Les faits remontent au 29 octobre. Fatigué d’être raillé par ses voisins qui l’auraient traité de «ñak» le Congolais a jeté à maintes reprises les seaux qui servent à puiser de l’eau dans le puits. Traduit à la barre du tribunal de Mbour, hier, à la suite d’une plainte des populations du village pour son acte, il est ressorti des débats que c’est à l’issue d’une dispute que Sondé avait menacé la femme d’un certain Alassane Seck de rendre le puits inutilisable.
Aussi, pour les habitants de Saly Vélingara, une fois les excréments trouvés dans le puits, il est clair que l’auteur de la souillure ne pouvait être personne d’autre que Sondé Makalo Samy. «Mes voisins immédiats m’insultent et me traitent de tous les noms quand je m’approche du puits pour puiser de l’eau. Finalement, pour éviter leur raillerie, j’attends que les autres voisins du village viennent puiser pour en profiter», a déclaré le prévenu qui a dégagé en touche toutes les accusations portées contre lui.
Clamant ne pas être au courant de la souillure du puits, il a tout réfuté. Petit et trapu, le prévenu n’était pas du tout tranquille. Il ne cessait d’ailleurs de bouger au point que le juge a été obligé de le rappeler à l’ordre. Le procureur ne s’est pas privé de faire savoir au sieur Sondé que le seul fait qu’il ait dit qu’il n’était pas au courant de la souillure du puits prouve sa culpabilité.
«Même le commandant a constaté la souillure de l’eau. Quand on lui a présenté l’eau, il a senti une odeur nauséabonde et fétide. On m’a signalé plusieurs fois vos agissements. Personne d’autre que vous n’a intérêt à verser des excréments dans le puits. C’est vous qui l’avez fait», lui a lancé le procureur, avant de requérir 2 mois ferme à son encontre. Un réquisitoire suivi par le juge qui a condamné Sondé Makalo Samy, originaire de la Rd Congo, à 2 mois ferme.
Mountaga KANE
Le Populaire
Aussi, pour les habitants de Saly Vélingara, une fois les excréments trouvés dans le puits, il est clair que l’auteur de la souillure ne pouvait être personne d’autre que Sondé Makalo Samy. «Mes voisins immédiats m’insultent et me traitent de tous les noms quand je m’approche du puits pour puiser de l’eau. Finalement, pour éviter leur raillerie, j’attends que les autres voisins du village viennent puiser pour en profiter», a déclaré le prévenu qui a dégagé en touche toutes les accusations portées contre lui.
Clamant ne pas être au courant de la souillure du puits, il a tout réfuté. Petit et trapu, le prévenu n’était pas du tout tranquille. Il ne cessait d’ailleurs de bouger au point que le juge a été obligé de le rappeler à l’ordre. Le procureur ne s’est pas privé de faire savoir au sieur Sondé que le seul fait qu’il ait dit qu’il n’était pas au courant de la souillure du puits prouve sa culpabilité.
«Même le commandant a constaté la souillure de l’eau. Quand on lui a présenté l’eau, il a senti une odeur nauséabonde et fétide. On m’a signalé plusieurs fois vos agissements. Personne d’autre que vous n’a intérêt à verser des excréments dans le puits. C’est vous qui l’avez fait», lui a lancé le procureur, avant de requérir 2 mois ferme à son encontre. Un réquisitoire suivi par le juge qui a condamné Sondé Makalo Samy, originaire de la Rd Congo, à 2 mois ferme.
Mountaga KANE
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