leral.net | S'informer en temps réel

FIARA 2022 : Pourquoi cet éleveur refuse de vendre un couple de pigeons à 1.500.000 Cfa…?

Après le stand réservé aux moutons de race, ce sont les volières de Sokhna Absa Thiam qui font l’attraction. En effet, dans ce stand, Ibrahima Niass dit refuser de vendre une paire de pigeons de race, à plus d’un million de nos francs.


Rédigé par leral.net le Vendredi 17 Juin 2022 à 11:14 | | 0 commentaire(s)|

Les volières de Sokhna Absa Thiam sont souvent plus chères que les moutons de race. Selon Ibrahima Niass, «élever des pigeons est un métier très difficile. Les dépenses sont énormes et les produits sont chers aussi». Cet éleveur révèle les difficultés liées à l’entretien de ces volatiles.

«Le prix de leur aliment est très élevé. Je dépense tous les jours 8000 francs Cfa et la plupart des pigeons meurent. C’est une perte pour moi mais n’empêche on continue, car c’est ce que nous voulons», a-t –il dit.

«La plupart des pigeons ne sont pas commerciaux. Ce sont des pigeons de reproductions et on le garde entre éleveurs, car ils sont difficiles à trouver sur le marché. Ils sont chers et c’est la raison pour laquelle, c’est une sorte d’échange entre nous», a-t-il dit.

«J’ai des couples de pigeons qui coûtent 1.500.000 francs et je ne les ai pas vendus, car ce sont des pigeons de reproduction. Ceux que j’ai exposés, sont à vendre par contre», a-t-il expliqué.

Il ajoute : «Nous achetons toutes les semaines un mélange d’aliment spécifique qui coûte 25.000 FCfa le sac de 50 kilos. Puis que tout est cher maintenant, c’est ce qui rend le métier difficile. Les pigeons mondains opales on ne les vend pas mais on fait en sorte que tous les éleveurs de ce métier puissent en avoir, car ils sont chers. Mais j’ai refusé de les vendre car ils produisent et on essaye d’élargir dans ce métier pour les éleveurs.

« Ces pigeons qui sont présentés ici sont des sujets d’exposition pour la vente ; par contre, ceux qui sont à la maison, c’est pour la reproduction. Les pigeons, ça nourrit son homme ; grâce à ce métier nous entretenons nos famille et réglons nos propres affaires», a ajouté Ibrahima Niass.






Tribune