De Darou Ndoye, dans la Communauté rurale de Darou Khoudoss, à Ngomène, communauté rurale de Keur Mousseu, en passant par Ndiéguène, communauté rurale de Diender, Fatou Gaye Sarr, ministre de l’Agriculture, a visité les Pôles d’émergence intégrés mis en œuvre par l’Agence nationale du Plan Retour vers l’agriculture. Grâce à cette démarche, selon elle, le retour massif vers l’agriculture est devenu une réalité, même s’il y avait au départ beaucoup d’appréhension. Ainsi, les initiatives ont porté leurs fruits, car le projet a permis de « booster » considérablement les exportations du Sénégal en produits horticoles, qui constituent une grappe importante dans la stratégie de croissance accélérée. Alors qu’en 1999 le Sénégal atteignait difficilement les 9000 tonnes, l’exportation est aujourd’hui passée à 25.000 tonnes, sur un objectif de 75.000 tonnes en 2015. D’ailleurs, ajoute la ministre, au rythme où vont les choses, cet objectif pourrait être atteint, dès 2012. Ces résultats, selon Fatou Gaye Sarr, sont obtenus en grande partie grâce à l’appui efficace de l’encadrement technique. L’illustration en a été donnée à Ngomène, où des pieds de melons ont porté 8 fruits, au lieu de 3. Selon elle, il est constant que la production agricole sénégalaise augmente, d’année en année, ce qui témoigne que les marges de progression sont énormes dans le secteur.
Pour la ministre, il convient maintenant de mieux organiser et de mieux appuyer les acteurs impliqués, pour exploiter toutes les opportunités, afin que cette marche vers l’autosuffisance alimentaire soit une réalité. Et d’ajouter : « les mécanismes de pérennisation du plan Reva sont en branle sur la base d’un système de gestion, dans lequel les producteurs produisent, les banques financent, les commerçants achètent, les transformateurs transforment et l’Etat joue son rôle de régulateur. En 2 ans, le plan Reva a mis en valeur 7 fermes dans lesquelles l’agriculture est pratiquée en toute saison, grâce à la maîtrise de l’eau. Ce qui a permis d’aménager 250 hectares de terres et exploiter 15.000 tonnes de fruits et légumes produites par 66 Groupements d’intérêt économique. La superficie emblavée atteindra d’ailleurs les 1.000 hectares au cours de l’année 2010, avec l’entrée en production de 20 autres fermes. Ce qui fera passer la production annuelle de fruits et légumes de 15.000 à 40.000 tonnes.
Mbaye SAMB l'asquotidien
Pour la ministre, il convient maintenant de mieux organiser et de mieux appuyer les acteurs impliqués, pour exploiter toutes les opportunités, afin que cette marche vers l’autosuffisance alimentaire soit une réalité. Et d’ajouter : « les mécanismes de pérennisation du plan Reva sont en branle sur la base d’un système de gestion, dans lequel les producteurs produisent, les banques financent, les commerçants achètent, les transformateurs transforment et l’Etat joue son rôle de régulateur. En 2 ans, le plan Reva a mis en valeur 7 fermes dans lesquelles l’agriculture est pratiquée en toute saison, grâce à la maîtrise de l’eau. Ce qui a permis d’aménager 250 hectares de terres et exploiter 15.000 tonnes de fruits et légumes produites par 66 Groupements d’intérêt économique. La superficie emblavée atteindra d’ailleurs les 1.000 hectares au cours de l’année 2010, avec l’entrée en production de 20 autres fermes. Ce qui fera passer la production annuelle de fruits et légumes de 15.000 à 40.000 tonnes.
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