D’où vient le concept de Safari Senegalese Pop Queens ?
Khadija : Vous savez nous sommes un groupe de filles très ancrées aux réalités africaines. Alors ce qu’on peut dire, est que Safari est un groupe d’artistes féministes sénégalaises, qui fait de la musique et qui tient à ce que l’africanité se reflète dans ce qu’il fait. Aussi Safari Senegalese Pop Queens, c’est un nom qui nous a été dédié, car nous osons dire que nous sommes les premières à faire de la musique pop au Sénégal avec notre premier single « fighting ». Ceci signifie que nous sommes les reines de la pop sénégalaise.
Pourquoi avoir choisi de faire la pop musique ?
Khadija : Le pop est une musique universelle qu’on aime chanter. C’est une musique qui peut plaire partout. C’est parce qu’on ne voulait pas faire carrément du hip hop qui est à la base. Aussi, en dehors de la pop, nous faisons d’autres formes de musique, telle que la variété et du dance.
Pensez-vous avoir fait le bon choix avec le mbalax qui des ravages au Sénégal ?
Khadija : Bien sûr qu’on est là pour innover, sortir du lot et faire quelque chose de différente. On s’épanouit à faire une musique différente des autres que nous avons l’habitude d’écouter au Sénégal. Certes on suit les normes de la tendance musicale, mais on ne veut pas faire ce que tout le monde fait. L’essentiel est que nous soyons dans la musique pour adoucir les mœurs.
Maria : On n’a rien contre le mbalax qui est notre musique. Ce qu’on fait c’est juste une sensation, un feeling. Si on sent le besoin de faire du reggae ou du rnb, on va le faire. Donc il faut s’attendre à tout avec Safari.
Deffa : On ne veut pas ressembler à tout le monde, parce qu’on a opté pour innover et on compte le faire sur tous les plans. On fait ce qu’on sent et on n’est pas obligé de faire ce qui se consomme uniquement au Sénégal. On crée des choses parce que Safari c’est aussi la création au-delà de la musique.
Alors quels sont vos cibles ?
Khadija : C’est un peu difficile de répondre à cette question, c’est ce qu’on nous demande tout le temps. On ne sait pas canaliser notre public. D’une part c’est la nouvelle génération, et d’autre part on a remarqué que des adultes nous écoutent, Ce qui les surprend agréablement c’est de voir des filles faire une musique qui touche tout le monde, car ce n’est pas évident. Mais on est là pour faire plaisir à toutes les générations. Mais on a quand même des priorités car nous sommes un groupe de femmes et nous défendons cet esprit de féminisme.
Khadija : Vous savez nous sommes un groupe de filles très ancrées aux réalités africaines. Alors ce qu’on peut dire, est que Safari est un groupe d’artistes féministes sénégalaises, qui fait de la musique et qui tient à ce que l’africanité se reflète dans ce qu’il fait. Aussi Safari Senegalese Pop Queens, c’est un nom qui nous a été dédié, car nous osons dire que nous sommes les premières à faire de la musique pop au Sénégal avec notre premier single « fighting ». Ceci signifie que nous sommes les reines de la pop sénégalaise.
Pourquoi avoir choisi de faire la pop musique ?
Khadija : Le pop est une musique universelle qu’on aime chanter. C’est une musique qui peut plaire partout. C’est parce qu’on ne voulait pas faire carrément du hip hop qui est à la base. Aussi, en dehors de la pop, nous faisons d’autres formes de musique, telle que la variété et du dance.
Pensez-vous avoir fait le bon choix avec le mbalax qui des ravages au Sénégal ?
Khadija : Bien sûr qu’on est là pour innover, sortir du lot et faire quelque chose de différente. On s’épanouit à faire une musique différente des autres que nous avons l’habitude d’écouter au Sénégal. Certes on suit les normes de la tendance musicale, mais on ne veut pas faire ce que tout le monde fait. L’essentiel est que nous soyons dans la musique pour adoucir les mœurs.
Maria : On n’a rien contre le mbalax qui est notre musique. Ce qu’on fait c’est juste une sensation, un feeling. Si on sent le besoin de faire du reggae ou du rnb, on va le faire. Donc il faut s’attendre à tout avec Safari.
