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« Face à la prise en otage des usagers par la SENELEC, prônons les énergies renouvelables »

Les habitants des pays riches industrialisés, malgré les grandes innovations technologiques de ce second millénium, consomment énormément. Aujourd’hui, on ne fait même plus la différence entre envie et besoin. Consommer toujours plus, c’est piller toujours plus les ressources naturelles que la planète a mis des millions d’années à créer (air, eau, océans, forêts, terres cultivables, biodiversité, pétrole), et qui ne se renouvellent pas assez vite pour satisfaire la demande croissante. Et rejeter toujours plus de pollutions et de déchets dans l’environnement, qui commence à être saturé a conduit à des catastrophes écologiques et sanitaires. Ces dernières montrent déjà les limites du système tel que présenté de nos jours.


Rédigé par leral.net le Mercredi 14 Juillet 2010 à 01:14 | | 4 commentaire(s)|

« Face à la prise en otage des usagers par la SENELEC, prônons les énergies renouvelables »
Il s’y ajoute qu’aujourd’hui, la grande majorité de l’humanité vit toujours dans la pauvreté. Des millions de femmes, d’hommes et d’enfants n’ont ni eau potable, ni électricité, ni éducation, ni assez à manger.
En apprenant à économiser et à partager de manière équitable les ressources, en utilisant les technologies qui polluent moins, qui gaspillent moins d’eau et moins d’énergie, et surtout en changeant nos habitudes de consommation et nos comportements, donc en domestiquant le concept de développement durable par la gestion équitable des différents sources d’énergies renouvelables, nous allons ainsi nous réconcilier avec notre humanité naturelle.
Avec des besoins énergétiques toujours grandissants, et la flambée toujours continuelle du prix du baril de pétrole, même si l’on note une petite baisse actuellement, les énergies renouvelables sont une alternative pour un approvisionnement énergétique dans le monde rural mais aussi urbain. Et parmi elles, l’énergie solaire et l’énergie éolienne occupent une bonne place et surtout dans nos pays où le soleil brille à longueur de journée et d’année et le vent balaie nos côtes du nord au sud, sur tout le littoral.

Pour ce qui concerne un pays comme le Sénégal, les énergies renouvelables offrent de nombreuses possibilités.

À juste raison et comme il en a été fait mention dans la déclaration sur les énergies renouvelables en Afrique, lors de la réunion ministérielle africaine, qui s’est tenu le 08 mai 2004 au Kenya, en prélude à la préparation à la conférence internationale sur les énergies renouvelables de Bonn, organisé du O1 au 03 juin 2004 en Allemagne, dans leur résolution n°11, il s’agit entres autres objectifs : « Incorporer l’éducation et la sensibilisation du public sur les énergies renouvelables dans les programmes éducationnels à tous les niveaux en attachant une attention spécifique au contexte africain ».

De plus, toujours dans les objectifs et cette résolution qui va de paire avec la déclaration faite par le ministre allemand de l’environnement et de la protection de la nature, lors la conférence de Bonn, M. Jürgen Tritin, l’explicite très bien : « le but est de développer les énergies renouvelables dans le monde entier, pour être en mesure de disposer d’un approvisionnement énergétique élémentaire, afin de lutter contre la pauvreté et également continuer de protéger l’environnement de manière efficiente ».

Donc une sensibilisation par rapport aux énergies renouvelables est une priorité dans la lutte contre la pauvreté et pour le développement durable. Les énergies renouvelables peuvent aussi participer au développement économique et créer de l’emploi, donc des revenus.
Cette sensibilisation qui interpelle, les ministères comme celles de l’énergie et des mines, de l’environnement, et de la protection de la nature, de la prévention, de l’hygiène et de l’assainissement, toutes les organisations et les institutions de développement nationales et internationales, interpelle aussi particulièrement les femmes et une souche très grande de notre population, à savoir les jeunes.

