Pour sa part, son passager, François Boucher, qui était à bord avec ses deux enfants, est revenu sur cette escapade familiale en avion qui a failli virer au drame. «La tour de contrôle de Dakar avait demandé au pilote de ne pas survoler la côte et de voler au large de la mer. Or, c’est au ras de la plage que les petits avions ont plus de chance d’être secourus en cas de problème. Ce jour-là, nous avions quitté Dakar vers 11 heures, mais, arrivés à hauteur de Mbour, nous avons entendu un bruit de rupture du moteur. La soupape venait de se casser. Avant que l’avion ne coule, nous avons aperçu un chalutier chinois. Mais ce dernier a continué son chemin, malgré nos appels au secours. Nous sommes restés un moment dans l’eau. On attendait alors la mort quand, fort heureusement, une pirogue de pêcheurs sénégalais est venu à notre secours», raconte François Boucher.
François Boucher ne manque pas de saluer «l’humanité du peuple sénégalais». De retour à Mbour, avant-hier, il a expliqué être revenu juste pour remercier les Mbourois qui les ont sauvés : «Car sans ses pêcheurs, on serait tous morts, mes enfants et moi. Ils auraient pu ne pas venir à notre secours, comme l’a fait le chalutier chinois, mais ils ont fait preuve d’une grande humanité à notre égard en se portant à notre secours. Vraiment, après ce que j’ai vécu, je dis que les Sénégalais sont d’une humanité incomparable».
Revenant aussi sur ce sauvetage, le capitaine de la pirogue, Mame Laye, souligne : «Nous croyions d’abord avoir affaire à de gros poissons ou de gigantesques oiseaux de mer lorsque nous avons aperçu l’endroit très agité où avait chuté l’avion. Parce que nous ne savions pas que c’était un avion. Mais quand nous nous sommes rapprochés, nous nous sommes rendu compte que c’étaient des personnes en détresse qui étaient dans l’eau et que l’avion commençait déjà à couler».
Mame Laye qui, avec son équipage, a sauvé les occupants de l’aéronef, confie avoir alors contacté un de ses frères grâce à son téléphone portable afin qu’il avise les services de la pêche et la gendarmerie de Mbour.
«J’ai reçu trois messages de mon frère. J’ai compris qu’il y avait quelque chose de grave qui se passait. J’ai alors appelé la gendarmerie en leur indiquant l’endroit que m’avait signifié mon frère comme lieu de l’accident. Mon père nous a enseigné les vertus de l’entraide et de la solidarité et l’esprit du sacrifice. Nous ne pouvions faire autrement que d’agir pour aider des gens en difficulté», confie ainsi Ndiaga Ndoye, qui a alerté les services de secours.
Mountaga KANE (Correspondant) le populaire
François Boucher ne manque pas de saluer «l’humanité du peuple sénégalais». De retour à Mbour, avant-hier, il a expliqué être revenu juste pour remercier les Mbourois qui les ont sauvés : «Car sans ses pêcheurs, on serait tous morts, mes enfants et moi. Ils auraient pu ne pas venir à notre secours, comme l’a fait le chalutier chinois, mais ils ont fait preuve d’une grande humanité à notre égard en se portant à notre secours. Vraiment, après ce que j’ai vécu, je dis que les Sénégalais sont d’une humanité incomparable».
Revenant aussi sur ce sauvetage, le capitaine de la pirogue, Mame Laye, souligne : «Nous croyions d’abord avoir affaire à de gros poissons ou de gigantesques oiseaux de mer lorsque nous avons aperçu l’endroit très agité où avait chuté l’avion. Parce que nous ne savions pas que c’était un avion. Mais quand nous nous sommes rapprochés, nous nous sommes rendu compte que c’étaient des personnes en détresse qui étaient dans l’eau et que l’avion commençait déjà à couler».
Mame Laye qui, avec son équipage, a sauvé les occupants de l’aéronef, confie avoir alors contacté un de ses frères grâce à son téléphone portable afin qu’il avise les services de la pêche et la gendarmerie de Mbour.
«J’ai reçu trois messages de mon frère. J’ai compris qu’il y avait quelque chose de grave qui se passait. J’ai alors appelé la gendarmerie en leur indiquant l’endroit que m’avait signifié mon frère comme lieu de l’accident. Mon père nous a enseigné les vertus de l’entraide et de la solidarité et l’esprit du sacrifice. Nous ne pouvions faire autrement que d’agir pour aider des gens en difficulté», confie ainsi Ndiaga Ndoye, qui a alerté les services de secours.
Mountaga KANE (Correspondant) le populaire