Deffa : On ne veut pas ressembler à tout le monde, parce qu’on a opté pour innover et on compte le faire sur tous les plans. On fait ce qu’on sent et on n’est pas obligé de faire ce qui se consomme uniquement au Sénégal. On crée des choses parce que Safari c’est aussi la création au-delà de la musique.
Alors quels sont vos cibles ?
Khadija : C’est un peu difficile de répondre à cette question, c’est ce qu’on nous demande tout le temps. On ne sait pas canaliser notre public. D’une part c’est la nouvelle génération, et d’autre part on a remarqué que des adultes nous écoutent, Ce qui les surprend agréablement c’est de voir des filles faire une musique qui touche tout le monde, car ce n’est pas évident. Mais on est là pour faire plaisir à toutes les générations. Mais on a quand même des priorités car nous sommes un groupe de femmes et nous défendons cet esprit de féminisme.
Est-ce que cela voudrait dire que vous défendez le féminisme ?
Khadija : Bien sur qu’on est très féministe
Maria : On veut être une référence de la nouvelle génération et une fierté pour les grandes personnes.
Deffa : On défendra les femmes, parce qu’on a tendance à entendre ce que les hommes disent. Voilà, nous sommes des hommes, on doit faire ceci ou cela et que vous les femmes, vous n’avez pas le droit de faire ce que vous voulez. Je ne sais pas sur quoi ils se basent pour dire que les femmes ne peuvent ni tout faire ni tout dire. Mais On encourage les femmes à bien s’imposer et à montrer leur savoir-faire. Je peux dire que c’est une mission pour nous de faire de la musique, car on ne fait pas uniquement de la musique pour faire danser des gens. Mais on lance des messages pour que les gens puissent s’engager et croire aux valeurs de la femme en général. Safari représente toutes les femmes du monde, c’est pour cela qu’on ne va pas se laisser faire. Il faut savoir s’imposer et marquer son territoire.
Jusqu’où vous comptez aller ?
Khadija : Bien sur que jusqu’à décrocher des disques d’or. On est quand même de l’ambition
Vous adoptez presque le même concept que celui du groupe Alif qu’on n’entend plus ?
Maria : Non je ne crois pas. On n’a rien contre le groupe Alif, parce qu’on ne les connaissait pas tellement, on était encore plus jeunes. Donc ce n’est pas le même concept, car Safari a fait des innovations. Je vous invite à revoir nos vidéos et vous remarquerez la présence de l’africanité. On voit maintenant des artistes qui imposent cette africanité dans leurs vidéos. Et je dirais tout cela c’est grâce à Safari. Même s’il y en avait avant, il n’y a que Safari qui a imposé ce style au Sénégal.
On dirait que vous faites votre propre promotion ?
Khadija: (Rires) Ha oui il faut le reconnaitre ! Ce n’est pas pour faire de la promo, mais c’est la réalité.
Deffa : On va dire avant que Safari ne vienne, on avait vu pas mal d’artistes qui se mettaient à la peau de Jennifer Lopez, Beyonce ou Rihanna.
Mais de notre coté, on a montré ce qu’on est, les valeurs de la femme africaine. C’est notre culture, on a voulu montrer qu’elle est riche et on y est impliqué et imposé au public.
Maria : Pour vous dire qu’on a raison, la vidéo du single « fighting » est sortie en 2009. C’est à partir de ce moment que des autres clips ont suivi et ont commencé à imiter ce concept africain.
Est-ce que c’est facile pour vous de chanter le style Pop et dance qui est une musique importée non avec la langue Wolof ?
Khadija : C’est difficile de poser sa voix sur la dance music en wolof, parce que ça va plus vite et ce n’est pas évident d’articuler en wolof. Aussi la dance est une musique qui est assez rapide et il fallait s’efforcer à ce que la voix soit concordante avec le tempo. Ce qui montre la difficulté qu’ont certains artistes qui sont plus à l’aise dans l’acoustique. C’est pourquoi on a souhaité être les premières.