Car il s’agit à présent d’investir dans les femmes et la jeunesse pour une culture de la conscience pour la préservation du cadre de vie et de l’utilisation des énergies renouvelables, pour s’assurer un avenir durable.

Les débats autour de l’exploitation des sources d’énergies, du traitement des déchets radioactifs, de la conversion des différentes formes d'énergies et l’atteinte à l’environnement par les centrales soulèvent toujours un grand intérêt public.

Une conséquence de cette situation est la sensibilité écologique civile au sein des groupes de notre société et voir même d’organisations internationales comme la communauté européenne.

L'industrie mondiale, à l’exemple de notre industrie nationale, très dépendante du charbon auparavant, et à présent du pétrole, est une autre source de pollution de l'air importante, donc augmente la détérioration de notre couche d’ozone.

Le charbon, que l’on pronerait, est un combustible dont les émanations sont hautement toxiques parce que fortes en co2, et de faible valeur calorique. Il ne faudrait pas faire montre d’un recul technologique ou historique qui nous ramènerait au 18ème siècle ou au début des années 80, où la densité des centrales à charbon dans certains pays a attesté de leur impact écologique néfaste.
Le charbon, qui entrait dans la production de l'électricité, comptait pour plus de la moitié de la consommation d'énergie dans le passé, suivi par le pétrole, puis le gaz naturel et l'hydroélectricité, le nucléaire et les énergies renouvelables ne constituaient qu'une infime proportion.

L'Inde par exemple, jusqu’à un classement récent, considéré comme le troisième producteur mondial de charbon avec sa haute teneur en cendres a été confronté à ce problème écologique, car le charbon est en vérité un combustible peu rentable et extrêmement polluant.

Cette pollution par le charbon ou risque de pollution au charbon n’est nullement à mettre en œuvre « nonobstant » les risques et conséquences écologiques, de santé publique, majeures lorsqu’on estime que 35 à 40 millions de tonnes de cendres volatiles très toxiques peuvent être générées chaque année par des centrales thermoélectriques au charbon.
A côté de cette pollution industrielle, Il est une autre cause de pollution atmosphérique qui affecte la quasi-totalité de nos populations urbaines et surtout rurales ׃l'utilisation, chez les familles pauvres des campagnes et des villes, du charbon de bois, de la bouse, et des résidus agricoles pour nourrir le feu domestique.

Les femmes en sont les premières victimes car ce sont elles qui passent de longues heures à cuisiner, et leurs pièces pour la plupart sont peu ventilées et les exposent à des niveaux de pollution dix fois supérieurs aux limites maximales recommandées par l'OMS. On estimait que, par exemple, cinq cent mille femmes et enfants mouraient chaque année en Inde de maladies liées à une exposition prolongée aux fumées domestiques.


A qui donc servent le fait de signer la convention de Kyoto, ou de participer à la conférence de Bonn sur les énergies renouvelables et particulièrement le solaire et celle toute récente de Coppenhage ?

A ce jour, la probabilité de voir la population mondiale atteindre les 8 milliards d’ici 2030 est presque une certitude. Et cela entraînerait une augmentation constante des besoins énergétiques.

L’économie d’énergie ne peut pas que dépendre de la portée des réserves de matières premières ou des phénomènes naturels utilisés pour la production d‘énergie (charbon, hydrocarbures, uranium) et de la consommation en énergie à l’heure actuelle.

D’après plusieurs recherches de Shell (Allemagne) la portée de ces réserves est ainsi évaluée : pétrole 25 à 32 années, gaz naturel 50 à 95 années, charbon 200 à 255 années, uranium 60 à 105 années. Ces chiffres provenant de la liste des recherches fondamentales sur les réserves connues à ce jour en se basant sur la consommation actuelle de chacune de ces sources d’énergies.

