Avec l’essor de la presse électronique, des réseaux sociaux et des sites d’information, un tournant majeur a été opéré dans le paysage médiatique. En effet, selon les statistiques, plus de 75 % des audiences, toutes plateformes confondues, et 55 % en Afrique, dont le Sénégal, s’informent désormais à travers ces moyens numériques : « Un marqueur irréversible dans la presse et les médias partout à travers le monde et ici en Afrique, avec la pénétration fulgurante d’internet même en zone rurale ». Ce phénomène a profondément modifié la manière dont les informations sont diffusées et consommées.
Aussi, Le RESTIC attire également l’attention sur la cybersécurité, avec la montée des cyberattaques qui constituent une menace croissante. Selon Business Africa, en 2023, l’Afrique a enregistré le plus grand nombre de cyberattaques hebdomadaires, toutes régions confondues : « L’Afrique est très vulnérable et investit trop peu dans la cyberdéfense et la cybersécurité, d’où l’urgence d’adapter et de mettre à jour nos législations sur les données personnelles, dans le cloud notamment ». Cette situation a été renforcée par une augmentation de 70 % des cyber-extorsions touchant les entreprises, selon Security Navigator 2024.
La nécessité d’une concertation élargie
En outre, le RESTIC souligne l’importance d’une concertation élargie avec toutes les parties prenantes du secteur des médias, afin de garantir que la réforme soit inclusive et bien adaptée aux besoins réels : « Le RESTIC espère que la concertation sera élargie à toutes les parties prenantes du secteur, afin que le processus soit le plus inclusif possible…», précise la note. Par ailleurs, le RESTIC rappelle « l’impérieuse nécessité d’accélérer la refonte de la Commission des Données Personnelles, qui ne correspond plus aux mutations en cours dans le numérique et le digital, avec l’intelligence artificielle en ligne de mire », souligne le communiqué. « Ceci est d’autant plus urgent que des centres de données privés s’installent dans nos pays, au Sénégal, dans un contexte de menace sur les données sensibles hébergées dans ces data centers et les cyberattaques de plus en plus récurrentes, avec un monde très interconnecté », conclut la note du RESTIC.
Sud Quotidien
Aussi, Le RESTIC attire également l’attention sur la cybersécurité, avec la montée des cyberattaques qui constituent une menace croissante. Selon Business Africa, en 2023, l’Afrique a enregistré le plus grand nombre de cyberattaques hebdomadaires, toutes régions confondues : « L’Afrique est très vulnérable et investit trop peu dans la cyberdéfense et la cybersécurité, d’où l’urgence d’adapter et de mettre à jour nos législations sur les données personnelles, dans le cloud notamment ». Cette situation a été renforcée par une augmentation de 70 % des cyber-extorsions touchant les entreprises, selon Security Navigator 2024.
La nécessité d’une concertation élargie
En outre, le RESTIC souligne l’importance d’une concertation élargie avec toutes les parties prenantes du secteur des médias, afin de garantir que la réforme soit inclusive et bien adaptée aux besoins réels : « Le RESTIC espère que la concertation sera élargie à toutes les parties prenantes du secteur, afin que le processus soit le plus inclusif possible…», précise la note. Par ailleurs, le RESTIC rappelle « l’impérieuse nécessité d’accélérer la refonte de la Commission des Données Personnelles, qui ne correspond plus aux mutations en cours dans le numérique et le digital, avec l’intelligence artificielle en ligne de mire », souligne le communiqué. « Ceci est d’autant plus urgent que des centres de données privés s’installent dans nos pays, au Sénégal, dans un contexte de menace sur les données sensibles hébergées dans ces data centers et les cyberattaques de plus en plus récurrentes, avec un monde très interconnecté », conclut la note du RESTIC.
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