La Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal appelle, dans une déclaration en date du 21 janvier, à une marche nationale contre les « violences du pouvoir et à la mobilisation de toutes les forces démocratiques autour d’un large Front pour la défense de la démocratie afin de faire barrage au régime de terreur des Wade et de mettre un terme à la culture de l’impunité et au déni de justice »
Pour les leaders de l’opposition significative, « les Sénégalais doivent de même être rapidement édifiés sur tous les cas récents ou passés de violences restés impunis ». C’est pourquoi la Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal « exhorte tous les patriotes, où qu’ils se trouvent, les militants des droits de l’homme, les organisations politiques et toutes les personnalités œuvrant pour la défense des libertés à s’organiser en vue d’exiger du Gouvernement l’ouverture d’une enquête sur ces affaires et leur rapide élucidation ».
Devoir de vigilance
Les opposants au régime du Président Wade « engagent ses partis membres à rester solidaires et vigilants pour défendre leurs droits et libertés et pour déjouer toutes les tentatives de violences et d’intimidation du régime de Wade et du PDS ».
La Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal « demande à l’ensemble des partis membres de prolonger son initiative, notamment par des déclarations et l’appui de leurs militants et de leurs organisations de femmes et de jeunes, à la mise sur pied et à l’animation de groupes de résistance larges et forts contre les violences de Wade et de ses affidés ».
Un danger pour le pays
Me Abdoulaye et son régime sont devenus, selon Benno, un « véritable danger pour notre pays, un vecteur manifeste de violence, qui menace la cohésion et la stabilité de la nation, faisant planer un risque d’affrontements entre son clan affairiste et la communauté nationale ». D’autant plus que « lui-même et son Parti-Etat multiplient les agressions verbales ou physiques et autres provocations violentes, à l’occasion de manifestations légales et pacifiques organisées tant par des partis politiques de l’opposition que par de simples citoyens mécontents »
La chronologie des actes de violences
Et les leaders de revenir sur ces violences : « le samedi 2 janvier 2010, alors qu’il se rendait à un meeting dans la ville de Pikine, le président de l’APR et son cortège ont subi de violentes attaques, revendiquées par des militants du PDS ». Le lundi 11 janvier 2010, au cours d’une rencontre sur l’énergie, « un ministre de Wade s’en est pris violemment au leader de l’AFP, portant sur lui des accusations aussi gratuites que grossières ». Le mercredi 13 Janvier 2010, lors de la rentrée des cours et tribunaux, « faisant fi du caractère solennel du moment, Wade a livré une violente attaque contre le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, lui reprochant à tort d’avoir mis le doigt sur la corruption prévalant dans certains milieux de la magistrature ». Le Dimanche 17 janvier 2010, ce fut le tour du meeting de jeunes du PS, à la « Promenade des Thiessois »,de « faire face à l’assaut des forces déchaînées du PDS, qui ont mis le feu à la tribune officielle, occupée par les principaux dirigeants du PS ».
Atteinte intolérable aux droits humains fondamentaux
L’opposition significative constate que la « répétition de telles violences verbales ou agressions criminelles, perpétrées par Wade ou par des nervis à la solde du pouvoir contre des responsables de l’opposition politique, de la société civile, d’organisations professionnelles et de la presse en particulier, représente une atteinte intolérable aux droits humains fondamentaux ». Ces attentats constituent, de surcroît, une menace directe contre l’ordre public et la paix civile, dont la gravité et le caractère scandaleux résultent de l’impunité garantie à leurs auteurs !, note la même source.
L’Etat veut créer une situation de confusion
Pour Benno, outre l’évidente et vaine tentative d’intimidation, les dessous inavouables des agressions répétées du régime de Wade contre des figures de proue de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal sont manifestes : il s’agit de « créer une situation de confusion favorable à un attentat contre l’intégrité physique de leaders de Bennoo Siggil Senegaal ou atteindre leur honorabilité en les discréditant devant l’opinion » Mais , en vérité , selon l’opposition, « c’est parce qu’il a fini de faire la preuve de son incapacité à apporter des réponses adéquates à la profonde crise politique , économique et sociale, aggravée par son incurie, qui affecte durement les populations, que le pouvoir a aujourd’hui systématiquement recours au levier de la violence, propre aux régimes minoritaires et à bout de souffle ».