Deffa : Si ce n’est pas dans le style musical, dites-vous que Safari c’est imposer dans le style accoutrement. Donc je dis chapeau à Safari !
On remarque qu’il ya des écarts entre ce que vous défendez et ce que vous portez présentement ?
Khadija : A vrai dire, nous ne sommes pas habillées en style africain présentement. Ce ne sont pas des accoutrements qu’on porte tous les jours, car on veut ressembler à tout le monde et nous sommes presque le seul groupe au Sénégal qui défend l’africanité. Ce n’est pas juste un style qu’on a adopté pour se démarquer, c’est quelque chose de réel en nous. Si on a les moyens, on va se battre pour l’imposer dans tous les domaines et aider les gens à s’habiller localement, pas seulement pour Safari mais pour l’Afrique. Ce n’est pas une chose qu’on peut changer du tic au tac, pour l’heure ce sont des messages qu’on essaie de faire passer. C’est un peu difficile quand même car l’habillement coute cher. Pourtant il y a des stylistes de talents qui peuvent user de ce concept afin que chacun puisse accéder à ces habits. Toutefois, ce qu’on peut dire qu’on est sur la bonne voie. Tout est possible.
Remontons un peu dans le temps. Dans quelles circonstances êtes-vous rencontrées toutes les trois ?
Maria : Khadija et moi, nous étions dans la même classe au lycée Maurice De la Fosse. C’est comme ça qu’nous nous sommes connues (Maria-Khadija). Après cela, elle m’a présentée à Deffa en tant que chanteuse. Tout est parti pour la création de Safari.
Khadija : Je tiens aussi à ajouter que c’est assez incroyable. On s’est connu en classe, c’était en 2005. Je me rappelle de ce jour -là, j’occupais le premier table-banc et soudain, j’entendais une voix qui murmurait derrière moi et cela me dérangeait un peu. Je m’étais retournée et j’ai vu une fille(Maria) en train de chantonner en plein cours. Cela m’avait marquée de la voir chanter alors que tout le monde était concentré. Alors j’ai fait un clin d’œil pour lui demander si elle allait bien (rire). Elle me regardait avec un sourire. Après quand on est sorti de la classe et on a fait la connaissance entre nous. Elle m’a dit qu’elle est chanteuse. Mais en ce moment je ne chantais pas. Je lui ai dit que c’était cool et que j’ai une amie (Deffa) chanteuse, à qui je vais la présenter et la faire écouter ses tubes. C’est ainsi que le groupe a été formé, pour vous dire que notre rencontre est venue de manière naturelle. On peut dire que c’est l’effet de la musique qui nous a unies.
Et vous comptez continuer à cheminer ensemble pour combien de temps ?
Khadija : Jusqu’à ce que Dieu le décide.
Deffa : On ne sait pas ce que sera demain fait. Tout ce qu’on peut vous dire est qu’on fera de notre mieux pour rester des sœurs inséparables. Si cela arrive un jour, on saura que c’est le destin de Dieu. Toutefois, On est conscient qu’un jour ou l’autre on se séparera, car on peut avoir des complications, tomber malade voire quitter ce bas monde. Donc forcément, il y aura séparation. Mais tant qu’on vivra, on fera de notre mieux, on va redoubler d’efforts pour rester unies.
Khadija : Bien sur qu’on est très féministe
Maria : On veut être une référence de la nouvelle génération et une fierté pour les grandes personnes.
Deffa : On défendra les femmes, parce qu’on a tendance à entendre ce que les hommes disent. Voilà, nous sommes des hommes, on doit faire ceci ou cela et que vous les femmes, vous n’avez pas le droit de faire ce que vous voulez. Je ne sais pas sur quoi ils se basent pour dire que les femmes ne peuvent ni tout faire ni tout dire. Mais On encourage les femmes à bien s’imposer et à montrer leur savoir-faire. Je peux dire que c’est une mission pour nous de faire de la musique, car on ne fait pas uniquement de la musique pour faire danser des gens. Mais on lance des messages pour que les gens puissent s’engager et croire aux valeurs de la femme en général. Safari représente toutes les femmes du monde, c’est pour cela qu’on ne va pas se laisser faire. Il faut savoir s’imposer et marquer son territoire.
