Le grave incident diplomatique qui secoue les relations maroco-françaises suite aux violations par les autorités françaises des conventions et usages diplomatiques et par des propos attribués, dans un premier temps, à l’Ambassadeur de France à Washington, puis ensuite à son collègue de l’ONU à New York, suscitent moult interrogations sur la position de la France sur cette affaire.
Après avoir exprimé, au tout début de l’affaire ses regrets via son porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères, Paris s’est vu rappeler à l’ordre par Rabat, exigeant des excuses officielles.
Face à l’ire des autorités et du peuple marocains, le Président François Hollande pris contact téléphoniquement avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lui affirmer l’attachement de la France aux relations excellentes qui unissent son pays au Maroc et de convenir de laisser à leur gouvernement le soin de dénouer cette grave affaire diplomatique.
Après des déclarations oiseuses du Ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius et ses contacts téléphoniques avec son homologue marocain, puis celles du Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls avec son vis-à-vis marocain et enfin celles entre le Premier Ministre français, Jean-Marc Ayrault et le Chef du Gouvernement Marocain, force est de constater que les autorités français ne semblent pas vouloir assumer leur responsabilité dans ce dérapage diplomatique.
Aussi, prenant acte de cette nouvelle donne et après s’être assuré du non-respect par Paris des conventions de coopération judiciaire entre le Maroc et la France et suite à l’apparition de nombreux dysfonctionnements et lacunes dans ces conventions judiciaires, les autorités marocaines ont décidé de les suspendre pour en évaluer l’impact et les actualiser.
Une évaluation et une actualisation qui permettra de remédier aux dysfonctionnements qui les entachent, en attendant de convenir de solutions adéquates garantissant le respect mutuel et total des conventions liant les deux pays dans la lettre et l’esprit, de manière à préserver la souveraineté des deux Etats sur la base du principe de l’égalité qui doit présider à leurs relations.
De Plus le Royaume du Maroc a décidé de rappeler le magistrat de liaison marocaine accrédité en France.
En effet, toutes les démarches entreprises par ce magistrat de liaison en vue d’obtenir les éclaircissements nécessaires auprès des autorités judiciaires françaises concernant ce sujet, trois jours durant vainement, dénote un comportement que les autorités judiciaires marocaines n’ont jamais observé dans leur coopération avec leurs homologues français.
C’est pourquoi, jugeant que ces comportements constituent une atteinte grave aux règles élémentaires de la coopération entre les deux pays et portent préjudice à l’esprit de cette coopération, voire même à la respectabilité et la crédibilité de la justice marocaine, le Royaume du Maroc, Etat souverain, a pris la décision qui s’imposait.
Aux autorités françaises de montrer leur bonne foi et de cesser de tenter noyer le poisson. Le Royaume du Maroc exige de la France des excuses pour ce loupé historique dans les annales diplomatiques de la Vème République.
Après avoir exprimé, au tout début de l’affaire ses regrets via son porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères, Paris s’est vu rappeler à l’ordre par Rabat, exigeant des excuses officielles.
Face à l’ire des autorités et du peuple marocains, le Président François Hollande pris contact téléphoniquement avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lui affirmer l’attachement de la France aux relations excellentes qui unissent son pays au Maroc et de convenir de laisser à leur gouvernement le soin de dénouer cette grave affaire diplomatique.
Après des déclarations oiseuses du Ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius et ses contacts téléphoniques avec son homologue marocain, puis celles du Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls avec son vis-à-vis marocain et enfin celles entre le Premier Ministre français, Jean-Marc Ayrault et le Chef du Gouvernement Marocain, force est de constater que les autorités français ne semblent pas vouloir assumer leur responsabilité dans ce dérapage diplomatique.
Aussi, prenant acte de cette nouvelle donne et après s’être assuré du non-respect par Paris des conventions de coopération judiciaire entre le Maroc et la France et suite à l’apparition de nombreux dysfonctionnements et lacunes dans ces conventions judiciaires, les autorités marocaines ont décidé de les suspendre pour en évaluer l’impact et les actualiser.
Une évaluation et une actualisation qui permettra de remédier aux dysfonctionnements qui les entachent, en attendant de convenir de solutions adéquates garantissant le respect mutuel et total des conventions liant les deux pays dans la lettre et l’esprit, de manière à préserver la souveraineté des deux Etats sur la base du principe de l’égalité qui doit présider à leurs relations.
De Plus le Royaume du Maroc a décidé de rappeler le magistrat de liaison marocaine accrédité en France.
En effet, toutes les démarches entreprises par ce magistrat de liaison en vue d’obtenir les éclaircissements nécessaires auprès des autorités judiciaires françaises concernant ce sujet, trois jours durant vainement, dénote un comportement que les autorités judiciaires marocaines n’ont jamais observé dans leur coopération avec leurs homologues français.
C’est pourquoi, jugeant que ces comportements constituent une atteinte grave aux règles élémentaires de la coopération entre les deux pays et portent préjudice à l’esprit de cette coopération, voire même à la respectabilité et la crédibilité de la justice marocaine, le Royaume du Maroc, Etat souverain, a pris la décision qui s’imposait.
Aux autorités françaises de montrer leur bonne foi et de cesser de tenter noyer le poisson. Le Royaume du Maroc exige de la France des excuses pour ce loupé historique dans les annales diplomatiques de la Vème République.