Les exemples d’impunité
La Conférence des leaders explique que le plan de liquidation de Talla Sylla a échoué. La démarche de musèlement de certaines rédactions, n’a pas abouti au résultat escompté. L’agression contre les journalistes Karamoko Thioune et Boubacar Cambell Dieng et les saccages des journaux L’AS, 24H CHRONO et WALF sont jusqu’ici restés impunis. La tentative de réduire au silence certains leaders politiques dont Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Ousmne Tanor Dieng et Moustapha Niasse, par leur arrestation à la veille de l’élection présidentielle de Février 2007, s’est soldée par un revers. La manoeuvre aussi grossière que brutale du pouvoir de déstabiliser et de liquider AJ/PADS et son leader Landing Savané n’a pas réussi, note la source.
Logique d’intimidation
Mais « l’opinion doit bien maintenant se rendre à l’évidence que le régime de Wade s’est résolument inscrit dans une logique d’intimidation en vue de réduire au silence tous ceux qui ont librement choisi de lui résister, en déjouant son plan devenu manifeste de dévolution dynastique du pouvoir »
Le temps de la riposte
L’opposition est convaincue que « si aucune riposte n’est immédiatement exercée sur les tenants du pouvoir, les cas de violences et de forfaiture risquent de se multiplier gravement à l’approche des échéances électorales » En tout état de cause, les patriotes et les démocrates sénégalais ne « peuvent se satisfaire de la position actuelle du Gouvernement qui reste sourd à toutes plaintes devant tous ces cas flagrants de violences et demeure muet devant les graves atteintes aux libertés des citoyens »
Pour le sinistre incendie criminel de Thiès, revendiqué à haute voix par un militant déclaré du PDS, l’Etat, selon l’opposition, doit immédiatement déployer toutes actions propres à faire jaillir la vérité. Les sénégalais et les organisations de défense des droits de l’homme « doivent sur cette affaire exiger du gouvernement du Sénégal qu’il situe les responsabilités et fasse sanctionner les coupables ».
Pour les leaders de l’opposition significative, « les Sénégalais doivent de même être rapidement édifiés sur tous les cas récents ou passés de violences restés impunis ». C’est pourquoi la Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal « exhorte tous les patriotes, où qu’ils se trouvent, les militants des droits de l’homme, les organisations politiques et toutes les personnalités œuvrant pour la défense des libertés à s’organiser en vue d’exiger du Gouvernement l’ouverture d’une enquête sur ces affaires et leur rapide élucidation ».
Devoir de vigilance
Les opposants au régime du Président Wade « engagent ses partis membres à rester solidaires et vigilants pour défendre leurs droits et libertés et pour déjouer toutes les tentatives de violences et d’intimidation du régime de Wade et du PDS ».
La Conférence des Leaders de Bennoo Siggil Senegaal « demande à l’ensemble des partis membres de prolonger son initiative, notamment par des déclarations et l’appui de leurs militants et de leurs organisations de femmes et de jeunes, à la mise sur pied et à l’animation de groupes de résistance larges et forts contre les violences de Wade et de ses affidés ».
Un danger pour le pays
Me Abdoulaye et son régime sont devenus, selon Benno, un « véritable danger pour notre pays, un vecteur manifeste de violence, qui menace la cohésion et la stabilité de la nation, faisant planer un risque d’affrontements entre son clan affairiste et la communauté nationale ». D’autant plus que « lui-même et son Parti-Etat multiplient les agressions verbales ou physiques et autres provocations violentes, à l’occasion de manifestations légales et pacifiques organisées tant par des partis politiques de l’opposition que par de simples citoyens mécontents »
La chronologie des actes de violences
Et les leaders de revenir sur ces violences : « le samedi 2 janvier 2010, alors qu’il se rendait à un meeting dans la ville de Pikine, le président de l’APR et son cortège ont subi de violentes attaques, revendiquées par des militants du PDS ». Le lundi 11 janvier 2010, au cours d’une rencontre sur l’énergie, « un ministre de Wade s’en est pris violemment au leader de l’AFP, portant sur lui des accusations aussi gratuites que grossières ». Le mercredi 13 Janvier 2010, lors de la rentrée des cours et tribunaux, « faisant fi du caractère solennel du moment, Wade a livré une violente attaque contre le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, lui reprochant à tort d’avoir mis le doigt sur la corruption prévalant dans certains milieux de la magistrature ». Le Dimanche 17 janvier 2010, ce fut le tour du meeting de jeunes du PS, à la « Promenade des Thiessois »,de « faire face à l’assaut des forces déchaînées du PDS, qui ont mis le feu à la tribune officielle, occupée par les principaux dirigeants du PS ».
