Je crois que vous n’êtes pas loin de votre 40e convocation en Equipe nationale. Quel effet ça vous fait ?
C’est un grand plaisir pour moi. Lorsque j’étais gamin, je rêvais de jouer en sélection. Et là, j’ai atteint cet objectif. Je suis donc très heureux (rire).
Ce Algérie/Sénégal est assez particulier, si l’on sait qu’une victoire qualifierait quasiment le Sénégal, alors qu’une défaite ne ferait plus de vous, les maîtres de votre destin ?
C’est vrai que c’est un match super important. Mais on est conscient de ce qui nous attend à Alger. On est conscient de l’enjeu de cette rencontre. On pense à tout, sauf à une défaite contre l’Algérie. Nous ferons le maximum pour obtenir un résultat positif à Blida.
A 29 ans, vous êtes à cheval entre les anciens et les nouveaux. Quel est votre rôle au sein de l’Equipe nationale ?
Mon rôle dans la Tanière est simple : c’est aider, apporter mon soutien et mon expérience à l’équipe.
Pourquoi tardez-vous encore à vous imposer en Equipe nationale, à prendre vos responsabilités comme un véritable meneur de jeu ?
Mes responsabilités, je les ai toujours prises. C’est pourquoi, je suis toujours dans la Tanière. Comme je le dis souvent, l’Equipe nationale appartient à tout le monde. Tu y viens pour faire quelque chose, pour t’imposer. Le cas contraire, le coach, c’est sûr qu’il ne va plus faire appel à toi. De toute façon, c’est une question de choix. C’est le coach qui choisit. Il faut respecter ses choix. Que je sois partant ou non, pour moi, c’est pareil. C’est une équipe. Il y a 11 joueurs sur le terrain et les autres sur le banc de touche. Donc, il faut être solidaire.
On évoque souvent le retour de Fadiga dans la Tanière. Qu’en pensez-vous ?
C’est quelque chose de bien pour nous et pour le Sénégal. Tout le monde sait que «Kali» est un très bon joueur. Donc son retour ne peut être que bénéfique pour l’équipe.
Ne croyez-vous pas que le retour de Fadiga réduirait vos chances d’évoluer en Equipe nationale, car il est gaucher et meneur de jeu comme vous ?
(Rire) Franchement, je ne vois pas où est le problème. Il faudrait que les gens sachent que l’Equipe nationale c’est l’équipe du pays, c’est l’affaire de tout le monde. Il ne s’agit pas d’une équipe dans laquelle tu viens signer pour 3 ans. Que ce soit Fadiga ou un autre, c’est pareil pour moi. Ça ne me dérange pas du tout.
Mamadou Niang et Souleymane Diawara ont demandé de ne plus être convoqué en Equipe nationale jusqu’à la fin de l’année. Que pensez-vous d’un joueur qui refuse de porter le maillot national ?
Je ne pense pas que Niang et Diawara ont refusé de porter le maillot national. Je ne suis pas au courant de ça. C’est vous qui me l’apprenez. Je ne peux pas, dans ce cas, apporter de commentaire par rapport à cela. Tout ce que je peux vous dire, c’est que Mamadou est un très bon joueur. Je le connais bien. Je le côtoie à l’entraînement. Il doit avoir un motif sérieux. Mais, je ne pense pas qu’il va renoncer à l’Equipe nationale.
Que pensez-vous de l’actuel encadrement de l’Equipe nationale ?
On a un bon staff. Et il faut les aider, afin que l’on aille plus loin. C’est difficile d’avoir des gens qui sont sincères, qui ont un caractère et de surquoît un coach Sénégalais. Franchement, je vois que Lamine a du caractère. Et c’est bien pour nous. Je ne vois pas de problème entre les coaches et les joueurs.
Depuis février dernier vous évoluez au Fc Vaslui (D1 roumaine). Pourquoi la Roumanie et en particulier ce très jeune club, créé seulement en 2002 ?
C’est surtout par motivation personnelle. Pour ma venue ici en Roumanie, la direction de Vaslui m’a proposé des trucs intéressants. C’est vrai que c’est un jeune club. Mais moi, je suis venu avec mes ambitions. Et comme tu le vois, nous avons tout fait pour qualifier l’équipe en Coupe de l’Uefa. Et nous occupons, en ce moment, la première place du championnat national.
Vous avez parlé de motivation personnelle. Lesquelles ?
Déjà, c’est sur le plan financier. J’ai reçu une offre satisfaisante.
Mieux qu’au Portugal ?
Ah oui ! Je dirais beaucoup plus alléchante qu’au Portugal, en France, en Angleterre ou encore en Arabie Saoudite.
