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FINANCE ISLAMIQUE DANS L’UEMOA : Me Wade invite à une réflexion sur un cadre règlementaire

Malgré son importance, avec des actifs d’environ 1.000 milliards de dollars, un taux de croissance de 20 % qui va se poursuivre jusqu’en 2012, la finance islamique peine encore à atteindre sa véritable expansion dans l’espace Ueoma, par exemple, qui est un gros marché. Ce mode de financement y reste peu développé, et l’ambition du premier forum international sur la finance islamique au sein de l’Uemoa ouvert hier à Dakar par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, est de lever les obstacles. Ce dernier a exhorté les Africains à démarginaliser l’espace monétaire et à mettre en place le cadre juridique afin d’intégrer ce système financier qui a fini de faire ses preuves.


Rédigé par leral.net le Mardi 12 Janvier 2010 à 10:19 | | 1 commentaire(s)|

FINANCE ISLAMIQUE DANS L’UEMOA : Me Wade invite à une réflexion sur un cadre règlementaire
L’Uemoa est à la quête d’une dynamique communautaire autour d’un mode de financement du développement basé sur le système islamique. Cela repose d’abord et incontournablement sur un cadre juridique et procédural adéquat, conforme aux règles de la charia. Il faut aussi avoir des ressources humaines de qualité. C’est ainsi que l’on parviendra à permettre véritablement à l’industrie de la finance islamique de faire sa progression dans la zone de l’Union et aider à suppléer les carences de la finance conventionnelle. L’Union n’est pas réticente puisque, selon Me Abdoulaye Wade, la réflexion est engagée depuis quelque temps, au sein de l’Uemoa, afin de définir un cadre règlementaire et fiscal favorable à la finance islamique. « C’est à nous de lever les obstacles », a dit Me Wade qui souhaite particulièrement que l’institution centrale régionale (la Bceao) puisse accompagner la levée des obstacles à l’expansion de la finance islamique. L’Afrique en a besoin pour asseoir son développement. Cela est l’ambition du premier forum international sur la finance islamique au sein de l’Uemoa qui se déroule sur deux jours (11 - 12 janvier) à Dakar. « Ce que nous cherchons, c’est le financement de notre économie », a indiqué le Chef de l’Etat qui a particulièrement insisté sur les défis de la finance islamique, notamment la standardisation, l’optimisation des moyens, la transparence et la disponibilité des statistiques. Me Wade qui a placé ces défis sur la gestion des risques et la formation des ressources humaines comme des priorités, a exhorté les Africains à démarginaliser l’espace monétaire en l’intégrant dans le système islamique.

Le Chef de l’Etat, qui a notamment pensé à la mise en place d’un fonds d’assurance pour inciter davantage les investisseurs arabes à venir en Afrique, a appelé les universitaires et les institutions financières à réfléchir autour d’une intégration harmonieuse de la finance islamique dans le système financier classique et saisir les possibilités qu’elle offre. Il y a surtout cette capacité de résistance : le secteur est le moins affecté par la crise financière internationale intervenue en 2008. Partant de ces avantages, il s’agit donc, au cours de ce forum, de réunir autour de la table les experts financiers, les banquiers, les décideurs, les organes de régulation, comme la Banque centrale, pour régler ce problème de cadre juridique qui freine la percée des institutions financières islamiques dans l’Uemoa. Cette rencontre va passer en revue l’essentiel des problèmes de certains produits financiers notamment les emprunts obligataires et les assurances islamiques. La finalité étant de favoriser l’émergence d’une industrie de la finance islamique susceptible de prendre en charge le financement de l’économie et la lutte contre la pauvreté.


Adama MBODJ


Modou Pous Pous


1.Posté par bilal le 12/01/2010 12:55 | Alerter
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pour mesurer comment ablaye wade est et reste un franc-maçon qui vogue à contre courant des recommandations de l'islam, il ne trouve rien d'autre qu'à proposer aux banques islamiques de voir par quels voies et moyens récupérer les RIBAAS qu'auraient pu engendrer ces banques et de REDISTRIBUER dans les pays pauvres que nous sommes.
Triste sort pour le sénégal d'avoir à sa tête ce veillard athé , qui ne croit ni en dieu , ni en son prophète pour oser nous inviter les yeux dans les yeux à consommer les INTERDITS D'ALLAH SOUBHANAHOU WATAALA , je vois d'ici là les têtes des "islamologues" présidentiels en l'occurence BACHIMR KOUNTA, BAMBA NDIAYE, SIDY LAMIGNE NIASSE quant'à leurs avis sataniques sur cette nouvelle bourde laye wadiène à l'echelle islamique mondiale, c'est comme si laye wade invitaient les musulmans africains à défier ALLAH et de consommer du porc pour ensuite l'arroser avec du champagne. c'est L'OCI qui appréciera cette fois çi sur les dérapages de ce personnage qu'il ont nommé "persident" .

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