Atteinte intolérable aux droits humains fondamentaux
L’opposition significative constate que la « répétition de telles violences verbales ou agressions criminelles, perpétrées par Wade ou par des nervis à la solde du pouvoir contre des responsables de l’opposition politique, de la société civile, d’organisations professionnelles et de la presse en particulier, représente une atteinte intolérable aux droits humains fondamentaux ». Ces attentats constituent, de surcroît, une menace directe contre l’ordre public et la paix civile, dont la gravité et le caractère scandaleux résultent de l’impunité garantie à leurs auteurs !, note la même source.
L’Etat veut créer une situation de confusion
Pour Benno, outre l’évidente et vaine tentative d’intimidation, les dessous inavouables des agressions répétées du régime de Wade contre des figures de proue de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal sont manifestes : il s’agit de « créer une situation de confusion favorable à un attentat contre l’intégrité physique de leaders de Bennoo Siggil Senegaal ou atteindre leur honorabilité en les discréditant devant l’opinion » Mais , en vérité , selon l’opposition, « c’est parce qu’il a fini de faire la preuve de son incapacité à apporter des réponses adéquates à la profonde crise politique , économique et sociale, aggravée par son incurie, qui affecte durement les populations, que le pouvoir a aujourd’hui systématiquement recours au levier de la violence, propre aux régimes minoritaires et à bout de souffle ».
Les exemples d’impunité
La Conférence des leaders explique que le plan de liquidation de Talla Sylla a échoué. La démarche de musèlement de certaines rédactions, n’a pas abouti au résultat escompté. L’agression contre les journalistes Karamoko Thioune et Boubacar Cambell Dieng et les saccages des journaux L’AS, 24H CHRONO et WALF sont jusqu’ici restés impunis. La tentative de réduire au silence certains leaders politiques dont Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Ousmne Tanor Dieng et Moustapha Niasse, par leur arrestation à la veille de l’élection présidentielle de Février 2007, s’est soldée par un revers. La manoeuvre aussi grossière que brutale du pouvoir de déstabiliser et de liquider AJ/PADS et son leader Landing Savané n’a pas réussi, note la source.
Logique d’intimidation
Mais « l’opinion doit bien maintenant se rendre à l’évidence que le régime de Wade s’est résolument inscrit dans une logique d’intimidation en vue de réduire au silence tous ceux qui ont librement choisi de lui résister, en déjouant son plan devenu manifeste de dévolution dynastique du pouvoir »
Le temps de la riposte
L’opposition est convaincue que « si aucune riposte n’est immédiatement exercée sur les tenants du pouvoir, les cas de violences et de forfaiture risquent de se multiplier gravement à l’approche des échéances électorales » En tout état de cause, les patriotes et les démocrates sénégalais ne « peuvent se satisfaire de la position actuelle du Gouvernement qui reste sourd à toutes plaintes devant tous ces cas flagrants de violences et demeure muet devant les graves atteintes aux libertés des citoyens »
Pour le sinistre incendie criminel de Thiès, revendiqué à haute voix par un militant déclaré du PDS, l’Etat, selon l’opposition, doit immédiatement déployer toutes actions propres à faire jaillir la vérité. Les sénégalais et les organisations de défense des droits de l’homme « doivent sur cette affaire exiger du gouvernement du Sénégal qu’il situe les responsabilités et fasse sanctionner les coupables ».