Vous voulez dire que vous aviez eu d’autres propositions en dehors du Fc Vaslui ?
Bien sûr !
Pouvez-vous nous citer des noms ?
Il y avait deux équipes de première division anglaise, des clubs français, comme Rennes et Bordeaux. Il y avait aussi Al Chabab (Arabie Saoudite) où j’ai déjà évolué aussi.
Comment s’est passé votre intégration à Vaslui ?
Disons que mon intégration s’est très vite fait. J’ai signé mon contrat au mois de février dernier. Une semaine après mon arrivée, je me suis entraîné seulement pendant 4 jours et j’ai commencé à jouer. Depuis, je suis titulaire dans l’équipe. C’est vrai que Vaslui c’est loin. C’est à l’extrême-Est du pays. Mais, je ne suis pas venu pour visiter le pays. En tant que footballeur professionnel, je suis là pour me consacrer uniquement au foot. Le reste ce sont des états d’âme. Ça peut attendre.
Que pensez-vous du niveau du championnat roumain de première division ?
Vous-même vous le suivez. Il y a de bons joueurs. Je dirais que le championnat roumain est même plus dur que le championnat portugais. Parce qu’ici, on joue à l’anglaise. C’est tout le temps au charbon, tout le temps au charbon et moi j’aime bien.
On a parlé de votre transfert raté au Dynamo de Bucarest. Que répondez-vous à vos détracteurs qui disent que le Dymano s’en est lavé les mains lorsqu’il a appris que vous vous êtes volatilisé pendant 1 mois sans donner signe de vie ?
Ce n’était pas ça. Les gens n’ont pas compris. Je ne suis pas au courant de cette transaction avec le Dynamo. J’ai entendu des rumeurs. C’est tout. Je pense que ce n’était pas vrai.
Pourtant la presse sportive roumaine avait même annoncé la date de la signature de votre transfert au Dynamo.
Oui, mais je n’ai pas été informé par la direction de mon club. Donc, pour moi, ça reste au stade des rumeurs.
Oui mais au juste, quelle est la véritable raison pour laquelle vous avez quitté la Roumanie pendant un mois sans donner signe de vie ?
Pour ce qui est de mon absence d’un mois, je crois que c’était normal. J’ai joué pendant 6 mois avec mon club. A la fin du championnat, je suis allé rejoindre directement l’Equipe nationale du Sénégal, au moment où mes coéquipiers en Roumanie étaient en vacances pendant 1 mois et demi, voire 2 mois. J’ai passé un mois avec les Lions, ce qui fait que je suis resté 8 mois sans vacances. Donc, je n’avais pas eu du tout de vacances. Comme c’est le Président de Vaslui qui m’a amené ici en Roumanie, si j’ai quelque chose à traiter, je le traite directement avec lui. J’ai pris des vacances avec l’accord du Président de Vaslui. Avant d’aller rejoindre l’Equipe nationale, je l’ai appelé pour lui dire que je vais en sélection et que j’aurais, ensuite, besoin de vacances. Il m’a donné son accord. La direction du club n’était pas informée. C’est sans doute la raison pour laquelle certains ont déclaré que Ousmane est parti sans laisser de traces.
La presse sportive (Gazeta sporturilor et Pro Sport) ont déclaré que votre club vous a infligé une amende de 20 000 dollars. Vous confirmez ?
C’est le directeur du club qui aurait fait cette déclaration à la presse. En tout cas, ce n’est pas le Président.
Cette décision a quand même été prise. Oui ou non ?
Lorsque je suis rentré, j’ai joué la semaine d’après en coupe d’Europe contre Metalurg Liepajas de Bakou (Azerbaïdjan). Je confirme qu’on n’a pas infligé une amende de 20 000 dollars. Jusqu’à présent, on ne m’a pas présenté le moindre bout de papier indiquant que je dois payer quoi que ce soit. Depuis mon retour, je continue à être titulaire à tous les matches. Aussi bien en coupe d’Europe qu’en championnat. Moi les états d’âme, ça ne m’intéresse pas. C’est le Président qui m’a fait venir à Vaslui. Si j’ai des choses à régler, je pars directement le voir. En principe, je devrais d’abord voir le directeur du club, mais moi, je pars directement voir le Président. Parce que c’est lui qui m’a dit de venir le voir directement si je veux quelque chose.
Parlons de votre avenir avec le Fc Vaslui. Avez-vous l’intention de rester en Roumanie après votre contrat de 3 ans ?