Jusqu’où vous comptez aller ?
Khadija : Bien sur que jusqu’à décrocher des disques d’or. On est quand même de l’ambition
Vous adoptez presque le même concept que celui du groupe Alif qu’on n’entend plus ?
Maria : Non je ne crois pas. On n’a rien contre le groupe Alif, parce qu’on ne les connaissait pas tellement, on était encore plus jeunes. Donc ce n’est pas le même concept, car Safari a fait des innovations. Je vous invite à revoir nos vidéos et vous remarquerez la présence de l’africanité. On voit maintenant des artistes qui imposent cette africanité dans leurs vidéos. Et je dirais tout cela c’est grâce à Safari. Même s’il y en avait avant, il n’y a que Safari qui a imposé ce style au Sénégal.
On dirait que vous faites votre propre promotion ?
Khadija: (Rires) Ha oui il faut le reconnaitre ! Ce n’est pas pour faire de la promo, mais c’est la réalité.
Deffa : On va dire avant que Safari ne vienne, on avait vu pas mal d’artistes qui se mettaient à la peau de Jennifer Lopez, Beyonce ou Rihanna.
Mais de notre coté, on a montré ce qu’on est, les valeurs de la femme africaine. C’est notre culture, on a voulu montrer qu’elle est riche et on y est impliqué et imposé au public.
Maria : Pour vous dire qu’on a raison, la vidéo du single « fighting » est sortie en 2009. C’est à partir de ce moment que des autres clips ont suivi et ont commencé à imiter ce concept africain.
Est-ce que c’est facile pour vous de chanter le style Pop et dance qui est une musique importée non avec la langue Wolof ?
Khadija : C’est difficile de poser sa voix sur la dance music en wolof, parce que ça va plus vite et ce n’est pas évident d’articuler en wolof. Aussi la dance est une musique qui est assez rapide et il fallait s’efforcer à ce que la voix soit concordante avec le tempo. Ce qui montre la difficulté qu’ont certains artistes qui sont plus à l’aise dans l’acoustique. C’est pourquoi on a souhaité être les premières.
Deffa : Si ce n’est pas dans le style musical, dites-vous que Safari c’est imposer dans le style accoutrement. Donc je dis chapeau à Safari !
On remarque qu’il ya des écarts entre ce que vous défendez et ce que vous portez présentement ?
Khadija : A vrai dire, nous ne sommes pas habillées en style africain présentement. Ce ne sont pas des accoutrements qu’on porte tous les jours, car on veut ressembler à tout le monde et nous sommes presque le seul groupe au Sénégal qui défend l’africanité. Ce n’est pas juste un style qu’on a adopté pour se démarquer, c’est quelque chose de réel en nous. Si on a les moyens, on va se battre pour l’imposer dans tous les domaines et aider les gens à s’habiller localement, pas seulement pour Safari mais pour l’Afrique. Ce n’est pas une chose qu’on peut changer du tic au tac, pour l’heure ce sont des messages qu’on essaie de faire passer. C’est un peu difficile quand même car l’habillement coute cher. Pourtant il y a des stylistes de talents qui peuvent user de ce concept afin que chacun puisse accéder à ces habits. Toutefois, ce qu’on peut dire qu’on est sur la bonne voie. Tout est possible.
Remontons un peu dans le temps. Dans quelles circonstances êtes-vous rencontrées toutes les trois ?
Maria : Khadija et moi, nous étions dans la même classe au lycée Maurice De la Fosse. C’est comme ça qu’nous nous sommes connues (Maria-Khadija). Après cela, elle m’a présentée à Deffa en tant que chanteuse. Tout est parti pour la création de Safari.
