Nous sommes en 2016 et, difficile de nier l’évidence, les emojis, ces petits dessins d’origine japonaise, ont envahi nos échanges. Que ce soit sur les réseaux sociaux, par texto ou même dans les e-mails, [plusieurs milliards sont échangés chaque jour]urlblank:http://digiday.com/brands/digiday-guide-things-emoji/ . Après tout, quoi de mieux qu’un grand sourire (ou un caca souriant) pour apporter un peu de légèreté aux messages qui auraient été un peu froids autrement?
Sauf qu’un emoji, malgré la régulation par [l’Unicode Consortium]urlblank:http://www.unicode.org/emoji/charts/full-emoji-list.html , est représenté sous des traits différents suivant la marque du téléphone (et ce, parfois de manière frappante). Et cette multiplicité des versions d’un même emoji peut entraîner des divergences d’interprétation et des malentendus, souligne [une étude menée par le GroupLens de l’université du Minnesota]urlblank:http://grouplens.org/blog/investigating-the-potential-for-miscommunication-using-emoji/ .
Source: GroupLens
Confusion
«Pour comprendre si la diversité des “polices emojis” peut fausser la communication, mes collègues et moi avons mené un sondage pour comparer la façon dont les gens interprètent les emojis, écrit Hannah Millier, l’une des auteures de l’étude. Nous l’avons fait pour cinq plateformes (Apple, Google, Microsoft, Samsung, LG) et vingt-deux des emojis les plus anthropomorphiques.» Résultat: cette divergence d’interprétation peut atteindre deux points sur une échelle allant de -5 à +5.
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