En effet, Modou Diagne Fada est rattrapé par son histoire politique récente, avec Karim Wade et Idrissa Seck, qui lui dicte ce choix. Et une bonne dose de calcul politique, pardi.
Concernant le candidat du PDS, deux choses le séparent principalement de Modou Diagne Fada. Il s’agit du doute qui entoure sa candidature. Non seulement, son retour au Sénégal demeure une aporie mais Il n’est pas sûr que son dossier soit accepté à cause de ses démêlées avec la justice sénégalaise.
Car, nonobstant sa grâce présidentielle, Karim Wade doit payer à l’État du Sénégal, la rondelette somme de 138 milliards F CFA sous peine d’une contrainte par corps. Eu égard à son expérience politique, Modou Diagne Fada ne saurait se permettre de porter son choix sur un candidat virtuel. Ce serait une erreur politique aussi ubuesque qu’impardonnable.
L’autre césure entre Fada et Karim Wade, c’est la bataille contre la candidature de ce dernier à la candidature du PDS. Le leader de LDR, alors membre influent du PDS, s’était farouchement opposé au choix porté par Me Abdoulaye Wade sur son fils. Finalement, un congrès sera organisé pour valider cette candidature. Revenir pour soutenir la candidature de Karim Wade après l’avoir combattu, par monts et par vaux, relèverait d’une maladresse d’ours.
Quid alors d’Idrissa Seck ? Modou Diagne Fada a toujours été dépeint comme un factotum d’Idrissa Seck quand ce dernier était tout puissant numéro 2 du PDS. Et même durant la période de disgrâce de ce dernier, il était accusé d’être sa taupe au sein des instances du PDS. Ce qu’il a toujours nié, arguant que son seul et unique leader au PDS, c’est Me Abdoulaye Wade et qu’il comptait, au départ du « pape du Sopi », tracer son propre chemin. Ce qu’il a fait. Il n’a pas suivi Idrissa Seck ni à la présidentielle de 2007 ni à celle de 2012. Mais aujourd’hui, un soutien au candidat de Rewmi conforterait cette idylle coupable. Qu’en réalité, Fada aurait toujours évolué en embuscade pour le compte d’Idrissa Seck.
A l’analyse, la marge de manœuvre de Fada semble très réduite. La seule voie de sortie, s’il tient toujours à soutenir un candidat libéral, demeure Macky Sall. A moins qu’il nous sorte de son chapeau, tel un prestidigitateur, un candidat libéral venu de nulle part. Autrement, le Président de l’APR a pris une longueur d’avance sur Idrissa Seck et Karim Wade, au-delà de ce qui est dit supra, en sollicitant publiquement le soutien de Fada lorsqu’il présentait ses condoléances à ce dernier, suite au rappel à Dieu de son père. Et à ce jour, Macky Sall serait le seul candidat libéral avec qui Fada aurait pris langue. Des accords au plan programmatique, surtout entre libéraux, seraient le liant qui manque le moins.
an-news.com
Concernant le candidat du PDS, deux choses le séparent principalement de Modou Diagne Fada. Il s’agit du doute qui entoure sa candidature. Non seulement, son retour au Sénégal demeure une aporie mais Il n’est pas sûr que son dossier soit accepté à cause de ses démêlées avec la justice sénégalaise.
Car, nonobstant sa grâce présidentielle, Karim Wade doit payer à l’État du Sénégal, la rondelette somme de 138 milliards F CFA sous peine d’une contrainte par corps. Eu égard à son expérience politique, Modou Diagne Fada ne saurait se permettre de porter son choix sur un candidat virtuel. Ce serait une erreur politique aussi ubuesque qu’impardonnable.
L’autre césure entre Fada et Karim Wade, c’est la bataille contre la candidature de ce dernier à la candidature du PDS. Le leader de LDR, alors membre influent du PDS, s’était farouchement opposé au choix porté par Me Abdoulaye Wade sur son fils. Finalement, un congrès sera organisé pour valider cette candidature. Revenir pour soutenir la candidature de Karim Wade après l’avoir combattu, par monts et par vaux, relèverait d’une maladresse d’ours.
Quid alors d’Idrissa Seck ? Modou Diagne Fada a toujours été dépeint comme un factotum d’Idrissa Seck quand ce dernier était tout puissant numéro 2 du PDS. Et même durant la période de disgrâce de ce dernier, il était accusé d’être sa taupe au sein des instances du PDS. Ce qu’il a toujours nié, arguant que son seul et unique leader au PDS, c’est Me Abdoulaye Wade et qu’il comptait, au départ du « pape du Sopi », tracer son propre chemin. Ce qu’il a fait. Il n’a pas suivi Idrissa Seck ni à la présidentielle de 2007 ni à celle de 2012. Mais aujourd’hui, un soutien au candidat de Rewmi conforterait cette idylle coupable. Qu’en réalité, Fada aurait toujours évolué en embuscade pour le compte d’Idrissa Seck.
A l’analyse, la marge de manœuvre de Fada semble très réduite. La seule voie de sortie, s’il tient toujours à soutenir un candidat libéral, demeure Macky Sall. A moins qu’il nous sorte de son chapeau, tel un prestidigitateur, un candidat libéral venu de nulle part. Autrement, le Président de l’APR a pris une longueur d’avance sur Idrissa Seck et Karim Wade, au-delà de ce qui est dit supra, en sollicitant publiquement le soutien de Fada lorsqu’il présentait ses condoléances à ce dernier, suite au rappel à Dieu de son père. Et à ce jour, Macky Sall serait le seul candidat libéral avec qui Fada aurait pris langue. Des accords au plan programmatique, surtout entre libéraux, seraient le liant qui manque le moins.
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