La polémique ne cesse d’enfler entre le chef de l’Etat et les imams à propos du "monument de la renaissance africaine". Après la sortie du chef de l’Etat, les imams viennent, eux aussi, de lui apporter la réplique.
Réunis ce jeudi, ils ont décidé de faire des sermons groupés, lors de la prière du vendredi pour donner la position de l’Islam quant à l’édification d’une statue ou d’un monument. Ils ont également mis en place une structure qui, désormais, sera chargée de défendre l’Islam.
Dans une déclaration tenue la semaine dernière, le Président de la République s’était violemment attaqué aux imams. « Nombreux sont les gens qui se réclament et parlent de l’Islam, alors qu’ils n’en connaissent pas un bout ou en connaissent très peu. Car Le Coran a dit que si on édifie un tel monument pour ensuite le vénérer comme Dieu et solliciter des prières auprès de lui, ce n’est pas bon ; mais si on le fait, juste pour le contempler et admirer sa beauté, en plus d’y tirer des revenus, il n’y a rien de mal à ça. Et c’est le cas pour ce monument, qui n’a rien de blasphématoire. Avant de faire ça, je m’en suis ouvert à tous les grands érudits du Coran, qui m’ont même donné les bases du Livre saint que je garde avec moi », avait-il dit.
Une déclaration qui avait poussé l’Amir de la jama’atou Ibadou Rahmane à adresser une lettre au président de la République pour lui dire : « vous avez décidé, en toute responsabilité, d’ériger une statue à l’honneur de toute l’Afrique sur le sol sénégalais. Dans un pays de croyants comme le Sénégal, un tel projet monumental contraire aux principes de l’islam, de sa morale et son éthique ne peut laisser ses dignes représentants indifférents. C’est en ce sens que les imams ont réagi en toute responsabilité. Le contraire aurait surpris tout le monde. Sachez que du point de vue de la jurisprudence islamique, votre monument est plus agressif à l’égard de l’islam et des musulmans que la votation suisse (qui interdit l’édification de minaret : Ndlr) ».
Réunis ce jeudi, ils ont décidé de faire des sermons groupés, lors de la prière du vendredi pour donner la position de l’Islam quant à l’édification d’une statue ou d’un monument. Ils ont également mis en place une structure qui, désormais, sera chargée de défendre l’Islam.
Dans une déclaration tenue la semaine dernière, le Président de la République s’était violemment attaqué aux imams. « Nombreux sont les gens qui se réclament et parlent de l’Islam, alors qu’ils n’en connaissent pas un bout ou en connaissent très peu. Car Le Coran a dit que si on édifie un tel monument pour ensuite le vénérer comme Dieu et solliciter des prières auprès de lui, ce n’est pas bon ; mais si on le fait, juste pour le contempler et admirer sa beauté, en plus d’y tirer des revenus, il n’y a rien de mal à ça. Et c’est le cas pour ce monument, qui n’a rien de blasphématoire. Avant de faire ça, je m’en suis ouvert à tous les grands érudits du Coran, qui m’ont même donné les bases du Livre saint que je garde avec moi », avait-il dit.
Une déclaration qui avait poussé l’Amir de la jama’atou Ibadou Rahmane à adresser une lettre au président de la République pour lui dire : « vous avez décidé, en toute responsabilité, d’ériger une statue à l’honneur de toute l’Afrique sur le sol sénégalais. Dans un pays de croyants comme le Sénégal, un tel projet monumental contraire aux principes de l’islam, de sa morale et son éthique ne peut laisser ses dignes représentants indifférents. C’est en ce sens que les imams ont réagi en toute responsabilité. Le contraire aurait surpris tout le monde. Sachez que du point de vue de la jurisprudence islamique, votre monument est plus agressif à l’égard de l’islam et des musulmans que la votation suisse (qui interdit l’édification de minaret : Ndlr) ».