Dans le massif des Ifoghas, au Nord-Mali, un peloton du deuxième régiment étranger de parachutistes (REP) poursuit son offensive contre les djihadistes. Mardi 12 mars, dès 9h30, les premiers tirs retentissent. La température atteint déjà 45°C et les sacs des militaires pèsent près de 50 kg.
De violents combats s’ensuivent entre les légionnaires et les combattants islamistes retranchés dans les failles du relief. En quelques secondes, les islamistes sont réduits au silence. Bilan : quatre morts côté djihadiste. Aucune victime n’est à déplorer parmi les soldats français.
"Un prisonnier, une source précieuse pour le renseignement"
Parmi les corps se trouve un survivant, un adolescent. Terrorisé, il avance vers les militaires et finit par trébucher sur le corps de l’un de ses compagnons d'armes. Il est blessé au bras gauche.
Sur ordre du sergent, l’enfant-soldat enlève ses vêtements pour montrer qu’il n’est pas ceinturé d’explosifs. Puis, le militaire lui offre à boire, et finit par lui faire la morale.
Escorté, le prisonnier est transféré sur la base du commando avant d'être évacué vers l'état-major basé à Tessalit. "C'est une source précieuse pour le renseignement", avance un légionnaire.
"D'ici à trois semaines, ce territoire sera complètement visité"
Pour l'heure, aucune trace des otages français. La conquête des Ifoghas, considéré comme un bastion des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ne fait que commencer.
"Nous poursuivons la libération de ce territoire quasiment mètre par mètre", a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le quotidien Le Monde daté du mardi 12 mars. "Il y aura sûrement d'autres combats violents. D'ici à trois semaines, si tout se passe comme prévu, ce territoire sera complètement visité."
Le calendrier avancé par le ministre de la Défense dans le quotidien coïncide avec la date du début du retrait des troupes françaises déployées au Mali prévu pour avril, comme l'a annoncé François Hollande le 6 mars dernier.
De violents combats s’ensuivent entre les légionnaires et les combattants islamistes retranchés dans les failles du relief. En quelques secondes, les islamistes sont réduits au silence. Bilan : quatre morts côté djihadiste. Aucune victime n’est à déplorer parmi les soldats français.
"Un prisonnier, une source précieuse pour le renseignement"
Parmi les corps se trouve un survivant, un adolescent. Terrorisé, il avance vers les militaires et finit par trébucher sur le corps de l’un de ses compagnons d'armes. Il est blessé au bras gauche.
Sur ordre du sergent, l’enfant-soldat enlève ses vêtements pour montrer qu’il n’est pas ceinturé d’explosifs. Puis, le militaire lui offre à boire, et finit par lui faire la morale.
Escorté, le prisonnier est transféré sur la base du commando avant d'être évacué vers l'état-major basé à Tessalit. "C'est une source précieuse pour le renseignement", avance un légionnaire.
"D'ici à trois semaines, ce territoire sera complètement visité"
Pour l'heure, aucune trace des otages français. La conquête des Ifoghas, considéré comme un bastion des groupes islamistes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ne fait que commencer.
"Nous poursuivons la libération de ce territoire quasiment mètre par mètre", a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le quotidien Le Monde daté du mardi 12 mars. "Il y aura sûrement d'autres combats violents. D'ici à trois semaines, si tout se passe comme prévu, ce territoire sera complètement visité."
Le calendrier avancé par le ministre de la Défense dans le quotidien coïncide avec la date du début du retrait des troupes françaises déployées au Mali prévu pour avril, comme l'a annoncé François Hollande le 6 mars dernier.