« France relance », ou la continuité de ce qui a été entrepris depuis 2017. S'exprimant ce vendredi en fin de journée devant l'Association de la presse présidentielle pour sa rentrée politique, Emmanuel Macron a estimé que le plan de relance , qui sera présenté la semaine prochaine, ne constitue en rien une rupture avec la politique menée depuis 2017. Il est même « au coeur » de la transformation de la France qui, à ses yeux, en a plus que jamais besoin. « La transformation, la modernisation du pays ne peuvent pas s'arrêter. On doit le faire avec le même rapport avec la vérité qu'on a eu avec la crise du covid », a-t-il estimé.
« Préparer le pays pour 2030 »
Malgré la crise sanitaire et la crise économique qui suit, le président français entend donc poursuivre et accélérer ses réformes et, comme il l'a indiqué, « préparer le pays pour 2030 ». « Ce n'est pas simplement une stratégie pour répondre à court terme à la crise, mais comment notre pays peut en sortir plus fort. […] Le moment est le bon, mais si nous ne le faisons pas dès maintenant, nous allons avoir des secteurs fragilisés », a-t-il estimé.
Il n'entend ainsi pas faire une croix sur la réforme du système de retraites et a donné rendez-vous aux syndicats en octobre pour les questions d'équilibre financier. La question de l'adoption d'un système universel de retraite avant 2022 reste ouverte, tant les oppositions ont été virulentes l'hiver dernier.
« Vivre avec le virus »
Même si le regain du virus se voit de plus en plus dans les chiffres , Emmanuel Macron estime que la France n'a d'autre choix que de vivre avec, et de repartir. « La vie du pays est rythmée par la crise sanitaire qui se poursuit. […] Notre stratégie est de vivre avec le virus, ne pas arrêter la vie éducative, économique et sociale », a-t-il dit. L'exécutif entend tout faire pour éviter un reconfinement généralisé, même si aucun scénario n'est exclu.
Le message doit passer : les Français, qui effectuent actuellement leur rentrée, doivent se remettre au travail. « Il y a eu de la peur, ce qu'il faut réussir à faire est de faire revenir tout le monde au travail. Sinon on ne pourra pas financer un modèle sanitaire ambitieux et un modèle social protecteur. On doit restaurer le travail en tant que porteur de sens dans une nation », a-t-il estimé. La récession attendue cette année est sans précédent pour l'économie française depuis la Seconde Guerre mondiale.
15 milliards pour les relocalisations et l'innovation
Le matin, il s'était rendu sur le site de l'usine Seqens à Villeneuve-La-Garenne, pour mettre l'accent sur les relocalisations . Le plan de relance prévoira une enveloppe de 15 milliards d'euros pour l'innovation et les relocalisations, dont 1 milliard d'aides directes. La présentation du plan de relance a été décalée d'une semaine, l'exécutif préférant consacrer la semaine qui vient de s'achever à la gestion du regain de la crise sanitaire.
Devant l'Association de la presse présidentielle, Emmanuel Macron a dû aussi défendre sa politique en matière de sécurité, alors qu'il est de plus en plus attaqué par la droite et l'extrême droite sur la question. Dénonçant la hausse de toutes les formes de violences dans notre société, un phénomène qui n'est pas neuf mais qui s'est accéléré au sortir du confinement, il a estimé que tout ne se réglait pas en un jour et qu'il n'y avait pas de « solution magique ».
« Il y a un processus de banalisation de la violence qu'il faut contrecarrer », a-t-il dit. Dans une démocratie, « on n'a pas le droit au discours de violence quel qu'il soit et à la haine », a-t-il estimé, promettant d'être « intraitable ».
« Préparer le pays pour 2030 »
Malgré la crise sanitaire et la crise économique qui suit, le président français entend donc poursuivre et accélérer ses réformes et, comme il l'a indiqué, « préparer le pays pour 2030 ». « Ce n'est pas simplement une stratégie pour répondre à court terme à la crise, mais comment notre pays peut en sortir plus fort. […] Le moment est le bon, mais si nous ne le faisons pas dès maintenant, nous allons avoir des secteurs fragilisés », a-t-il estimé.
Il n'entend ainsi pas faire une croix sur la réforme du système de retraites et a donné rendez-vous aux syndicats en octobre pour les questions d'équilibre financier. La question de l'adoption d'un système universel de retraite avant 2022 reste ouverte, tant les oppositions ont été virulentes l'hiver dernier.
« Vivre avec le virus »
Même si le regain du virus se voit de plus en plus dans les chiffres , Emmanuel Macron estime que la France n'a d'autre choix que de vivre avec, et de repartir. « La vie du pays est rythmée par la crise sanitaire qui se poursuit. […] Notre stratégie est de vivre avec le virus, ne pas arrêter la vie éducative, économique et sociale », a-t-il dit. L'exécutif entend tout faire pour éviter un reconfinement généralisé, même si aucun scénario n'est exclu.
Le message doit passer : les Français, qui effectuent actuellement leur rentrée, doivent se remettre au travail. « Il y a eu de la peur, ce qu'il faut réussir à faire est de faire revenir tout le monde au travail. Sinon on ne pourra pas financer un modèle sanitaire ambitieux et un modèle social protecteur. On doit restaurer le travail en tant que porteur de sens dans une nation », a-t-il estimé. La récession attendue cette année est sans précédent pour l'économie française depuis la Seconde Guerre mondiale.
15 milliards pour les relocalisations et l'innovation
Le matin, il s'était rendu sur le site de l'usine Seqens à Villeneuve-La-Garenne, pour mettre l'accent sur les relocalisations . Le plan de relance prévoira une enveloppe de 15 milliards d'euros pour l'innovation et les relocalisations, dont 1 milliard d'aides directes. La présentation du plan de relance a été décalée d'une semaine, l'exécutif préférant consacrer la semaine qui vient de s'achever à la gestion du regain de la crise sanitaire.
Devant l'Association de la presse présidentielle, Emmanuel Macron a dû aussi défendre sa politique en matière de sécurité, alors qu'il est de plus en plus attaqué par la droite et l'extrême droite sur la question. Dénonçant la hausse de toutes les formes de violences dans notre société, un phénomène qui n'est pas neuf mais qui s'est accéléré au sortir du confinement, il a estimé que tout ne se réglait pas en un jour et qu'il n'y avait pas de « solution magique ».
« Il y a un processus de banalisation de la violence qu'il faut contrecarrer », a-t-il dit. Dans une démocratie, « on n'a pas le droit au discours de violence quel qu'il soit et à la haine », a-t-il estimé, promettant d'être « intraitable ».