Khadija : Je tiens aussi à ajouter que c’est assez incroyable. On s’est connu en classe, c’était en 2005. Je me rappelle de ce jour -là, j’occupais le premier table-banc et soudain, j’entendais une voix qui murmurait derrière moi et cela me dérangeait un peu. Je m’étais retournée et j’ai vu une fille(Maria) en train de chantonner en plein cours. Cela m’avait marquée de la voir chanter alors que tout le monde était concentré. Alors j’ai fait un clin d’œil pour lui demander si elle allait bien (rire). Elle me regardait avec un sourire. Après quand on est sorti de la classe et on a fait la connaissance entre nous. Elle m’a dit qu’elle est chanteuse. Mais en ce moment je ne chantais pas. Je lui ai dit que c’était cool et que j’ai une amie (Deffa) chanteuse, à qui je vais la présenter et la faire écouter ses tubes. C’est ainsi que le groupe a été formé, pour vous dire que notre rencontre est venue de manière naturelle. On peut dire que c’est l’effet de la musique qui nous a unies.
Et vous comptez continuer à cheminer ensemble pour combien de temps ?
Khadija : Jusqu’à ce que Dieu le décide.
Deffa : On ne sait pas ce que sera demain fait. Tout ce qu’on peut vous dire est qu’on fera de notre mieux pour rester des sœurs inséparables. Si cela arrive un jour, on saura que c’est le destin de Dieu. Toutefois, On est conscient qu’un jour ou l’autre on se séparera, car on peut avoir des complications, tomber malade voire quitter ce bas monde. Donc forcément, il y aura séparation. Mais tant qu’on vivra, on fera de notre mieux, on va redoubler d’efforts pour rester unies.
Est-ce que vous croyez même à cette unité ?
Khadija : Parfois on évite d’entrer dans ce débat. N’oubliez pas qu’on est en Afrique et on a nos réalités en l’occurrence ce qu’on appelle « thiatt » et on y croit. C’est pour cela on veut faire nos choses en douceur. On ne va pas être là à dire que Safari ne va jamais s’éclater. Pour preuve beaucoup des gens (groupes de musique) l’avaient prédit et on a vu la suite.
Deffa : Quand on dit groupe, c’est parce qu’il y a au moins deux voire x nombre de personnes. Et chacune à sa personnalité, ses besoins qui lui sont spécifiques. Déjà on est deux à être mariées, mais n’empêche, on se comprend. Ma achaala !
Maria : Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on va faire de notre mieux pour garder la cohésion de notre groupe et faire la différence par rapport aux groupes .
Qu’est ce qui vous lie avec votre manager Mina Coulibaly ? Qu’est ce qui a fait que vous avez confiance en elle ?
Khadija : On est des femmes très féministes (pour ne pas dire sexiste). Si cela ne dépendait que de nous, les hommes ne s’impliqueraient pas dans ce que l’on fait. On veut que tout ce qui touche à Safari revienne à la femme. Si aujourd’hui on est là, c’est grâce à elle. C’est le travail qui nous lie mais avant tout c’est une sœur qu’on adore. Elle est hyper dynamique et très professionnelle.
A quand la sortie de l’album ?
Maria : ça sera au mois de septembre si tout se passe bien
Est-ce que vous avez envisagé de faire des collaborations ou bien c’est le nous dans nous ?
Khadija : Il y aura des featuring mais pour le moment on préfère ne pas citer de noms. On préfère garder le suspens pour l’instant.
Comment cela se passe au niveau des concerts ?
Khadija : On s’est retiré de la scène musicale il y a huit mois de cela dans le but de se consacrer sur notre prochain album. On espère revenir après la sortie de celui-ci.
Comment analysez-vous le marché de la musique au Sénégal ?
Maria : Au Sénégal la musique avance pour certains mais pour d’autre c’est le contraire. On ne sait pas ou se trouve le problème exactement. Peut être qu’il y a un problème d’organisation. Aussi on note l’absence de concerts. Cependant avec nouveau ministre, on espère que les choses vont s’améliorer.
Deffa : Pour dire vrai, est qu’on néglige la musique au Sénégal. Je pense qu’on nous a lâchées. Les sponsors ont préféré jeter leur argent dans la lutte. C’est comme s’ils ne croient pas sur ce que nous faisons. La musique n’est pas un jeu, c’est un métier dur et noble. C’est notre gagne-pain et on aime la pratiquer. Personnellement je trouve que c’est injuste.
A vous entendre parler, c’est comme si vous faites de la musique pour attirer les sponsors ?
