C’était au courant 2010. Seulement, le désir de trouver des visas pour la Turquie tombe à l’eau. Après ce refus du sésame, le prévenu décide de contourner cette voie en proposant à ses voyageurs de faire transit sur Dubaï, avant de rallier l’Europe. Tous les frais afférant au voyage, ainsi que leur prise en charge sont assurés par les joueurs eux-mêmes. Sans compter la somme minimale d’un million dont ils devaient s’acquitter au préalable.
Pour les mettre en confiance, il donne le contact d’un certain Saliou, qui devait les recevoir avant que le prévenu lui-même ne les rejoigne. De la poudre aux yeux, car le cauchemar de ces adeptes du ballon rond ne faisait que commencer. A leur arrivée, ni Saliou encore moins le prévenu ne sont venus les accueillir. Dès lors, ils sont en situation d’émigrants clandestins, et confrontés à des problèmes de survie. Pas de logement, encore moins de nourriture, et leurs parents sont obligés de venir à leur rescousse en envoyant de l’argent. De Dubaï, ils feront les Philippines, toujours dans le but de retrouver une embarcation pour l’Europe. Finalement, ils se résoudront à rentrer au Sénégal et à porter plainte.
Devant la barre, le prévenu n’a pu établir de manière irréfutable son statut d’agent de joueur. Seulement, il indique avoir réussi à amener des jeunes dans plusieurs clubs. Ces propos seront corroborés par un témoin qui soutient qu’il a fait différents tests à Tottenham, Milan Ac, Saint Etienne et en Grèce. Le maître des poursuites décrit ce procédé comme « une traite des personnes » et pour lui, le faux et l’escroquerie sont avérés. Le prévenu ayant écopé de six mois de sursis pour les mêmes faits, il y a un an, le représentant de la société a alors requis trois ans dont deux ferme. La défense quant à elle plaide la relaxe. Me Mbaye Jacques Ndiaye estime que son client n’a pas d’obligations de résultats, et si ces plaignants ne sont pas acceptés, c’est parce qu’ils sont « nuls » en échouant aux tests de sélection. Délibéré le 29 avril prochain.
Moussa CISS l'asquotidien
Pour les mettre en confiance, il donne le contact d’un certain Saliou, qui devait les recevoir avant que le prévenu lui-même ne les rejoigne. De la poudre aux yeux, car le cauchemar de ces adeptes du ballon rond ne faisait que commencer. A leur arrivée, ni Saliou encore moins le prévenu ne sont venus les accueillir. Dès lors, ils sont en situation d’émigrants clandestins, et confrontés à des problèmes de survie. Pas de logement, encore moins de nourriture, et leurs parents sont obligés de venir à leur rescousse en envoyant de l’argent. De Dubaï, ils feront les Philippines, toujours dans le but de retrouver une embarcation pour l’Europe. Finalement, ils se résoudront à rentrer au Sénégal et à porter plainte.
Devant la barre, le prévenu n’a pu établir de manière irréfutable son statut d’agent de joueur. Seulement, il indique avoir réussi à amener des jeunes dans plusieurs clubs. Ces propos seront corroborés par un témoin qui soutient qu’il a fait différents tests à Tottenham, Milan Ac, Saint Etienne et en Grèce. Le maître des poursuites décrit ce procédé comme « une traite des personnes » et pour lui, le faux et l’escroquerie sont avérés. Le prévenu ayant écopé de six mois de sursis pour les mêmes faits, il y a un an, le représentant de la société a alors requis trois ans dont deux ferme. La défense quant à elle plaide la relaxe. Me Mbaye Jacques Ndiaye estime que son client n’a pas d’obligations de résultats, et si ces plaignants ne sont pas acceptés, c’est parce qu’ils sont « nuls » en échouant aux tests de sélection. Délibéré le 29 avril prochain.
Moussa CISS l'asquotidien