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Facebook à la sauce sénégalaise

Le site de Mark Zuckerberg connaît un grand succès à Dakar. Il y fait notamment office de site de rencontres.

La gueule tapée, à Dakar. C'est l'un des quartiers populaires de la ville, on y trouve comme partout son lot de «cybers». Des locaux grands comme une chambre où s'alignent de vieux PC dans de petits box. L'heure de connexion coûte 300 francs CFA (0,45 centimes d'euros) et on reste une à deux heures. Sur les écrans, le plus connu des sites de réseaux sociaux semble presque faire office de fond d'écran. Mike, gérant d'un cyber du quartier explique: «Chaque fois qu'un client m'appelle pour de l'aide, je le trouve sur Facebook.» Il ajoute très vite: «Maintenant tout le monde est sur Facebook.»


Rédigé par leral.net le Mercredi 2 Février 2011 à 16:28 | | 2 commentaire(s)|

Facebook à la sauce sénégalaise
Le quasi-désert du Net
Tout le monde? Peut-être pas. Encore faut-il avoir accès à Internet. Il reste difficile quand on habite un petit village de la Casamance ou du Sénégal oriental d'aller chatter sur Facebook. Selon l'Agence nationale de la statistique et de la démographie au Sénégal (ANSD) «plus de la moitié de la population (50,4% des ménages) n'y a accès qu’après une heure ou plus de marche.»

En France on compte 68,9% d'internautes pour toute la population; au Sénégal ils ne sont que 7,4%, et seuls 4% des ménages sénégalais possèdent une connexion à domicile.

Dans ce quasi-désert du Net, le succès de Facebook ne passe pas inaperçu. En France, 33% des internautes ont un compte Facebook, tandis qu’au Sénégal ils sont déjà 23% à surfer sur la page bleue et blanche.

Thomas Guignard est maître de conférence à Paris XIII. Spécialisé dans les services et les réseaux de communication, il a écrit une thèse sur Le Sénégal, les Sénégalais et Internet. Selon lui

«Tout le monde a déjà un téléphone portable au Sénégal. La vraie révolution, ce sera quand la 3G sera généralisée. Internet et Facebook pourront alors vraiment exploser.»

Facebook pour draguer

Mais alors que fait-on sur Facebook quand on est sénégalais? Evidemment, les mêmes choses que partout. De l'utile. Epier son ex et sa «nouvelle meuf trop bonne», «faire des coeurs sur les walls» (les murs), regarder les photos de gens qu'on ne connaît pas et qu'on ne connaîtra jamais, «liker» (dire que l’on aime) des groupes rigolos, oh oh oh, maintenir un lien fragile avec une vague connaissance de la maternelle, perdre du temps au travail.

Cependant différence notable et constat partagé: au Sénégal, Facebook est un haut lieu de la drague. Pour beaucoup- le réseau social est principalement utilisé comme un site de rencontres.

«Il y a moins de lieux de rencontres qu'en France, les relations filles-garçons sont encore un tabou pour ce pays musulman à 95%. Ramener une fille ou un garçon à la maison est très compliqué, Facebook est un lieu idéal pour la drague c'est sûr et certain», raconte Thomas Guignard.

Les gérants des cybers s'accordent sur le rôle d'entremetteur de Facebook. «La plupart des clients qui vont sur Facebook, c'est pour draguer», raconte en souriant Mike. Il se tourne alors vers son neveu, Soriba. «Lui il pourra vous en parler!» Le jeune homme s'en défend alors, un peu gêné. Il assure que «tous ses amis le font, mais pas lui». Mike sourit en coin.

«La plupart des gens qui se connectent entre eux sur Facebook ne se connaissent même pas dans dans la vraie vie. Ce sont des "amitiés" créées.»

Mamadou un autre gérant de cyber, n'a, lui, pas du tout honte d'expliquer qu'il «fait du passe-temps avec les filles». «Je parle d'amour, on se taquine. Des fois on se donne rendez-vous, certaines viennent, d'autres pas.»

Le réseau social s'inscrit ainsi dans une sorte de tradition du net au Sénégal. En 2007, Thomas Guignard notait en effet déjà dans sa thèse «l'engouement des internautes autochtones pour les "rencontres en ligne"». Facebook n'est d'ailleurs pas le seul site à bien fonctionner pour cette raison. Mike énumère les sites les plus fréquentés par ses clients en-dehors de Facebook: «Msn, 123 love, drague.net...»