Comme je l’avais dit en conférence de pesse dès mon arrivée à Vaslui, je ne suis pas venu pour rester. Je suis venu pour un laps de temps et repartir. Je ne pense pas que je vais rester à Vaslui. C’est bien que j’ai un contrat avec Vaslui. Toutefois, si je reçois une offre plus alléchante, pourquoi ne partirais-je pas. Je suis comme ça. Je n’aime pas durer dans un club.
Est-ce qu’on peu comprendre par-là que vous êtes venu à Vaslui uniquement pour des raisons financières ?
Bien sûr. Je suis venu à Vaslui pour des raisons financières. J’ai posé mes baluchons à Vaslui en tant que professionnel. Comme tout professionnel qui débarque en Angleterre ou en France. Je suis un travailleur. J’essaie de gagner de l’argent. Pourquoi pas !
Donc vous pensez que vous n’allez pas finir votre contrat à Vaslui.
Non, je ne le pense pas. Déjà, il y a des rumeurs avec mes coéquipiers qui viennent me dire que telle ou telle équipe voudrait s’attacher mes services. Mais pour l’instant, personne ne m’a encore contacté officiellement. Je prie le bon Dieu pour plier bagage en décembre prochain (rire).
Vous avez déjà ciblé des clubs, des pays ?
Moi, j’aime jouer dans de grands clubs. Que ce soit en Roumanie ou ailleurs. Pour le reste, il n’y a que le bon Dieu qui sait.
Donc vous êtes partant pour un transfert au Dynamo ou au Steaua de Bucarest ?
Bien sur. Que ce soit ici en Roumanie ou ailleurs, si on me propose un contrat qui me convient, je reste. C’est sûr. Je ne vois pas pourquoi j’irais dans un autre pays.
Donc c’est plus une question de club que de pays. Vous voulez évoluer dans un très grand club.
Voila, justement. Je veux évoluer dans un très grand club, être au top et briller à tous les matches.
Une dernière question qui fâche : que répondez-vous à ceux qui vous taxent de professionnel pas très rigoureux, car étant classé dans la catégorie des “viveurs” ?
(Rire) C’est le point de vue de certains. De toute façon, c’est bien pour moi, car cela me permet d’en tirer des leçons. Mais franchement, ça ne me dérange pas. Moi, je vis ma vie comme je le sens. Les gens, il faut les laisser parler. C’est normal.
Recueillis par Amadou Diouma NIANG - orrespondant permanent en Roumanie
C’est un grand plaisir pour moi. Lorsque j’étais gamin, je rêvais de jouer en sélection. Et là, j’ai atteint cet objectif. Je suis donc très heureux (rire).
Ce Algérie/Sénégal est assez particulier, si l’on sait qu’une victoire qualifierait quasiment le Sénégal, alors qu’une défaite ne ferait plus de vous, les maîtres de votre destin ?
C’est vrai que c’est un match super important. Mais on est conscient de ce qui nous attend à Alger. On est conscient de l’enjeu de cette rencontre. On pense à tout, sauf à une défaite contre l’Algérie. Nous ferons le maximum pour obtenir un résultat positif à Blida.
A 29 ans, vous êtes à cheval entre les anciens et les nouveaux. Quel est votre rôle au sein de l’Equipe nationale ?
Mon rôle dans la Tanière est simple : c’est aider, apporter mon soutien et mon expérience à l’équipe.
Pourquoi tardez-vous encore à vous imposer en Equipe nationale, à prendre vos responsabilités comme un véritable meneur de jeu ?
Mes responsabilités, je les ai toujours prises. C’est pourquoi, je suis toujours dans la Tanière. Comme je le dis souvent, l’Equipe nationale appartient à tout le monde. Tu y viens pour faire quelque chose, pour t’imposer. Le cas contraire, le coach, c’est sûr qu’il ne va plus faire appel à toi. De toute façon, c’est une question de choix. C’est le coach qui choisit. Il faut respecter ses choix. Que je sois partant ou non, pour moi, c’est pareil. C’est une équipe. Il y a 11 joueurs sur le terrain et les autres sur le banc de touche. Donc, il faut être solidaire.
On évoque souvent le retour de Fadiga dans la Tanière. Qu’en pensez-vous ?
C’est quelque chose de bien pour nous et pour le Sénégal. Tout le monde sait que «Kali» est un très bon joueur. Donc son retour ne peut être que bénéfique pour l’équipe.
Ne croyez-vous pas que le retour de Fadiga réduirait vos chances d’évoluer en Equipe nationale, car il est gaucher et meneur de jeu comme vous ?