Dans un pays sahélien comme le nôtre, l’énergie est un des facteurs déterminants pour la survie des populations. Elle est nécessaire et indispensable pour la satisfaction des besoins quotidiens (eau, nourriture, santé).
Au Sénégal le bois de chauffe qui reste l’énergie la plus utilisée dans les foyers est une des causes majeures de la déforestation et de nombreuses forêts sont encore directement menacées par les prélèvements journaliers à usage domestique.
On estime à plus de 80% la population sénégalaise qui fait appelle au bois de feu pour la cuisson des aliments. Et ce constat va en augmentant.

Pour lutter contre ce fléau, l’utilisation de l’énergie solaire, une énergie renouvelable propre, le soleil, d’autant plus que l’on en manque vraiment pas, ne serait – elle pas la solution la plus écologique, que de construire une centrale au charbon, en considération des atteintes environnementales néfastes ?

Elle serait non seulement une alternative aux combustibles fossiles (houille, lignite, pétrole, gaz naturel) dans les villages mais aussi dans les communautés urbaines.
Son utilisation est garantie par une source d’énergie illimitée et non polluante. L’énergie solaire photovoltaïque et thermique sont une alternative, entre autres comme la Biomasse et l’énergie éolienne, qui sont à proposer et surtout à mieux promouvoir, afin que toutes les populations puissent y accéder. .

Donc une sensibilisation par rapport aux énergies renouvelables est une priorité dans la lutte contre la pauvreté et pour le développement durable.

Les énergies renouvelables peuvent aussi participer au développement économique et créer des emplois, donc des revenus.

Cette sensibilisation qui interpelle, les ministères comme celles de l’énergie et des mines, de l’environnement, et de la protection de la nature, de la prévention, de l’hygiène et de l’assainissement, toutes les organisations et les institutions de développement nationales et internationales, interpelle aussi particulièrement les femmes et une souche très grande de notre population, à savoir les jeunes et les enfants.
Car il s’agit à présent d’investir dans les femmes et la jeunesse pour une culture de la conscience pour la préservation du cadre de vie et de l’utilisation des énergies renouvelables, pour s’assurer un avenir durable.

Un changement des mentalités, des attitudes et des comportements, à l’échelle de la société, et particulièrement des grands pollueurs que sont les grandes industries qui ne répondent pas aux normes de contrôle des émissions et rejets, les voitures ayant dépassé leur durée de vie et polluantes, les centrales énergétiques et autres pollueurs, est nécessaire.
Et tout cela affecte notre santé et interpelle de ce fait le ministère de la santé et de la prévention médicale et les structures sanitaires internationales.

Aujourd’hui l’état du Sénégal, si la volonté politique est réelle, sincère et clairement exprimée, le programme national pour le biocarburant par la culture industrielle du jatropha, plus communément appelée e wolof « tabanani », sera dans les années à venir, une solution face à cette situation de hold-up du au monopole persistant de la SENELEC. Et cela à côté des autres énergies renouvelables déjà exploitée dans le monde, solaire et éolienne.

La culture du jatropha en vue de contribuer à une autosuffisance énergétique fait croître l’activité agricole et crée des emplois en milieu rural. Et cela sachant l’adaptions de l’espèce dans notre zone géographie et climatique.

Ainsi, à côté du jatropha il pousse au Sénégal une diversité de plante oléagineuse : le palmier, l’arachide pour en citer que les plus exploitées.

Pour des raisons climatiques, la Jatropha est la plus appropriée. La jatropha pousse dans les tropiques et dans les régions subtropicales. Cette plante a de précieuses qualités : elle pousse dans les milieux difficiles, rapidement, et donne des graines pendant 50 ans, contenant 37% d’huile.

La jatropha permet de combattre l’érosion et l’avancée des dunes. Mais bien souvent, sa culture sert à la fabrication de biocarburant. Elle est cultivée au Brésil, en Inde, au Cambodge, au Soudan, Tanzanie, Tunisie, Egypte, Zambie. La famille de l’arbre jatropha comprend 175 membres mais celle la Jatropha Curcas produit le plus de graines. Les pousses de jatropha se plantent « en nurseries » pendant 4-5 mois et cela durant la saison des pluies. Les premières fleurs apparaissent durant la saison sèche. Les graines apparaissent trois mois après. Elles deviennent matures quand leurs écorces. jaunissent, entre 2 et 5 mois.

