Hier matin, aux environs de 9 heures, certains conducteurs de vélos taxis ont été très surpris de voir leur outil de travail confisqué par les policiers du commissariat de Fatick, renforcés par un détachement d’éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) de Thiès. Cela s’est produit au moment où l’ex-président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, en compagnie d’autres leaders régionaux de la Coalition Benno Siggil Senegaal, est attendu à Fatick, à la cité de Mame Mindiss, pour l’installation du comité électoral régional de cette Coalition. Se sentant visé par cette action menée par la Police, le leader de l’Apr /Yaakar dénonce la saisie de 17 vélos taxis en ces termes : «Nous avons regretté ce matin (hier) la provocation qui a été faite par les forces de l’ordre qui ont empêché à la jeunesse fatickoise de venir à mon accueil. Très tôt déjà, ils ont procédé à un déploiement massif des forces de l’ordre qui ont confisqué les vélos taxis pour empêcher cette parade de la jeunesse, alors que nous venions simplement en réunion et à domicile.» Et Macky Sall de faire éclater sa rage : «Tout cela dénote d’un caractère répressif rampant qu’il faut regretter et dénoncer de la manière la plus vigoureuse.»Il terminera en donnant une leçon de morale républicaine qui semble être destinée au régime libéral : «Le Sénégal est une démocratie, comme j’ai l’habitude de le dire, et nous n’avons pas le droit de reculer. Nous devons faire très attention à l’utilisation de la force publique ; elle doit être au-dessus des compétitions entre partis politiques. C’est la Police d’Etat et on ne peut pas l’utiliser pour faire de la provocation ou simplement surexciter les esprits alors qu’il n’y a pas de problème.»
Du côté du commissariat de Fatick, on tient à préciser que cette action ne vise nullement la personne de Macky Sall, parce qu’elle s’inscrit dans le cadre normal des choses. On soutient qu’il n’y a qu’une pure coïncidence avec l’arrivée de Macky Sall dans la ville. Selon toujours un agent des forces de l’ordre qui a préféré garder l’anonymat, les vélos taxis sont soumis à une certaine réglementation et, chaque mois, la Police fait ce type de contrôle, souvent en collaboration avec le Trésor, pour savoir si les conducteurs se sont acquittés du droit de stationnement mensuel de 2 000 francs, s’ils ont un permis de conduire, une assurance entre autres.
De son côté, le président des conducteurs de vélos taxis, Aloïse Waly Faye, déplore la saisie de leur outil de travail en raison du préjudice financier que cet arrêt de travail va leur causer. De plus, il avance : «C’est vrai que nous n’avons pas de permis de conduire, mais ce n’est pas une mauvaise volonté de notre part ; seulement nous ignorons comment faire pour en disposer. Nous avons un grand problème avec nos abonnés qui ont été obligés de marcher ou de prendre des taxis ; la population l’a aussi senti parce que nous assurons une bonne partie du transport dans la ville.» Aloïse Faye a profité de cette occasion pour lancer un appel aux propriétaires de vélos taxis en leur demandant de diminuer le versement quotidien qui s’élève à 3 000 francs. Il souhaiterait que cette somme soit revue à la baisse à hauteur de 2 500 francs, parce qu’ils éprouvent des difficultés pour honorer leur engagement vis-à-vis de leurs employeurs, eu égard au nombre élevé de vélos taxis en circulation dans la ville.
source le quotidien
Du côté du commissariat de Fatick, on tient à préciser que cette action ne vise nullement la personne de Macky Sall, parce qu’elle s’inscrit dans le cadre normal des choses. On soutient qu’il n’y a qu’une pure coïncidence avec l’arrivée de Macky Sall dans la ville. Selon toujours un agent des forces de l’ordre qui a préféré garder l’anonymat, les vélos taxis sont soumis à une certaine réglementation et, chaque mois, la Police fait ce type de contrôle, souvent en collaboration avec le Trésor, pour savoir si les conducteurs se sont acquittés du droit de stationnement mensuel de 2 000 francs, s’ils ont un permis de conduire, une assurance entre autres.
De son côté, le président des conducteurs de vélos taxis, Aloïse Waly Faye, déplore la saisie de leur outil de travail en raison du préjudice financier que cet arrêt de travail va leur causer. De plus, il avance : «C’est vrai que nous n’avons pas de permis de conduire, mais ce n’est pas une mauvaise volonté de notre part ; seulement nous ignorons comment faire pour en disposer. Nous avons un grand problème avec nos abonnés qui ont été obligés de marcher ou de prendre des taxis ; la population l’a aussi senti parce que nous assurons une bonne partie du transport dans la ville.» Aloïse Faye a profité de cette occasion pour lancer un appel aux propriétaires de vélos taxis en leur demandant de diminuer le versement quotidien qui s’élève à 3 000 francs. Il souhaiterait que cette somme soit revue à la baisse à hauteur de 2 500 francs, parce qu’ils éprouvent des difficultés pour honorer leur engagement vis-à-vis de leurs employeurs, eu égard au nombre élevé de vélos taxis en circulation dans la ville.
source le quotidien