Ainsi, au cours de la rencontre, notent nos sources, le modou-modou qui n'avait pas l'air d'apprécier l'arbitrage, a soudainement jeté un sachet d'eau sur la table des officiels de la rencontre, pour manifester son courroux. Une attitude qui a amené les gendarmes préposés à la sécurité des lieux et des officiels à ordonner au public de reculer, pour ne pas gêner davantage le travail de ces officiels. Une disposition qui va soulever l'ire du modou-modou qui, piqué par on ne sait quelle mouche, ou folie de jeunesse, a profité de la bousculade qui s'en est suivie pour brandir son pistolet, qu'il a de suite braqué en direction des gendarmes. Pris de court par la tournure des événements, les hommes en bleu ont adopté une position de passivité, histoire de mieux gérer l'ardeur du jeune modou-modou, par crainte qu'il n’appuie sur la gâchette. Ce qu'ils sont parvenus à faire avec beaucoup de maniabilité et tact. Après quoi, ils lui ont servi une convocation. En réponse, l'émigré s'est montré hautain, en indiquant aux gendarmes qu'il ne pourrait déférer à ladite convocation de suite, car il avait un voyage à faire. Et ce n'est qu'à son retour le lendemain qu'il a été cueilli, avec les soins du chef du village. Auditionné, il a été placé en garde-à-vue, déféré au parquet de Louga, avant d'être placé sous mandat de dépôt le 4 octobre dernier.
Attrait avant-hier à la barre du tribunal, l'émigré Ngueuna Sarr s'est montré moins rebelle et belliqueux. Mieux, il a reconnu sans détour les actes qu'il a posés et qu'il dit ne pas pouvoir expliquer. Les juges étant revenus avec insistance sur le mobile du port du pistolet au stade et sans autorisation, Ngueuna Sarr, 32 ans, deux épouses et deux enfants, s'est fondu en excuses publiques en présence des deux gendarmes qui se sont constitués partie civile. Son avocat, Me Ciré Bâ, tentant de le tirer d'affaire, mettra les actes posés par son client sous le coup d'une erreur de jeunesse, avant de solliciter la relaxe de son client. Le parquet a requis l'application de la loi, non sans tancer vertement l'émigré, en le sensibilisant sur la portée de ses agissements. Au terme du procès, le tribunal qui s'est opposé à la mise en liberté provisoire formulée par l'avocat du prévenu, a mis l'affaire en délibéré pour le 27 octobre prochain.
Khalif A Wélé
Attrait avant-hier à la barre du tribunal, l'émigré Ngueuna Sarr s'est montré moins rebelle et belliqueux. Mieux, il a reconnu sans détour les actes qu'il a posés et qu'il dit ne pas pouvoir expliquer. Les juges étant revenus avec insistance sur le mobile du port du pistolet au stade et sans autorisation, Ngueuna Sarr, 32 ans, deux épouses et deux enfants, s'est fondu en excuses publiques en présence des deux gendarmes qui se sont constitués partie civile. Son avocat, Me Ciré Bâ, tentant de le tirer d'affaire, mettra les actes posés par son client sous le coup d'une erreur de jeunesse, avant de solliciter la relaxe de son client. Le parquet a requis l'application de la loi, non sans tancer vertement l'émigré, en le sensibilisant sur la portée de ses agissements. Au terme du procès, le tribunal qui s'est opposé à la mise en liberté provisoire formulée par l'avocat du prévenu, a mis l'affaire en délibéré pour le 27 octobre prochain.
Khalif A Wélé