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Facebook a bloqué la photo du Bataclan à 32.100 reprises, en France

Rédigé par leral.net le Vendredi 29 Avril 2016 à 14:47 | | 0 commentaire(s)|

Le réseau social vient de publier son rapport de transparence.


En novembre dernier, quelques jours après les attentats, une photo sanglante de l'intérieur du Bataclan, prise après l'attaque terroriste, est apparue sur de nombreux fils Twitter, Facebook et Instagram. Après de longues heures de flottement, où il semble impossible de se débarrasser de cette image, le ministère de l'Intérieur finit par demander aux trois réseaux de bloquer cette photo sur le territoire français, «ainsi qu'une vidéo de propagande de l'État Islamique», avait alors expliqué Le Figaro.

    «Pour demander une censure sur le territoire français, les autorités envoient une demande spécifique à un tweet ou une publication Facebook. D'après une notice publiée sur le site de l'organisation Lumen, la photo du Bataclan a été censurée pour “atteinte grave à la dignité humaine”, et “atteinte au secret de l'enquête”.»

Facebook avait alors obtempéré. Ce 28 avril, le réseau social a publié un rapport, qui apporte des informations permettant de comprendre combien de fois la photo a été bloquée. Dans la partie qui concerne la France de son rapport sur les demandes des gouvernements, entre juillet et décembre 2015, le réseau social indique avoir «restreint l'accès en France à des contenus signalés parce qu'ils contrevenaient aux lois qui punissent la négation de l'Holocauste ou qui promeuvent le terrorisme, ainsi que 32.100 occurrences d'une image liée aux attentats de novembre 2015 à Paris, qui, selon l'office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication, violaient les lois françaises sur la protection de la dignité humaine».

Facebook n'est pas explicite, mais ces indices pointent tous vers la photo prise à l'intérieur du Bataclan. Le site spécialisé TechCrunch assure de son côté qu'il s'agit bien de celle-ci. Contacté, Facebook ne nous a pas encore répondus. Lire la suite sur slate