En attendant de vider ce contentieux qui l’oppose au promoteur Luc Nicolaï, le lutteur a tourné la page de Boul Falé pour monter son propre formation, dont le lancement a été fait à grande pompe dans son fief de Pikine. Dans cet entretien qu’il a accordé à la Rts, le nouveau chef de file de l’écurie Thaï Shinger fixe ainsi ses objectifs et revient sur son séjour en France.
Quels sont les raisons de votre voyage en France ?
Je me suis rendu en France pour des besoins sportifs notamment ma préparation. J’étais soumis à deux à trois séances par semaine. J’ai également subi six analyses pour voir l’état de ma santé.
Vous avez visiblement diminué votre poids. Est-ce que ceux qui vous soumettaient à un travail, d’endurance, vitesse, réflexe de boxe, l’ont fait en tenant compte de votre futur adversaire ?
Nous avons bien appris notre métier qui est la lutte. Il s’agit aujourd’hui d’aller chercher ce qui nous manquons pour être plus complet. Il fallait que j’augmente ma puissance et le volume de mon poids. Il y a certains aspects que l’on ne maîtrise pas ici et qui sont importants. J’ai dû utiliser certaines disciplines sportives pour rechercher cette vivacité.
Comment préparez vous votre combat face à Lac de Guiers 2 ?
Je le prépare comme les autres combats. Seulement, je me suis davantage investi.
Pourquoi ?
Parce que je ne veux pas aujourd’hui gâcher ce que j’ai travaillé et acquis durant ces trois années. La victoire est toutefois du ressort de Dieu. J’espère que la victoire sera au bout si Lac de Guiers 2 ne fuit pas et accepte de lutter. Dans ce cas, mon combat ne va pas durer.
Vos supporters sont venus vous accueillir à l’aéroport et le 1er acte que vous avez posé à été la mise sur pied de votre propre écurie. Pourquoi avoir créé l’écurie ?
Je suis né et grandi à Pikine. Je rends donc grâce à Dieu d’avoir formé mon propre écurie à Pikine. Parce que, je suis avant tout un produit de Pikine. Je pense qu’il n’y a pas de différence entre Boul Falé et le fait de rester à Pikine. Nous appartenons tous à Pikine. J’ai trouvé qu’il était normal de créer cette écurie après avoir discuté avec mes proches et mes parents. J’ai baptisé l’écurie au nom de Thaï Shinger et elle est ouverte à tous les fils de Pikine sans distinction d’ethnies.
Comment situez vous cette écurie par rapport à celles qui existent à Pikine ?
Toutes les écuries se valent. Nous appartenons à une seule entité. C’est la ville de Pikine qui est indivisible. Celui qui touche à un de ses membres, c’est comme vous avez touché tout le monde. Que se soit l’écurie Falaye Baldé, de Pape Diop Boston ou un autre, nous sommes tous des frères réunis devant le même objectif. C’est à dire exercer notre métier de lutteur.
Quels sont les lutteurs qui ont décidé d’être derrière vous et au sein de votre nouvelle écurie ?
On peut citer Jordan, Tyson 2, Eumeu Séne Junior, Khadim, Cargo pour ne citer qu’eux sont dans l’écurie Thaï Shinger. Ce sont des lutteurs avec qui j’entretiens des liens autres que la lutte. J’appelle tous mes parents et amis à prier pour mon prochain combat mais aussi du nouveau bébé qui est l’écurie Thaï Shinger.
Est-ce facile d’être à la tête d’une écurie.
Ce n’est ni facile ni difficile parce qu’il n’est pas facile de diriger. Donc quand on dirige, il faut être un fédérateur.
Est-ce que cela n’est pas sans conséquence sur la préparation de votre prochain combat ?
Aucunement.
Omar Diaw
Par sudonline.sn
Quels sont les raisons de votre voyage en France ?
Je me suis rendu en France pour des besoins sportifs notamment ma préparation. J’étais soumis à deux à trois séances par semaine. J’ai également subi six analyses pour voir l’état de ma santé.
Vous avez visiblement diminué votre poids. Est-ce que ceux qui vous soumettaient à un travail, d’endurance, vitesse, réflexe de boxe, l’ont fait en tenant compte de votre futur adversaire ?
Nous avons bien appris notre métier qui est la lutte. Il s’agit aujourd’hui d’aller chercher ce qui nous manquons pour être plus complet. Il fallait que j’augmente ma puissance et le volume de mon poids. Il y a certains aspects que l’on ne maîtrise pas ici et qui sont importants. J’ai dû utiliser certaines disciplines sportives pour rechercher cette vivacité.
Comment préparez vous votre combat face à Lac de Guiers 2 ?
Je le prépare comme les autres combats. Seulement, je me suis davantage investi.
Pourquoi ?
Parce que je ne veux pas aujourd’hui gâcher ce que j’ai travaillé et acquis durant ces trois années. La victoire est toutefois du ressort de Dieu. J’espère que la victoire sera au bout si Lac de Guiers 2 ne fuit pas et accepte de lutter. Dans ce cas, mon combat ne va pas durer.
Vos supporters sont venus vous accueillir à l’aéroport et le 1er acte que vous avez posé à été la mise sur pied de votre propre écurie. Pourquoi avoir créé l’écurie ?
Je suis né et grandi à Pikine. Je rends donc grâce à Dieu d’avoir formé mon propre écurie à Pikine. Parce que, je suis avant tout un produit de Pikine. Je pense qu’il n’y a pas de différence entre Boul Falé et le fait de rester à Pikine. Nous appartenons tous à Pikine. J’ai trouvé qu’il était normal de créer cette écurie après avoir discuté avec mes proches et mes parents. J’ai baptisé l’écurie au nom de Thaï Shinger et elle est ouverte à tous les fils de Pikine sans distinction d’ethnies.
Comment situez vous cette écurie par rapport à celles qui existent à Pikine ?
Toutes les écuries se valent. Nous appartenons à une seule entité. C’est la ville de Pikine qui est indivisible. Celui qui touche à un de ses membres, c’est comme vous avez touché tout le monde. Que se soit l’écurie Falaye Baldé, de Pape Diop Boston ou un autre, nous sommes tous des frères réunis devant le même objectif. C’est à dire exercer notre métier de lutteur.
Quels sont les lutteurs qui ont décidé d’être derrière vous et au sein de votre nouvelle écurie ?
On peut citer Jordan, Tyson 2, Eumeu Séne Junior, Khadim, Cargo pour ne citer qu’eux sont dans l’écurie Thaï Shinger. Ce sont des lutteurs avec qui j’entretiens des liens autres que la lutte. J’appelle tous mes parents et amis à prier pour mon prochain combat mais aussi du nouveau bébé qui est l’écurie Thaï Shinger.
Est-ce facile d’être à la tête d’une écurie.
Ce n’est ni facile ni difficile parce qu’il n’est pas facile de diriger. Donc quand on dirige, il faut être un fédérateur.
Est-ce que cela n’est pas sans conséquence sur la préparation de votre prochain combat ?
Aucunement.
Omar Diaw
Par sudonline.sn