Quelques jours après le lancement de « Marketplace », le nouveau service de vente et d’achat entre particuliers de Facebook, la société de Mark Zuckerberg a dû s’excuser. Dès son inauguration lundi, le site a en effet accueilli des petites annonces proposant armes, drogues ou encore services de prostitution, ont constaté le New York Times ainsi que de nombreux internautes.
Pourtant, le règlement de la nouvelle plateforme est clair. Le réseau social interdit aux utilisateurs de « Marketplace » la vente d’animaux, de produits stupéfiants, d’alcool, de médicaments, de jeux de hasard avec de l’argent réel, d’armes à feu, d’explosifs ou encore de produits ou services pour adultes.
En cause : un problème technique
Devant ce manquement flagrant aux règles du service, Facebook n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué cité par le quotidien new-yorkais, une porte-parole du réseau social a expliqué qu’un « problème technique » avait empêché le système « d’identifier les publications qui violaient les règles ». Elle a assuré que Facebook travaillait à régler le problème, avant d’exprimer les regrets de l’entreprise : « Nous vous présentons nos excuses pour ce problème. »
Depuis cette mise au point, le problème semble résolu. Le magazine The Verge a tenté de retrouver des annonces proposant armes, drogues ou animaux, mais sans succès. « Facebook Marketplace » est pour l’instant disponible aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
20minutes