Le sélectionneur Aliou Cissé avait prévenu : ces matches des 23 et 27 mars face à l'Ouzbékistan (1 - 1) et à la Bosnie (0-0) devaient servir de tests en vue d'une Coupe du monde 2018 (14 juin-15 juillet) durant laquelle l’équipe de football du Sénégal affrontera la Pologne, le Japon et la Colombie (groupe H).
Résultat, le coach a persisté avec un nouveau schéma tactique. Un 3-5-2 qui a surtout prouvé que les « Lions de la Téranga » disposent de plusieurs bons défenseurs centraux, malgré la blessure du capitaine Kara Mbodj, et un gardien de but solide…
Sans plusieurs parades d’Abdoulaye Diallo (4e devant Edin Dzeko, 13e face à Edin Visca, tir de Sead Kolasinac à la 60e, un centre-tir de Visca à la 73e) et quelques interventions du trio Papy Djilobodji-Salif Sané-Kalidou Koulibaly, les Sénégalais auraient peut-être bouclé leur stage sur une mauvaise note.
En effet, seule une reprise de demi-volée de Moussa Sow, suite à une déviation de son compère d’attaque Mame Biram Diouf, a mis la sélection de Bosnie-Herzégovine en difficulté (29e).
Une animation offensive à revoir
Le meneur de jeu Sadio Mané a eu du mal à jouer simple. Quant aux latéraux Youssouf Sabaly (à droite) et Armand Traoré (à gauche), ils ont peiné à faire la différence, que ce soit en défense ou dans l’animation offensive.
Bref, pas sûr qu’Aliou Cissé ne revienne pas à son habituel schéma en 4-3-3 durant la phase finale du Mondial 2018. Il a toutefois encore trois rencontres de préparation (31 mai face au Luxembourg, 8 juin face à la Croatie et 11 juin face à la Corée du Sud) pour trouver un système B efficace en Russie, face à des adversaires bien plus forts que ces Bosniens non-qualifiés pour la Coupe du monde.
RFI.fr