Regroupant de jeunes écoliers venus d’Italie et de jeunes sénégalais, notamment de Pikine, le festival euro-africain organisé à l’initiative de la fédération d’ONG italiennes (CIPSI), ambitionne d’établir une passerelle entre les pays du Nord et ceux du Sud. « Nous sommes partis du constat que l’Afrique peut « booster » son développement en s’appuyant sur le levier culturel », explique Idrissa Badji, président du comité d’organisation du festival Euro Afrique.
Partant de ce postulat, « nous avons commencé à travailler avec des associations sénégalaises basées en Italie, à partir des valeurs de l’Afrique comme l’humanité, la joie de vivre, le fait d’être ensemble, l’amour de la musique, de la poésie », confirme pour sa part Eugenio Melandri, coordonateur de Chiama l’Africa (une association italienne). D’où l’idée de « voyager à l’intérieur de la culture traditionnelle africaine », insiste Eugenio Melandro. Une approche qui permet de créer, de renforcer les relations pour une société de paix, de coopération entre les deux pays. La démarche est d’autant plus pertinente que « cette coopération est basée sur la confiance réciproque, la collaboration, la communication », estime le coordonnateur italien. Cela, avec comme point de départ, la reconnaissance de sa propre culture, de sa propre dignité pour vivre dans la dignité. « Les choses peuvent changer en Afrique pour un développement plus humain, défend Eugenio Melandri. Nous pouvons construire un monde où chacun pourra vivre comme il l’entend ». D’ores et déjà, jeunes italiens et jeunes sénégalais, dans un bel élan fusionnel partagent les différentes facettes de leur culture respective, notamment par le biais de la musique, mais également dans le cadre d’ateliers thématiques sur l’agriculture, le droit à l’alimentation, le micro crédit. Après Pikine, c’est la Casamance qui accueillera ces festivaliers.
E. Massiga FAYE Le Soleil
Partant de ce postulat, « nous avons commencé à travailler avec des associations sénégalaises basées en Italie, à partir des valeurs de l’Afrique comme l’humanité, la joie de vivre, le fait d’être ensemble, l’amour de la musique, de la poésie », confirme pour sa part Eugenio Melandri, coordonateur de Chiama l’Africa (une association italienne). D’où l’idée de « voyager à l’intérieur de la culture traditionnelle africaine », insiste Eugenio Melandro. Une approche qui permet de créer, de renforcer les relations pour une société de paix, de coopération entre les deux pays. La démarche est d’autant plus pertinente que « cette coopération est basée sur la confiance réciproque, la collaboration, la communication », estime le coordonnateur italien. Cela, avec comme point de départ, la reconnaissance de sa propre culture, de sa propre dignité pour vivre dans la dignité. « Les choses peuvent changer en Afrique pour un développement plus humain, défend Eugenio Melandri. Nous pouvons construire un monde où chacun pourra vivre comme il l’entend ». D’ores et déjà, jeunes italiens et jeunes sénégalais, dans un bel élan fusionnel partagent les différentes facettes de leur culture respective, notamment par le biais de la musique, mais également dans le cadre d’ateliers thématiques sur l’agriculture, le droit à l’alimentation, le micro crédit. Après Pikine, c’est la Casamance qui accueillera ces festivaliers.
E. Massiga FAYE Le Soleil