Extraits :
Vous aviez parlé de dérive monarchique au Sénégal. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde au tour de ça ?
J’avais alerté très tôt le peuple sénégalais lors du gigantesque complot dont j’ai fait l’objet en 2004 et même bien avant ça sur le fait qu’il y avait une dévolution monarchique du pouvoir. J’ai rappelé, récemment lorsque les gens pensaient que Wade avait renoncé à son projet, que quand il lui resterait une source de vie et un milligramme de pouvoir il ne renoncera à son projet de dévolution dynastique. Il vient de me donner raison dans une interview parue dans le journal La Croix où il précise que même après son dernier souffle de vie, il ne renoncerait pas à son projet.
Vous disiez cela par prémonition ou par connaissance de l’homme et de sa famille parce que vous faisiez partie de ses collaborateurs ?
C’est par vécu. De 2000 à 2004, personne n’a entendu parler du fils biologique du président parce qu’il était à sa place. Tant que j’étais là, je bénéficiais de la légitimité historique, de la confiance et de l’affection du chef de l’Etat. Il n’affichait pas ses ambitions, mais naturellement,
étant la principale gêne, m’éliminer devenait un objectif politique pour que le fils d’emprunt cède la place au fils biologique.
Vous aviez parlé de dérive monarchique au Sénégal. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde au tour de ça ?
J’avais alerté très tôt le peuple sénégalais lors du gigantesque complot dont j’ai fait l’objet en 2004 et même bien avant ça sur le fait qu’il y avait une dévolution monarchique du pouvoir. J’ai rappelé, récemment lorsque les gens pensaient que Wade avait renoncé à son projet, que quand il lui resterait une source de vie et un milligramme de pouvoir il ne renoncera à son projet de dévolution dynastique. Il vient de me donner raison dans une interview parue dans le journal La Croix où il précise que même après son dernier souffle de vie, il ne renoncerait pas à son projet.
Vous disiez cela par prémonition ou par connaissance de l’homme et de sa famille parce que vous faisiez partie de ses collaborateurs ?
C’est par vécu. De 2000 à 2004, personne n’a entendu parler du fils biologique du président parce qu’il était à sa place. Tant que j’étais là, je bénéficiais de la légitimité historique, de la confiance et de l’affection du chef de l’Etat. Il n’affichait pas ses ambitions, mais naturellement,
étant la principale gêne, m’éliminer devenait un objectif politique pour que le fils d’emprunt cède la place au fils biologique.