Maria : Dans tout domaine on a besoin des sponsors pour avancer. Les médias ont besoin de sponsors, la lutte a besoin de sponsors comme la musique a besoin de sponsors.
D’où est ce que vous trouvez votre inspiration ?
Khadija : On s’inspire de tout ce qui se passe à travers la société, des faits divers, tout ce qui peut nous inspirer.
Maria : On observe le public et on en tire les éléments d’inspiration
Quelles sont vos références dans la musique ?
Khadija : On a beaucoup de références. On écoute tout ce que vous pouvez imaginer comme musique, on n’a pas de limite. Parfois on écoute des chansons dont on ignore le nom de l’auteur et cela me fait mal. Mais au Sénégal, je dirais que je suis fan de Ismael Lo (musicien), c’est mon papa. On aime aussi Angélique Kidjio (elle fait un clin d’œil à Maria puis elles s’éclatent de rire)
Deffa : Moi j’adore tous les artistes surtout ceux qui font de la bonne musique comme Bidew Bou Bess, Darra-J….
Khadija : Parfois on évite d’entrer dans ce débat. N’oubliez pas qu’on est en Afrique et on a nos réalités en l’occurrence ce qu’on appelle « thiatt » et on y croit. C’est pour cela on veut faire nos choses en douceur. On ne va pas être là à dire que Safari ne va jamais s’éclater. Pour preuve beaucoup des gens (groupes de musique) l’avaient prédit et on a vu la suite.
Deffa : Quand on dit groupe, c’est parce qu’il y a au moins deux voire x nombre de personnes. Et chacune à sa personnalité, ses besoins qui lui sont spécifiques. Déjà on est deux à être mariées, mais n’empêche, on se comprend. Ma achaala !
Maria : Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on va faire de notre mieux pour garder la cohésion de notre groupe et faire la différence par rapport aux groupes .
Qu’est ce qui vous lie avec votre manager Mina Coulibaly ? Qu’est ce qui a fait que vous avez confiance en elle ?
Khadija : On est des femmes très féministes (pour ne pas dire sexiste). Si cela ne dépendait que de nous, les hommes ne s’impliqueraient pas dans ce que l’on fait. On veut que tout ce qui touche à Safari revienne à la femme. Si aujourd’hui on est là, c’est grâce à elle. C’est le travail qui nous lie mais avant tout c’est une sœur qu’on adore. Elle est hyper dynamique et très professionnelle.
A quand la sortie de l’album ?
Maria : ça sera au mois de septembre si tout se passe bien
Est-ce que vous avez envisagé de faire des collaborations ou bien c’est le nous dans nous ?
Khadija : Il y aura des featuring mais pour le moment on préfère ne pas citer de noms. On préfère garder le suspens pour l’instant.
Comment cela se passe au niveau des concerts ?
Khadija : On s’est retiré de la scène musicale il y a huit mois de cela dans le but de se consacrer sur notre prochain album. On espère revenir après la sortie de celui-ci.
Comment analysez-vous le marché de la musique au Sénégal ?
Maria : Au Sénégal la musique avance pour certains mais pour d’autre c’est le contraire. On ne sait pas ou se trouve le problème exactement. Peut être qu’il y a un problème d’organisation. Aussi on note l’absence de concerts. Cependant avec nouveau ministre, on espère que les choses vont s’améliorer.
Deffa : Pour dire vrai, est qu’on néglige la musique au Sénégal. Je pense qu’on nous a lâchées. Les sponsors ont préféré jeter leur argent dans la lutte. C’est comme s’ils ne croient pas sur ce que nous faisons. La musique n’est pas un jeu, c’est un métier dur et noble. C’est notre gagne-pain et on aime la pratiquer. Personnellement je trouve que c’est injuste.
A vous entendre parler, c’est comme si vous faites de la musique pour attirer les sponsors ?
Maria : Dans tout domaine on a besoin des sponsors pour avancer. Les médias ont besoin de sponsors, la lutte a besoin de sponsors comme la musique a besoin de sponsors.
D’où est ce que vous trouvez votre inspiration ?
Khadija : On s’inspire de tout ce qui se passe à travers la société, des faits divers, tout ce qui peut nous inspirer.
