L’exposé intitulée "Mission Dakar-Djibouti 1931-1933" retrace les conditions dans lesquelles, beaucoup d'œuvres africaines, - 3000 objets, 6000 spécimens naturalistes, 3000 photographies, 300 manuscrits, environ 50 restes humains, une vingtaine d'enregistrements et plus de 10000 fiches de terrain - ont été volées lors de la colonisation dans la mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti, qui a traversé 14 pays.
Parmi les œuvres rassemblées de cette exposition figurent des masques, des photographies, des statuettes, des tenues traditionnelles, des instruments de musique, etc. Beaucoup de ces objets avaient également une fonction spirituelle avant d’être soit achetés à vil prix, réquisitionnés ou volés.
L’expo rappelle que de Dakar, à Djibouti, en passant par le Mali, le Togo, le Cameroun, la Mission au début du siècle dernier symbolisait la domination coloniale ainsi que sa volonté de négation de la dignité humaine. Dans une vidéo de l’exposition, la cinéaste sénégalaise Alice Diop rappelle le degré de déchirement des peuples qui ont été victimes d’un pillage systématique sans nul autre pareil. Elle insiste également au sujet de l’ouvrage majeur. « L’Afrique fantôme » de Michel Leiris, un des membres de l’équipée de 1931. Dans le livre, le secrétaire de la mission Dakar-Djibouti, retrace les relations entre colonisés et coloniaux ainsi que les conditions d'enquêtes et de collectes mais ignore ou fait semblant d’ignorer des pans entiers de la douleur de l’arrachement qui a prévalu lors du pillage de ces objets à la valeur symbolique.
L’intérêt de l’exposition réside aussi dans la dernière partie qui remet du contexte sur l’arrivée des objets en France, en précisant par des artistes, chercheurs et intellectuels africains contemporains, autant que faire se peut ce qui a été volé, acheté ou reçu en cadeau de chefs coutumiers désireux de s’attirer les faveurs du colon.
Les contre-enquêtes, qui ont été à la base de l’expo du Quai Branly, sont menées conjointement par une dizaine de scientifiques africains et français. Leur objectif est de retracer les conditions d'acquisition et de collecte du patrimoine africain en Europe, afin de raconter une vérité plus exhaustive du fait colonial.
Il s’agit, dans le contexte du débat sur la restitution qui se poursuit, un bel exemple de coopération culturelle franco-africaine pour la réhabilitation du patrimoine africain volé durant la colonisation.
Parmi les œuvres rassemblées de cette exposition figurent des masques, des photographies, des statuettes, des tenues traditionnelles, des instruments de musique, etc. Beaucoup de ces objets avaient également une fonction spirituelle avant d’être soit achetés à vil prix, réquisitionnés ou volés.
L’expo rappelle que de Dakar, à Djibouti, en passant par le Mali, le Togo, le Cameroun, la Mission au début du siècle dernier symbolisait la domination coloniale ainsi que sa volonté de négation de la dignité humaine. Dans une vidéo de l’exposition, la cinéaste sénégalaise Alice Diop rappelle le degré de déchirement des peuples qui ont été victimes d’un pillage systématique sans nul autre pareil. Elle insiste également au sujet de l’ouvrage majeur. « L’Afrique fantôme » de Michel Leiris, un des membres de l’équipée de 1931. Dans le livre, le secrétaire de la mission Dakar-Djibouti, retrace les relations entre colonisés et coloniaux ainsi que les conditions d'enquêtes et de collectes mais ignore ou fait semblant d’ignorer des pans entiers de la douleur de l’arrachement qui a prévalu lors du pillage de ces objets à la valeur symbolique.
L’intérêt de l’exposition réside aussi dans la dernière partie qui remet du contexte sur l’arrivée des objets en France, en précisant par des artistes, chercheurs et intellectuels africains contemporains, autant que faire se peut ce qui a été volé, acheté ou reçu en cadeau de chefs coutumiers désireux de s’attirer les faveurs du colon.
Les contre-enquêtes, qui ont été à la base de l’expo du Quai Branly, sont menées conjointement par une dizaine de scientifiques africains et français. Leur objectif est de retracer les conditions d'acquisition et de collecte du patrimoine africain en Europe, afin de raconter une vérité plus exhaustive du fait colonial.
Il s’agit, dans le contexte du débat sur la restitution qui se poursuit, un bel exemple de coopération culturelle franco-africaine pour la réhabilitation du patrimoine africain volé durant la colonisation.