(Rire) Franchement, je ne vois pas où est le problème. Il faudrait que les gens sachent que l’Equipe nationale c’est l’équipe du pays, c’est l’affaire de tout le monde. Il ne s’agit pas d’une équipe dans laquelle tu viens signer pour 3 ans. Que ce soit Fadiga ou un autre, c’est pareil pour moi. Ça ne me dérange pas du tout.
Mamadou Niang et Souleymane Diawara ont demandé de ne plus être convoqué en Equipe nationale jusqu’à la fin de l’année. Que pensez-vous d’un joueur qui refuse de porter le maillot national ?
Je ne pense pas que Niang et Diawara ont refusé de porter le maillot national. Je ne suis pas au courant de ça. C’est vous qui me l’apprenez. Je ne peux pas, dans ce cas, apporter de commentaire par rapport à cela. Tout ce que je peux vous dire, c’est que Mamadou est un très bon joueur. Je le connais bien. Je le côtoie à l’entraînement. Il doit avoir un motif sérieux. Mais, je ne pense pas qu’il va renoncer à l’Equipe nationale.
Que pensez-vous de l’actuel encadrement de l’Equipe nationale ?
On a un bon staff. Et il faut les aider, afin que l’on aille plus loin. C’est difficile d’avoir des gens qui sont sincères, qui ont un caractère et de surquoît un coach Sénégalais. Franchement, je vois que Lamine a du caractère. Et c’est bien pour nous. Je ne vois pas de problème entre les coaches et les joueurs.
Depuis février dernier vous évoluez au Fc Vaslui (D1 roumaine). Pourquoi la Roumanie et en particulier ce très jeune club, créé seulement en 2002 ?
C’est surtout par motivation personnelle. Pour ma venue ici en Roumanie, la direction de Vaslui m’a proposé des trucs intéressants. C’est vrai que c’est un jeune club. Mais moi, je suis venu avec mes ambitions. Et comme tu le vois, nous avons tout fait pour qualifier l’équipe en Coupe de l’Uefa. Et nous occupons, en ce moment, la première place du championnat national.
Vous avez parlé de motivation personnelle. Lesquelles ?
Déjà, c’est sur le plan financier. J’ai reçu une offre satisfaisante.
Mieux qu’au Portugal ?
Ah oui ! Je dirais beaucoup plus alléchante qu’au Portugal, en France, en Angleterre ou encore en Arabie Saoudite.
Vous voulez dire que vous aviez eu d’autres propositions en dehors du Fc Vaslui ?
Bien sûr !
Pouvez-vous nous citer des noms ?
Il y avait deux équipes de première division anglaise, des clubs français, comme Rennes et Bordeaux. Il y avait aussi Al Chabab (Arabie Saoudite) où j’ai déjà évolué aussi.
Comment s’est passé votre intégration à Vaslui ?
Disons que mon intégration s’est très vite fait. J’ai signé mon contrat au mois de février dernier. Une semaine après mon arrivée, je me suis entraîné seulement pendant 4 jours et j’ai commencé à jouer. Depuis, je suis titulaire dans l’équipe. C’est vrai que Vaslui c’est loin. C’est à l’extrême-Est du pays. Mais, je ne suis pas venu pour visiter le pays. En tant que footballeur professionnel, je suis là pour me consacrer uniquement au foot. Le reste ce sont des états d’âme. Ça peut attendre.
Que pensez-vous du niveau du championnat roumain de première division ?
Vous-même vous le suivez. Il y a de bons joueurs. Je dirais que le championnat roumain est même plus dur que le championnat portugais. Parce qu’ici, on joue à l’anglaise. C’est tout le temps au charbon, tout le temps au charbon et moi j’aime bien.
On a parlé de votre transfert raté au Dynamo de Bucarest. Que répondez-vous à vos détracteurs qui disent que le Dymano s’en est lavé les mains lorsqu’il a appris que vous vous êtes volatilisé pendant 1 mois sans donner signe de vie ?
Ce n’était pas ça. Les gens n’ont pas compris. Je ne suis pas au courant de cette transaction avec le Dynamo. J’ai entendu des rumeurs. C’est tout. Je pense que ce n’était pas vrai.
Pourtant la presse sportive roumaine avait même annoncé la date de la signature de votre transfert au Dynamo.
Oui, mais je n’ai pas été informé par la direction de mon club. Donc, pour moi, ça reste au stade des rumeurs.
Oui mais au juste, quelle est la véritable raison pour laquelle vous avez quitté la Roumanie pendant un mois sans donner signe de vie ?