Les graines produisent vraiment de l’huile au bout de 2 et 5 ans. Les arbres de Jatropha peuvent donner jusqu'à 12 Tonnes de graines par hectares. Une fois pressée le tourteau obtenu sert de bon fertilisant naturel pour toutes les cultures environnantes. Les conditions idéales de la jatropha : 0-500m d’altitude / moyenne de température annuelle : 20-28°C, Elle a besoin de peu d’eau : pluviométrie annuelle : 300mm-1000mm et +. Cette fabuleuse plante peut résister à de longue période de sécheresse. Elle tolère également des périodes de gel. Le sol doit être bien drainé et aéré. La jatropha se démarque par sa capacité de pousser dans les sols pauvre, et sec, terreux, rocheux ou sableux. Et en passant son impacte sanitaire est avérée car médicalement elle est aussi utilisée pour les cancers, les piqûres de serpent, les paralysies.

Le prix n’est pas défini au Sénégal, faute encore de culture conséquente industrielle, néanmoins, en Inde le kg coûte 0.14$, au Madagascar : 0.22$...Cela dépend des charges opératoires.


Pour conclure, nous disons que l’énergie est une condition sine qua non pour tout processus de développement surtout pour un pays comme le Sénégal. Compris ainsi le marché potentiel est constitué par une segmentation large. Le secteur économique, pour un pays comme le Sénégal est essentiellement basé sur les activités agricoles, donc sur les forces paysannes productrices de produits alimentaires. A cela s’ajoute tout ceux qui constituent encore de nos jours le secteurs informel fortement dominé par des opérateurs intervenant dans tout secteur d’activité jugé porteur, le commerce, le transport, la transformation de produits agroalimentaires. Pour une part de marché constitué par les infrastructures publiques et privées, les établissement publiques dominent avec les écoles, les centre de santé, les centre de formations communautaires, les petites et moyennes industries la demande énergétique est constante et toujours croissante. Les énergies renouvelables répondront à la demande et d’autant plus qu’elles seront beaucoup plus accessibles que les sources d’énergies conventionnelles.

M. ALASSANE DIAGNE
Administrateur de TREFFPUNKT SENEGAL Allemagne - MIMBAR
Consultant en éducation et gestion environnementale
Tél. : 77 418 52 15 – e-mail : prodev_senegal@yahoo.fr

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par SUNUGAAL le 14/07/2010 04:59 | Alerter
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Bravo!Mr.Diagne,vous avez fais une trés bonne annalyse de la situation énérgetique au Sénégal.
Contribuons au Développement des Energies Renouvelables au Sénégal qui est la seule solution!!! avec la SEDER-AFRIC (Sénégalaise pour le Développement des Energies Renouvelables en Afrique)b.p.11950-Dakar,mail:sederafric2@yahoo.fr

2.Posté par SUNUGAAL le 14/07/2010 05:00 | Alerter
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Brava!!! thia kaw thia kanam

3.Posté par Wak Sek le 14/07/2010 12:54 | Alerter
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Samuel Sarr est un nullard on ne peut rien tirer de bon de sa petite tete

4.Posté par ziczac le 14/07/2010 16:03 | Alerter
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En tout état de cause nous ne comprendrons rien.Donc des explications techniques ne servirons à rien.Les coupures honteuses de la SOCIETE des TENEBRES vont plonger tout le pays dans une violence incommesurable.Et ablaye wade et ses accolytes seront entiérement responsables.Au moment où nous croupissons dans le noir ,il se la coule douce en France pour un soit disant défilé des Etats africains .Le gornema de l'alternoce a fini de montrer ses limites,il n'a donc qu'à partir avant que .Mais au faite A qui appartient la souveraineté nationale? Waay nous vous prions de retourner dans la rue .C'est là où vous CHAMPIONS vraiment.......

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