Les Imams de Guédiawaye pourraient bientôt reprendre du service avec le changement quinquennal des conditions tarifaires applicables par la Senelec entre 2009 et 2014. La hausse du prix de l'électricité se précise en effet de plus en plus. Et selon des informations fiables qui nous sont parvenues, elle pourrait même atteindre la barre des 4%. La Commission de régulation du secteur de l'électricité (Crse) qui a adopté une démarche participative dans le processus de définition des nouvelles conditions tarifaires applicables par la Senelec, est sur le point de transmettre à la tutelle la synthèse de ses travaux. Il ressort ainsi des projections faites par la Senelec et sur lesquelles ladite commission a mené ses travaux ce qui suit : «Avec les conditions économiques et l'inflation prévues par la Senelec sur la période allant de 2010 à 2014, les tarifs obtenus devraient conduire à une hausse moyenne des tarifs de 2,52% sur la période. Avec une hausse maximale de 3.69% en 2010 suivie de petites baisses entre 2011 et 2013, et d'une légère hausse en 2014».
Ainsi l'évolution maximale des tarifs se dessine comme suit, selon la Senelec : «augmentation de 3,69% sur l'année 2010, baisse de 0,82% en 2011, diminution de 0,52% pour l'an 2012 et nouvelle chute de 0,10% du prix de l'électricité dès 2013». Seulement cette tendance baissière sera interrompue, «toujours selon les prévisions de la Senelec, avec une nouvelle hausse de 0,32°,% en 2014 ».
Une possible baisse assujettie à l'inflation mondiale
Même s'ils précisent dans leurs documents que «ces éléments sont donnés a titré d'illustration sur la base des niveaux d'inflation et de demande projetés par la Senelec », dans la pratique disent les experts du Crse, «leur valeur réelle dépendra de l'inflation et du niveau de demande réellement constatés sur le marché de l'électricité».
C'est pour cette raison que la commission en charge de la définition des nouvelles conditions tarifaires applicables par la Senelec n'exclut pas une baisse du prix de l'électricité. « Pour l'évolution des tarifs calculés aux conditions économiques de 2009, sans inflation, le tarif moyen devrait connaître une baisse de 11,01 % sur la période, par rapport au tarif moyen actuel. Et cette baisse s'appliquerait dès 2010 », si les conditions prévues sont maintenues. Seulement les techniciens de la Senelec qui ont fait ces prévisions restent cependant sceptiques sur ce scenario de baisse en estimant que «le taux d'inflation étrangère et locale des prix des produits pétroliers est respectivement fixe à 3% et 2%».
Abdoul Aziz SECK
Source Le Populaire
Ainsi l'évolution maximale des tarifs se dessine comme suit, selon la Senelec : «augmentation de 3,69% sur l'année 2010, baisse de 0,82% en 2011, diminution de 0,52% pour l'an 2012 et nouvelle chute de 0,10% du prix de l'électricité dès 2013». Seulement cette tendance baissière sera interrompue, «toujours selon les prévisions de la Senelec, avec une nouvelle hausse de 0,32°,% en 2014 ».
Une possible baisse assujettie à l'inflation mondiale
Même s'ils précisent dans leurs documents que «ces éléments sont donnés a titré d'illustration sur la base des niveaux d'inflation et de demande projetés par la Senelec », dans la pratique disent les experts du Crse, «leur valeur réelle dépendra de l'inflation et du niveau de demande réellement constatés sur le marché de l'électricité».
C'est pour cette raison que la commission en charge de la définition des nouvelles conditions tarifaires applicables par la Senelec n'exclut pas une baisse du prix de l'électricité. « Pour l'évolution des tarifs calculés aux conditions économiques de 2009, sans inflation, le tarif moyen devrait connaître une baisse de 11,01 % sur la période, par rapport au tarif moyen actuel. Et cette baisse s'appliquerait dès 2010 », si les conditions prévues sont maintenues. Seulement les techniciens de la Senelec qui ont fait ces prévisions restent cependant sceptiques sur ce scenario de baisse en estimant que «le taux d'inflation étrangère et locale des prix des produits pétroliers est respectivement fixe à 3% et 2%».
Abdoul Aziz SECK
Source Le Populaire