Depuis l’ouverture du Festival mondial des arts nègres, il ne se passe pas un jour sans qu’un artiste ou un participant ne manifeste son mécontentement. Après Youssou Ndour qui a finalement trouvé des plages de convergence avec les membres de la délégation générale et signé un contrat, c’est au tour des frères Touré Kunda de ruer dans les brancards. Les deux frères sont particulièrement déçus par l’attitude d’Aziz Sow et Cie qui nagent dans un parfait amateurisme. Selon nos sources, un des organisateurs de l’événement a joint au téléphone Ismaïla (un des frères Touré), afin de discuter des modalités pour un spectacle durant le Fesman. « Je lui ai dit que je ne peux pas discuter de cela, et qu’il devrait prendre contact avec mon agent », rapporte Ismaïla Touré.
Les organisateurs, poursuit-il, n’ont pas voulu discuter avec son agent. Aussi, fulmine-t-il, très amer : « je ne sais pas pourquoi les organisateurs du Fesman ont de mauvaises intentions ». Et pourtant, l’agent des frères Touré Kunda a bien transmis les conditions de prestation du groupe aux organisateurs du Fesman, mais depuis lors, c’est le statu quo. Croyant que tôt ou tard ces derniers vont se manifester, Ismaïla a demandé à ses musiciens de rester au Sénégal et ce, durant trois mois. « J’ai dit à mes musiciens de ne pas bouger ; j’ai hébergé certains chez moi », dit-il.
Pendant tout ce temps, les frères Touré Kunda attendent en vain un appel de l’équipe dirigée par le duo Aziz Sow-Sindjéli Wade. C’est ainsi qu’excédés par cette situation renversante, les natifs de la Casamance ont fixé, le samedi passé comme deadline, à leurs musiciens. « Je leur ai dit que si rien ne bouge d’ici samedi, il vaut mieux rentrer », raconte Ismaïla qui a finalement libéré les musiciens. « Je n’ai pas demandé plus que ce qu’ils ont payé à Akon ou Angélique Kidjo », signale Ismaïla Touré qui n’a pas voulu révéler le cachet que le groupe Touré Kunda réclame aux organisateurs.
Pour manifester ses bonnes intentions, Ismaïla confie qu’il a contacté des instrumentistes établis au Sénégal, car, dit-il, « ils peuvent rattraper le coup ; mais d’ici jeudi, si rien n’est fait, je ne vais pas participer à ce festival. Nous ne sommes pas des boudeurs. Ce sont les enfants qui boudent. Nous jouons pour notre région, pour la Casamance ». Cachant mal sa colère, il martèle : « je suis très déçu. Si jamais nous ne jouons pas, je dirai à ces gens qu’ils n’aiment pas le Sénégal, qu’ils n’aiment pas la Casamance et que ce sont des personnes comme elles qui provoquent des conflits ».
Se prononçant par ailleurs sur l’organisation du Fesman, Ismaïla Touré trouve très faible et très médiocre la logistique. Le choix des organisateurs n’échappe pas non plus à ses critiques, lui qui les juge peu crédibles.
Samba THIAM l'asquotidien
Les organisateurs, poursuit-il, n’ont pas voulu discuter avec son agent. Aussi, fulmine-t-il, très amer : « je ne sais pas pourquoi les organisateurs du Fesman ont de mauvaises intentions ». Et pourtant, l’agent des frères Touré Kunda a bien transmis les conditions de prestation du groupe aux organisateurs du Fesman, mais depuis lors, c’est le statu quo. Croyant que tôt ou tard ces derniers vont se manifester, Ismaïla a demandé à ses musiciens de rester au Sénégal et ce, durant trois mois. « J’ai dit à mes musiciens de ne pas bouger ; j’ai hébergé certains chez moi », dit-il.
Pendant tout ce temps, les frères Touré Kunda attendent en vain un appel de l’équipe dirigée par le duo Aziz Sow-Sindjéli Wade. C’est ainsi qu’excédés par cette situation renversante, les natifs de la Casamance ont fixé, le samedi passé comme deadline, à leurs musiciens. « Je leur ai dit que si rien ne bouge d’ici samedi, il vaut mieux rentrer », raconte Ismaïla qui a finalement libéré les musiciens. « Je n’ai pas demandé plus que ce qu’ils ont payé à Akon ou Angélique Kidjo », signale Ismaïla Touré qui n’a pas voulu révéler le cachet que le groupe Touré Kunda réclame aux organisateurs.
Pour manifester ses bonnes intentions, Ismaïla confie qu’il a contacté des instrumentistes établis au Sénégal, car, dit-il, « ils peuvent rattraper le coup ; mais d’ici jeudi, si rien n’est fait, je ne vais pas participer à ce festival. Nous ne sommes pas des boudeurs. Ce sont les enfants qui boudent. Nous jouons pour notre région, pour la Casamance ». Cachant mal sa colère, il martèle : « je suis très déçu. Si jamais nous ne jouons pas, je dirai à ces gens qu’ils n’aiment pas le Sénégal, qu’ils n’aiment pas la Casamance et que ce sont des personnes comme elles qui provoquent des conflits ».
Se prononçant par ailleurs sur l’organisation du Fesman, Ismaïla Touré trouve très faible et très médiocre la logistique. Le choix des organisateurs n’échappe pas non plus à ses critiques, lui qui les juge peu crédibles.
Samba THIAM l'asquotidien