Pour ce qui est de mon absence d’un mois, je crois que c’était normal. J’ai joué pendant 6 mois avec mon club. A la fin du championnat, je suis allé rejoindre directement l’Equipe nationale du Sénégal, au moment où mes coéquipiers en Roumanie étaient en vacances pendant 1 mois et demi, voire 2 mois. J’ai passé un mois avec les Lions, ce qui fait que je suis resté 8 mois sans vacances. Donc, je n’avais pas eu du tout de vacances. Comme c’est le Président de Vaslui qui m’a amené ici en Roumanie, si j’ai quelque chose à traiter, je le traite directement avec lui. J’ai pris des vacances avec l’accord du Président de Vaslui. Avant d’aller rejoindre l’Equipe nationale, je l’ai appelé pour lui dire que je vais en sélection et que j’aurais, ensuite, besoin de vacances. Il m’a donné son accord. La direction du club n’était pas informée. C’est sans doute la raison pour laquelle certains ont déclaré que Ousmane est parti sans laisser de traces.
La presse sportive (Gazeta sporturilor et Pro Sport) ont déclaré que votre club vous a infligé une amende de 20 000 dollars. Vous confirmez ?
C’est le directeur du club qui aurait fait cette déclaration à la presse. En tout cas, ce n’est pas le Président.
Cette décision a quand même été prise. Oui ou non ?
Lorsque je suis rentré, j’ai joué la semaine d’après en coupe d’Europe contre Metalurg Liepajas de Bakou (Azerbaïdjan). Je confirme qu’on n’a pas infligé une amende de 20 000 dollars. Jusqu’à présent, on ne m’a pas présenté le moindre bout de papier indiquant que je dois payer quoi que ce soit. Depuis mon retour, je continue à être titulaire à tous les matches. Aussi bien en coupe d’Europe qu’en championnat. Moi les états d’âme, ça ne m’intéresse pas. C’est le Président qui m’a fait venir à Vaslui. Si j’ai des choses à régler, je pars directement le voir. En principe, je devrais d’abord voir le directeur du club, mais moi, je pars directement voir le Président. Parce que c’est lui qui m’a dit de venir le voir directement si je veux quelque chose.
Parlons de votre avenir avec le Fc Vaslui. Avez-vous l’intention de rester en Roumanie après votre contrat de 3 ans ?
Comme je l’avais dit en conférence de pesse dès mon arrivée à Vaslui, je ne suis pas venu pour rester. Je suis venu pour un laps de temps et repartir. Je ne pense pas que je vais rester à Vaslui. C’est bien que j’ai un contrat avec Vaslui. Toutefois, si je reçois une offre plus alléchante, pourquoi ne partirais-je pas. Je suis comme ça. Je n’aime pas durer dans un club.
Est-ce qu’on peu comprendre par-là que vous êtes venu à Vaslui uniquement pour des raisons financières ?
Bien sûr. Je suis venu à Vaslui pour des raisons financières. J’ai posé mes baluchons à Vaslui en tant que professionnel. Comme tout professionnel qui débarque en Angleterre ou en France. Je suis un travailleur. J’essaie de gagner de l’argent. Pourquoi pas !
Donc vous pensez que vous n’allez pas finir votre contrat à Vaslui.
Non, je ne le pense pas. Déjà, il y a des rumeurs avec mes coéquipiers qui viennent me dire que telle ou telle équipe voudrait s’attacher mes services. Mais pour l’instant, personne ne m’a encore contacté officiellement. Je prie le bon Dieu pour plier bagage en décembre prochain (rire).
Vous avez déjà ciblé des clubs, des pays ?
Moi, j’aime jouer dans de grands clubs. Que ce soit en Roumanie ou ailleurs. Pour le reste, il n’y a que le bon Dieu qui sait.
Donc vous êtes partant pour un transfert au Dynamo ou au Steaua de Bucarest ?
Bien sur. Que ce soit ici en Roumanie ou ailleurs, si on me propose un contrat qui me convient, je reste. C’est sûr. Je ne vois pas pourquoi j’irais dans un autre pays.
Donc c’est plus une question de club que de pays. Vous voulez évoluer dans un très grand club.
Voila, justement. Je veux évoluer dans un très grand club, être au top et briller à tous les matches.
Une dernière question qui fâche : que répondez-vous à ceux qui vous taxent de professionnel pas très rigoureux, car étant classé dans la catégorie des “viveurs” ?
(Rire) C’est le point de vue de certains. De toute façon, c’est bien pour moi, car cela me permet d’en tirer des leçons. Mais franchement, ça ne me dérange pas. Moi, je vis ma vie comme je le sens. Les gens, il faut les laisser parler. C’est normal.
Recueillis par Amadou Diouma NIANG - orrespondant permanent en Roumanie
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