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Face aux critiques acerbes et aux attaques injustifiées: L’Ums condamne ces attitudes et pratiques

L'Union des magistrats du Sénégal (Ums), en conférence de presse, regrette les multiples attaques subies par l’institution judiciaire et les critiques acerbes, souvent infondées et les attaques contre des magistrats. L’Ums condamne ces attitudes. Elle reconnaît que la justice est le secteur le plus critiqué dans le monde de par la nature des décisions qu’elle rend. Mais, il n’est pas permis à un justiciable, quel que soit son rang, de se hisser au- dessus des lois, en vouant aux gémonies les droits de la République.


Rédigé par leral.net le Lundi 14 Mars 2022 à 18:40 | | 0 commentaire(s)|

Les magistrats tiennent à rappeler qu’ils ne rendent pas la loi pour faire plaisir à qui que ce soit. Seule une mission consiste à aller chercher la vérité sur la base des éléments versés sur des dossiers. A ce titre, les magistrats restent disposés à recevoir toute demande, tendant à la manifestation de la vérité. Seule une exigence légale, disent-ils, est recevable devant eux.

Le président de l'Union des magistrats sénégalais (UMS), Ousmane Chimère Diouf rappelle à ses membres, ses principes de base et reste déterminée à la recherche de vérité. La recherche du populisme, écartent-ils, n’est pas l’office du juge. Et, il leur appartient de faire abstraction de tout commentaire extérieur de la Vox Pupli dans les prises de décision. "Les magistrats ont l'obligation de faire face à leurs responsabilités, en traitant les procédures dans des délais très honorables et en ne se souciant que de la recherche de la vérité, et en traitant tous les justiciables de la même manière et à faire face à toutes les formes de pression", recommande le président Diouf.

Contrairement à une idée répandue de mauvaise foi, il appartient à tout magistrat, de ne pas servir de bras armé pour la liquidation d’un adversaire politique. Le magistrat a son dossier et rien d’autre. Et, le procès suit ces principes. Dans tout procès, la présumée victime dénonce les faits, le ministère public requiert à charge ou à décharge. De la même manière, le juge d'instruction instruit et la défense se défend. C'est le déroulement de tout procès.

Ousmane Wade