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Exportation de produits horticoles et aquacoles: Le Sénégal, deuxième fournisseur en maïs doux du marché européen

L’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat (APIX) a organisé, mercredi dernier, un atelier sur le thème : Promotion des filières et investissement national. Une occasion pour sensibiliser les opérateurs sur les opportunités existantes afin de favoriser les investissements privés dans les domaines de l’horticulture et de l’aquaculture.


Rédigé par leral.net le Samedi 1 Décembre 2012 à 22:31 | | 0 commentaire(s)|

Exportation de produits horticoles et aquacoles: Le Sénégal, deuxième fournisseur en maïs doux du marché européen
« Le Sénégal est le deuxième fournisseur du marché européen en maïs doux avec une production de près de 7 000 tonnes avec un seul principal producteur exportateur de type agro-industriel alors que la demande européenne est estimée à 20 700 tonnes », informe l’APIX.
Ces chiffres sont réconfortants, mais elles ne reflètent pas totalement la production sénégalaise dans la filière horticole. Elle se situe à 53 000 tonnes en 2011, « Ce qui reste relativement faible ». En outre, le Sénégal n’exporte pas trop de produits aquacoles. Selon Moustapha Diop, responsable marketing, la production aquacole se limite au marché domestique. L’exportation commencera ultérieurement. Il renseigne que « les pouvoirs publics et des structures tels que l’Aagence Nationale de l’Aquaculture (ANA) sont en train de voir les voies et moyens de dynamiser plus l’offre sénégalaise sur les produits aquacoles. La production était au tour de 340 tonnes pour la campagne passée. »
Appui de l’APIX sur l’exportation de mais doux : entreprises exportatrices défiscalisées
L’APIX consacre un appui institutionnel aux investisseurs. C’est tout un ensemble, l’accompagnement va de la phase de création de l’entreprise (en 48 heures), délivrance NINEA (numéro d’identification national des entreprises et associations), du registre de commerce et du statut. Ensuite cela va beaucoup plus loin, Moustapha Diop martèle que « pour les entreprises totalement exportatrice ou partiellement exportatrice à 80% de leur chiffre d’affaires. Ils sont carrément défiscalisés, ils ne paient que 15% d’impôt sur les sociétés par an. Ils ne payent pas de TVA sur les matières premières, ni de droit de douane sur le matériel de production et d’équipement. »
Apport des secteurs horticole et aquacole dans l’économie nationale
Le Sénégal a importé au courant de l’année 2011 une valeur de 33 milliards de F CFA en produits horticoles et a exporté une valeur de 22 milliards F CFA. L’APIX veut compenser ce déséquilibre. Selon Diène Farba SARR, directeur général de l’APIX, il y a des grappes porteuses de croissance dans la stratégie de croissance accélérée. Parmi celles-ci figure l’agro-industrie, qui peut participer à équilibrer la balance commerciale qui est « déficitaire d’une manière chronique ». « En boostant ces deux secteurs, on pourra quand même mettre à niveau cette balance commerciale qui est déficitaire depuis l’indépendance », ajoute t-il.
Dans les exposés, Ndiasse Ngom chef service agriculture agro-industrie et pêche de l’agence sénégalaise des exportations (ASEPEX) est revenu sur la certification. Il explique entre autre que « c’est d’abord un visa d’entrée dans certains marchés. C’est aussi une garantie pour le consommateur que l’entreprise fait des produits conformes à la qualité attendue et à l’utilisation prévue. »
Il est ensuite revenu sur l’importance de la certification. Selon Ndiassé NGOM, ceux qui ne respectent pas la certification sont exclus de facto par les marchés. L’ASEPEX, de son côté, les accompagne pour avoir cette certification et pour mieux renforcer leur positionnement sur les marchés. Ce soutien concerne les entreprises qui évoluent dans l’horticulture, avec par exemple la certification de type Global G.A.P, qui est presque une obligation exigée sur les marchés internationaux.
S .B DIALLO Senecoplus