les nouveaux acteurs et ça nous permettra de rebondir. Je veux que le gouvernement du Sénégal sache que le cinéma est important dans un pays car il participe à son développement. Aux Etats-Unis, si vous voyez que le showbiz marche bien, c’est parce qu’ils ont développé le cinéma et la musique qu’ils ont imposés aux gens. C’est ça qui développe l’Amérique.
Aimerez-vous ajouter quelque chose en guise de conclusion ?
Je remercie toute la population sénégalaise de m’avoir bien accueillie et surtout en Casamance sans oublier mes fans. Je veux leur faire savoir que c’est grâce à eux que j’ai remporté le prix de meilleure actrice africaine NAFCA 2012. Ils se sont très bien mobilisés jusqu’à ce que je le remporte. Pour le moment je n’ai pas encore décidé si je dois commencer par le Sénégal ou par la Gambie où le président Yaya Jameh doit m’accueillir. C’est vraiment un dilemme et je laisse le soin aux fans de décider. Donc je leur dit de m’attendre car je vais ramener le NAFCA au Sénégal pour le fêter avec eux au mois de décembre prochain. Ce jour-là, ils verront ce qu’ils représentent vraiment pour moi.
Interview réalisée par Cheikh Coka CAMARA
Je profite de cette question pour lancer un message à toutes celles qui portent la couronne de Miss Région ou Miss Sénégal, qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seulement couronnées pour leur beauté mais aussi qu’elles sont ambassadrices de leur localité et doivent s’investir dans l’humanitaire. Car la couronne est faite pour travailler, c’est un symbole voire une signature. D’ailleurs j’ai rencontré des miss qui veulent faire comme moi et cela me fait plaisir de l’entendre d’elles-mêmes. Je dirais qu’elles ont choisi la bonne personne, car je me bats chaque jour pour la bonne cause et surtout celle de ma localité.
En tant qu’actrice de cinéma de renommée internationale, qu’est-ce que vous comptez faire pour le cinéma sénégalais qui ne cesse de dégringoler ?
Je pense pouvoir apporter mon soutien pour le cinéma sénégalais. En tantqu’actrice de cinéma de Nhollyhood et Hollywwod, je veux redresser le cinéma au Sénégal et je compte travailler au pays. Parce que les cinématographes sont de grands messagers y compris les acteurs. Aussi mon staff est composé de très grands écrivains, on a des scénarios qu’on doit tourner ici (au Sénégal). Ceci me permettra de travailler avec les anciens comme les nouveaux acteurs et ça nous permettra de rebondir. Je veux que le gouvernement du Sénégal sache que le cinéma est important dans un pays car il participe à son développement. Aux Etats-Unis, si vous voyez que le showbiz marche bien, c’est parce qu’ils ont développé le cinéma et la musique qu’ils ont imposés aux gens. C’est ça qui développe l’Amérique.
Aimerez-vous ajouter quelque chose en guise de conclusion ?
Je remercie toute la population sénégalaise de m’avoir bien accueillie et surtout en Casamance sans oublier mes fans. Je veux leur faire savoir que c’est grâce à eux que j’ai remporté le prix de meilleure actrice africaine NAFCA 2012. Ils se sont très bien mobilisés jusqu’à ce que je le remporte. Pour le moment je n’ai pas encore décidé si je dois commencer par le Sénégal ou par la Gambie où le président Yaya Jameh doit m’accueillir. C’est vraiment un dilemme et je laisse le soin aux fans de décider. Donc je leur dit de m’attendre car je vais ramener le NAFCA au Sénégal pour le fêter avec eux au mois de décembre prochain. Ce jour-là, ils verront ce qu’ils représentent vraiment pour moi.
Interview réalisée par Cheikh Coka CAMARA