Bling bling

On séduit donc. Socialement aussi. Comme partout, pour le coup, Facebook sert de vitrine sociale. Peut-être un peu plus pour les migrants. Plus que montrer les aspects les plus reluisants de leurs vies, certains n'hésitent pas à les fantasmer. Voire à jouer avec la vérité, comme le raconte Thomas Guignard.

« «Les Sénégalais qui sont encore au pays vont regarder les profils des émigrés. Certains affichent leur opulence, posent devant des belles voitures, même si ce ne sont pas les leurs. L'idée c'est de donner une image de "on a réussi" alors même qu'ils vivent souvent dans des situations précaires. Cela entretient l'illusion et le désir de partir dans un pays où le taux de chômage est très important.»
 »
Ambiance carrément bling bling. C'est souvent l'avis des facebookos partagés entre le Sénégal et la France. D'origine française, Aymeric est créatif en pub. Il vit aujourd'hui à Dakar et estime que sur ses 800 amis, une centaine sont sénégalais. Selon lui, l'ambiance tape-à-l’œil découle d'abord des photos exposées.

«Pour moi, en France, on utilise les photos pour illustrer sa vie, alors qu'au Sénégal, c'est vraiment pour se montrer. C'est beaucoup plus "show off". En France, quand tu tagues quelqu'un, c'est pour dire, "regarde, on était ensemble, toi aussi t'y étais". Au Sénégal on tague les gens sur des photos où ils ne sont pas, en mode "regarde-moi comme je suis beau, regarde-moi comme je suis belle".»

Il n'est ainsi pas rare de se découvrir tagué avec une quarantaine d'autres personnes sur une photo sur laquelle on n'est pas présent, mais dont l'auteur semble assez fier. Grosses lunettes de soleil sur la tête, ou portable argenté en main.

Fier de son pays

Parmi toutes les fiertés affichées, il en est une un peu originale pour un Français: celle de son pays. Vous viendrait-il à l'idée de devenir fan de la page France sur Facebook? 73.000 personnes sur 15 millions de facebookos français l'ont fait, certes. Mais au Sénégal, ce sont 55.100 personnes pour 237.000 facebookos sénégalais qui sont fans de la page nationale. Et la page en question est très active. Chaque statut posté croule sous des centaines de commentaires. Son créateur Seydina n'est pourtant sur Facebook que depuis un an. «Je suis venu dessus parce que c'était à la mode.» Pour lui, le succès de la page s'explique simplement.

«Cette page les gens s'y sentent comme s'ils étaient en famille. Ils peuvent discuter. C'est l'ambiance du Sénégal, tout le monde se parle.»

Lien social virtuel contre lien social réel

Sur Facebook c'est clairement tout le lien social sénégalais qui est transposé. Comme dans la rue, on peut taper la discute à quelqu'un qu'on ne connaît pas, ou même reproduire le long cérémonial des salutations sur le chat. «Tu vas bien? Et la famille ça va? Et ton père, il va bien? Et ta mère, elle va bien?»

Paradoxalement, c'est un peu aussi pour échapper à ce lien social omniprésent que l'on surfe sur Facebook. Comme explique Thomas Guignard,

«Passer deux heures sur Facebook dans un cyber permet de s'éloigner du giron familial. On a son intimité dans une vie structurée par la famille.»
Facebook traduit donc au Sénégal ce paradoxe d'un accès à l'individualité maintenu dans des codes sociaux forts. Aux dépens de la vraie vie sociale? Facebook marque-t-il le début de la fin du rituel du thé et des discussions enjouées, la nuit, sur les nattes dispersées devant les maisons? Pour les jeunes générations au moins, c'est à craindre.

«Maintenant, quand je sors, c'est pour le strict nécessaire», dit Seydina. Tandis que Youssoupha, jeune employé de boulangerie qui dit utiliser Facebook pour faire des connaissances et se connecter avec ses amis «en Europe ou partout dans le monde» reconnaît: «Avant, quand je finissais le travail, j'allais squatter dans la rue parler avec mes amis, mais depuis que je suis sur Facebook, je reste chez moi.»

Renée Greusard slate.fr

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par borme bakhe le 02/02/2011 16:41 | Alerter
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waw diamou diamou rekk

2.Posté par Victime de Egbos le 02/02/2011 19:28 | Alerter
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Entreprise Generale de Batiment Oumar Sy ( EGBOS) : Qui protege OUMAR SY ?



Des centaines de Senegalais, surtout, certains vivant aux Etats-Unis, ne savent plus que faire a force de courir derriere Oumar Sy de EGBOS.