Maria : On observe le public et on en tire les éléments d’inspiration
Quelles sont vos références dans la musique ?
Khadija : On a beaucoup de références. On écoute tout ce que vous pouvez imaginer comme musique, on n’a pas de limite. Parfois on écoute des chansons dont on ignore le nom de l’auteur et cela me fait mal. Mais au Sénégal, je dirais que je suis fan de Ismael Lo (musicien), c’est mon papa. On aime aussi Angélique Kidjio (elle fait un clin d’œil à Maria puis elles s’éclatent de rire)
Deffa : Moi j’adore tous les artistes surtout ceux qui font de la bonne musique comme Bidew Bou Bess, Darra-J….
Qu’est ce qui a changé en vous depuis que vos singles ont commencé à faire du buzz ?
Khadija : Pas grande chose, on est des artistes qui sont en train de se faire un nom. Voila, on reste les mêmes. Ce qui a pour nous a changé de manière positive, c’est la chance qu’on a. Parce que ce n’est pas évident de sortir deux singles et que des gens vous prêtent attention. C’est un changement positif qui nous a ouverts beaucoup de portes. En ce qui concerne notre personnalité rien n’a évolué.
Que pensez-vous de la loi sur la parité ?
Khadija : C’est une loi formidable parce que la femme, c’est le noyau de la société. Tout vient de la femme et tout retourne à la femme. C’est très important qu’on ait voté cette loi afin que les femmes prennent beaucoup décisions dans les instances. Donc je les soutiens à 100% et les invite à aller de l’avant.
Maria : Je pense que les hommes n’acceptent pas la parité. Pour eux, seuls les hommes peuvent être ministres, voire président. Ils ne comprennent pas que là où un homme peut devenir ministre ou président, la femme peut l’être.
Deffa : Pour moi c’est une bonne idée, parce que c’est révolu le temps ou la femme reste au foyer pour s’occuper des ménages. Je me dis que la femme est l’être la plus fatiguée au monde, c’est elle qui met au monde, c’est elle qui porte les bébés qui deviennent dés fois ministres ou députés. Alors pourquoi la femme n’a pas sa place dans les grandes instances de décision ? Alors qu’on réfléchit comme tout le monde, on travaille, on lutte contre la vie est chère. Je pense que comme Les hommes travaillent nous aussi les femmes, nous devons travailler dans le but de rapporter un surplus à la maison.
Interview réalisée par Cheikh Coka Camara
Khadija : Pas grande chose, on est des artistes qui sont en train de se faire un nom. Voila, on reste les mêmes. Ce qui a pour nous a changé de manière positive, c’est la chance qu’on a. Parce que ce n’est pas évident de sortir deux singles et que des gens vous prêtent attention. C’est un changement positif qui nous a ouverts beaucoup de portes. En ce qui concerne notre personnalité rien n’a évolué.
Que pensez-vous de la loi sur la parité ?
Khadija : C’est une loi formidable parce que la femme, c’est le noyau de la société. Tout vient de la femme et tout retourne à la femme. C’est très important qu’on ait voté cette loi afin que les femmes prennent beaucoup décisions dans les instances. Donc je les soutiens à 100% et les invite à aller de l’avant.
Maria : Je pense que les hommes n’acceptent pas la parité. Pour eux, seuls les hommes peuvent être ministres, voire président. Ils ne comprennent pas que là où un homme peut devenir ministre ou président, la femme peut l’être.
Deffa : Pour moi c’est une bonne idée, parce que c’est révolu le temps ou la femme reste au foyer pour s’occuper des ménages. Je me dis que la femme est l’être la plus fatiguée au monde, c’est elle qui met au monde, c’est elle qui porte les bébés qui deviennent dés fois ministres ou députés. Alors pourquoi la femme n’a pas sa place dans les grandes instances de décision ? Alors qu’on réfléchit comme tout le monde, on travaille, on lutte contre la vie est chère. Je pense que comme Les hommes travaillent nous aussi les femmes, nous devons travailler dans le but de rapporter un surplus à la maison.
Interview réalisée par Cheikh Coka Camara