En effet, le rapport révèle que pour « un coût d ́investissement de 138 milliards FCfa, la subvention de l ́Etat s ́élève a 77,6 milliards FCfa contre 61 milliards FCfa qui représente l’apport de Eiffage ».
Ce qui constitue un grand déséquilibre entre le montant de la subvention publique et le montant du financement prive. D’après toujours le rapport, Eiffage n ́a investi que 20,8 milliards de FCfa en fonds propres, le reste de sa contribution financière étant pris en charge par les partenaires privés, notamment les banques. En plus de cet investissement, l’Etat du Sénégal apporte un concours financier sous forme de subvention d'investissement à hauteur de 77 673 025 000 FCfa, qui est sujet à des pénalités en cas de retard dans la mise a disposition des fonds qui, elle, se situe entre 10% et 15%.
Par ailleurs, le rapport révèle que le niveau élevé de la subvention de l ́Etat combiné à d’autres aspects du contrat de concession comme le niveau élevé des tarifs, montre clairement que le concessionnaire a été avantagé par rapport a l ́Etat. Qui plus est, il ressort de l’analyse financière, une augmentation des recettes qui s’explique par la hausse du trafic qui dépasse les prévisions les plus optimistes.
Les experts du Ccuap ont relève également des charges d’exploitation de 56.526 millions FCfa à la fin alors qu’il était prévu un montant de 36.652 millions FCfa, soit une hausse de 19.874 millions FCfa.
Face à cette situation, ils exigent des explications de la part des autorités de la SECAA Sa. Sur un chiffre d’affaires de 143.757 millions FCfa, ils évaluent les charges d’exploitation à 56.526 millions FCfa, des impôts et taxes à 28.021 millions de FCfa et la masse salariale à 5.100 millions FCfa. D’ou un bénéfice de 10.677 millions de FCfa. Suffisant pour que les experts (initiateurs de ce rapport) soutiennent que «l’ingénierie financière d’Eiffage SA est classique et banale, et la firme tire son profit non pas sur le résultat net, mais sur les charges d’exploitation, avec les types d’investissements qu’elle propose a l’autorité ».
Ce qui revient à dire que les autorités de SECAA Sa proposent les investissements à faire à l’Etat, qui se contente de les valider.
L’As
Ce qui constitue un grand déséquilibre entre le montant de la subvention publique et le montant du financement prive. D’après toujours le rapport, Eiffage n ́a investi que 20,8 milliards de FCfa en fonds propres, le reste de sa contribution financière étant pris en charge par les partenaires privés, notamment les banques. En plus de cet investissement, l’Etat du Sénégal apporte un concours financier sous forme de subvention d'investissement à hauteur de 77 673 025 000 FCfa, qui est sujet à des pénalités en cas de retard dans la mise a disposition des fonds qui, elle, se situe entre 10% et 15%.
Par ailleurs, le rapport révèle que le niveau élevé de la subvention de l ́Etat combiné à d’autres aspects du contrat de concession comme le niveau élevé des tarifs, montre clairement que le concessionnaire a été avantagé par rapport a l ́Etat. Qui plus est, il ressort de l’analyse financière, une augmentation des recettes qui s’explique par la hausse du trafic qui dépasse les prévisions les plus optimistes.
Les experts du Ccuap ont relève également des charges d’exploitation de 56.526 millions FCfa à la fin alors qu’il était prévu un montant de 36.652 millions FCfa, soit une hausse de 19.874 millions FCfa.
Face à cette situation, ils exigent des explications de la part des autorités de la SECAA Sa. Sur un chiffre d’affaires de 143.757 millions FCfa, ils évaluent les charges d’exploitation à 56.526 millions FCfa, des impôts et taxes à 28.021 millions de FCfa et la masse salariale à 5.100 millions FCfa. D’ou un bénéfice de 10.677 millions de FCfa. Suffisant pour que les experts (initiateurs de ce rapport) soutiennent que «l’ingénierie financière d’Eiffage SA est classique et banale, et la firme tire son profit non pas sur le résultat net, mais sur les charges d’exploitation, avec les types d’investissements qu’elle propose a l’autorité ».
Ce qui revient à dire que les autorités de SECAA Sa proposent les investissements à faire à l’Etat, qui se contente de les valider.
L’As