En effet, tout le monde sait que les Etats-Unis, particulierement la ville de New York, etaient la destination favorite de Oumar Sy qui y faisait la promotion de son enterprise, prommettant des maisons construites ou des terrains dans les endroits les plus huppes de Dakar (Vdn, Ngor, Almadies, Ouakam, Zac Mbao, les Parcelles Assainies de Keur Massar, etc…).

Jusqu’a present, des spots publicitaires au niveau de certaines radios de la communaute senegalaise aux USA, passent pour parler de l’Entreprise EGBOS qui a meme un representant a New York, en la personne d’un certain Momar Laye Sarr qui est aux environs de la 114 Street et la 8eme Avenue. De vraies publicites mensongeres comme disait l’autre.

Lors d’un des innombrables passages du president Abdoulaye Wade a New York, les femmes du PDS l’avaient interpelle sur les $100.000 dollars qu’il les avait donnes dans le cadre d’un de ses ELEPHANTS BLANCS, “une femme de la Diaspora, un toit”. Ces cent mille ($100.000) dollars, le president Wade avait dit les avoir deja remis a Oumar Sy et que en sus, chaque femme devait donner un apport personnel.

Quand les femmes ont dit au president Wade que malgre leurs multiples efforts, elles ne peuvent rien recevoir de Oumar Sy, le Vieux president repondit :

“Je vous comprends. Seulement, j’ai chemine longuement avec Oumar Sy ; je ne peux rien faire contre lui. Buguma dara luko Xuri = je ne veux rien qui l’egratigne.

Ah bon ! Voila le president Wade qui ne veut rien qui puisse egratigner Oumar Sy de l’entreprise EGBOS alors que ce dernier IMPUNEMENT, passe tout son temps a proceder a une transfusion sanguine des maigres economies des Modou-Modou de la Diaspora ?

Est-ce parce qu’il se sait protégé en haut lieu que le sieur Oumar SY de EGBOS agit de la sorte envers ses centaines de victimes senegalaises ?

Sachant que la Justice senegalaise est aux ordres de Wade, Oumar Sy n’hesite pas durant certains tete-a-tete avec ses victimes a dire :

“Allez-vous plaindre la ou vous voulez. Ce n’est ni la Police ni la gendarmerie, encore moins la Justice, qui pourront m’inquieter. Presentement, je fais partie des hauts d’en haut dans ce pays. Certains au sommet savent que si je devais tomber entre les mailles de la Justice, je ferais des revelations qui eclabousseraient bien des mythes”.

Pourquoi pareille impunite pour ce bourreau de Oumar Sy qui s’en prend a d’innocents senegalais qui ont bosse et economise a l’etranger durant des annees pour avoir un toit a eux ?

Au niveau de la VDN, le terrain que revendique Serigne Mansour Sy, avait ete deja “morcele sur papier et vendu” a des Senegalais de la Diaspora par le meme Oumar SY.

Comble de malheur, Oumar Sy continue de faire “une double vente” de ce terrain. Accule par les 1ers acheteurs malheureux, il tente de faire du Jel Buki Sule Buki quant au terrain de Serigne Mansour Sy. Oumar Sy essaye de recuperer de l’argent a de nouveaux acquereurs pour “rembourser” les 1ers acquereurs a qui il n’a pu donner les parcelles promises a la VDN.

Ceux qui l’acculent et a qui il a remis des cheques en leur disant d’aller les retirer a sa banque vers fin Fevrier 2011, sont tres nombreux ; il est avance le chiffre d’une centaine de personnes dont une d’elle seule, Oumar Sy a gruge une somme qui avoisine CENT MILLIONS (100.000.000) de Fcfa sur cette vente de terrains a la VDN.

.Parmi les detenteurs de ces cheques de Oumar SY a encaisser fin Fevrier 2011, il y a certains qui promettent de saisir la presse avec photocopies des cheques si ces derniers sont sans provision, d’autres nourrissent le projet d’aller manifester devant la Presidence du moment ou, pensent-ils, Oumar Sy est protégé par le president Wade.

Un autre, le plus desespere, a dit a ses 3 epouses d’enlever les tresses de leurs cheveux et etre pretes pour un veuvage, car dit-il, depuis des annees il court derriere Oumar Sy pour recevoir son argent et que si fin Frvrier 2011 le cheque a lui remis par Oumar Sy est un cheque a bois, il s’immolera au feu en plein Dakar dans un endroit qu’il garde secret pour le moment.

Est-ce que Oumar Sy pense qu’un jour, il sera enroule dans 7 metres de percal ?

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