La population Dakaroise a encore usé de la violence pour manifester sa colère. Cette fois-ci non pas pour protester contre les coupures intempestives d’électricité et la double facturation de la Senelec. Mais à cause du match nul entre le Sénégal et la Gambie samedi dernier, synonyme d’élimination de l’équipe nationale. Les supporters n’ont pu digérer l’égalisation des « scorpions » de la Gambie à cinq minutes de la fin du temps réglementaire qui a conduit au nul fatal pour le Sénégal. C’est ainsi que dès le coup de sifflet final, les jeunes Sénégalais sont entrés en action. Ils étaient intenables. C’est à l’intérieur du stade Léopold Sédar Senghor que les casses ont commencé avant de s’étendre aux alentours et quartiers environs. Du Stade Léopold Sédar Senghor à l’entrée de la ville de Pikine en passant par l’autoroute les dégâts étaient visibles.
C’est dans le temple du football sénégalais que les manifestants ont inondé de pierres et de projectiles la pelouse avant de casser les vitres situées au niveau de la tribune découverte. Les supporters « débridés » ont à leur sortie brisé les portes donnant sur le quartier Grand Médine. Très rapidement la furie des jeunes s’est répandue aux quartiers limitrophes du stade. Le douzième Gaïndé méconnaissable s’est servi des pneus disposés au niveau du parking du stade par les auto-écoles pour enflammer les lieux. Il a mis le feu à toutes les grandes routes et artères qui mènent où qui débouchent au stade. La route qui mène au pont de la patte d’oie, au croisement Cambérène et à l’entrée de la ville de Pikine sont quasiment impraticable.
Des foules de jeunes, torses nus, habits bien scindés sur les têtes comme un foulard, sueur aux visages, les supporters ont eu comme armes des allumettes, des gourdins, des barres de fer et même des machettes. Ces pyromanes de circonstance ont ravagé tout sur leur passage à des kilomètres et des kilomètres. Ils n’ont de cesse de fulminer tout au long de leur casse « ils jouent aux impolis, on verra bien. Nous allons leur montrer de quel bois on se chauffe. Il n’y aura plus de football, nous allons tout casser ».
Au rond-point de la Patte d’Oie, ils n’ont pas hésité à mettre le feu sur un car Tata stationné au bord de l’autoroute. Toute la circulation a été ainsi bloquée pendant des heures. Le quartier Grand-yoff a, aussi, été la proie des violences. Les manifestants s’en sont pris à coups de pierres aux quelques véhicules qui étaient encore en circulation. C’est ainsi, selon des témoins, « un car de marque Tata a été saccagé. Ce qui a occasionné de nombreux blessés relativement grave parmi les passagers. Heureusement que le chauffeur a eu l’ingénieuse idée de faire entrer son véhicule au commissariat de Grand Yoff ».
Après plus de deux heures de manifestations et de casses, la police a été en alerte rouge. Elle a, par moment, été débordée par la tournure des manifestations jusqu’à ce que la gendarmerie n’entre en action. Les éléments de la gendarmerie à bord de véhicules de patrouille, armés de grenades lacrymogènes ont dispersé la foule en furie et n’a cessé de charger pour ramener le calme dans ces coins de la capitale Sénégalaise.
C’est dans le temple du football sénégalais que les manifestants ont inondé de pierres et de projectiles la pelouse avant de casser les vitres situées au niveau de la tribune découverte. Les supporters « débridés » ont à leur sortie brisé les portes donnant sur le quartier Grand Médine. Très rapidement la furie des jeunes s’est répandue aux quartiers limitrophes du stade. Le douzième Gaïndé méconnaissable s’est servi des pneus disposés au niveau du parking du stade par les auto-écoles pour enflammer les lieux. Il a mis le feu à toutes les grandes routes et artères qui mènent où qui débouchent au stade. La route qui mène au pont de la patte d’oie, au croisement Cambérène et à l’entrée de la ville de Pikine sont quasiment impraticable.
Des foules de jeunes, torses nus, habits bien scindés sur les têtes comme un foulard, sueur aux visages, les supporters ont eu comme armes des allumettes, des gourdins, des barres de fer et même des machettes. Ces pyromanes de circonstance ont ravagé tout sur leur passage à des kilomètres et des kilomètres. Ils n’ont de cesse de fulminer tout au long de leur casse « ils jouent aux impolis, on verra bien. Nous allons leur montrer de quel bois on se chauffe. Il n’y aura plus de football, nous allons tout casser ».
Au rond-point de la Patte d’Oie, ils n’ont pas hésité à mettre le feu sur un car Tata stationné au bord de l’autoroute. Toute la circulation a été ainsi bloquée pendant des heures. Le quartier Grand-yoff a, aussi, été la proie des violences. Les manifestants s’en sont pris à coups de pierres aux quelques véhicules qui étaient encore en circulation. C’est ainsi, selon des témoins, « un car de marque Tata a été saccagé. Ce qui a occasionné de nombreux blessés relativement grave parmi les passagers. Heureusement que le chauffeur a eu l’ingénieuse idée de faire entrer son véhicule au commissariat de Grand Yoff ».
Après plus de deux heures de manifestations et de casses, la police a été en alerte rouge. Elle a, par moment, été débordée par la tournure des manifestations jusqu’à ce que la gendarmerie n’entre en action. Les éléments de la gendarmerie à bord de véhicules de patrouille, armés de grenades lacrymogènes ont dispersé la foule en furie et n’a cessé de charger pour ramener le calme dans ces coins de la capitale Sénégalaise.