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Extension de l’offre de soins pour le diabète: deux centres prévus à Kaolack et Diourbel pour soulager les 123 000 diabétiques du Sénégal

Rédigé par leral.net le Lundi 10 Avril 2017 à 11:48 | | 0 commentaire(s)|

Pas moins de 123 000 personnes vivent avec le diabète en 2015. Et le ministère de la Santé et de l’Action sociale semble déterminé à prendre les devants. En effet, deux centres de diabétologie sont prévus bientôt à Kaolack et Diourbel.


Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a signé, dans les locaux de ladite structure, un mémorandum qui débouchera à la matérialisation de deux centres de diabétologie à Kaolack et à Diourbel. Ces structures intègrent le projet « Base de Pyramide (BOP) » et le programme « Changing Diabète in Children ».

Parlant de cet engagement, Jean Paul Digy, vice-président de Corporate Novo Nordisk Région Afrique, a indiqué que ces initiatives offriront l’accès aux soins du diabète et à l’insuline gratuite pour les enfants atteints de diabète de type 1 enrôlés dans le projet jusqu’à l’âge de 18 ans et faciliteront l’accès aux soins du diabète pour les travailleur a faible revenu.

Cette coopération vise également l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) au Sénégal. « Changing Diabètes in Children établira plusieurs cliniques du diabète et y formera des médecins. Le projet de la base de la Pyramide (BOP) en fera de même avec des centres d’excellence en dehors de Dakar, cette année », a dit Jean Paul Digy.

En 2040 le Sénégal devrait compter 300 000 diabétiques

"C’est une manière de décentraliser le traitement et de permettre de détecter non seulement la totalité des diabétiques, mais aussi de fournir des soins de qualité à l’ensemble des malades, en veillant en même temps au suivi", a-t-il ajouté, en annonçant que, « ce mémorandum aboutira aussi à la construction de centres de diabétologie à Kaolack et à Diourbel ».

Se réjouissant d’une telle opportunité, Mme Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale a déclaré : « il existe des petites unités dans les différentes régions. Seulement, il faut des centres de référence dignes de ce nom pour mieux réussir la décentralisation du traitement du diabète ».

D’après elle, à travers ce programme, il s’agira de former d’avantage de médecins pour mieux booster les chances de dépistage précoce qui joue un rôle majeur dans la suivi et le traitement. Et de dire, « car plus la maladie est très tôt détectée ; plus le traitement est moins compliqué. D’où la nécessité d’intégrer la direction de l’Action sociale dans la lutte, comme le diabète a besoin de bénéficier de la Couverture maladie universelle ».

"Il faut que le diabète soit une maladie comme les autres pour qu'à l’image des autres pays, les diabétiques du Sénégal puissent avoir une espérance de vie égale à celle de tous les autres", préconise-t-elle.

Une posture qui va certainement rassurer les malades du diabète. Car d’après la Fédération internationale de diabétiques, en 2015, au Sénégal, pas moins de 123 000 personnes vivaient avec le diabète. Ce nombre, d’après la Fédération, devrait augmenter de 146% d’ici 2040, pour atteindre 300 000 personnes.

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