C'est ce qui justifie d'ailleurs son retrait de la scène, ajouté à sa démarche de toujours consistant à "prendre du recul après un succès pour éviter de tomber, car il va être difficile de rebondir", explique-t-il dans Thiof magazine. Son dernier tube "Maana" a donc laissé la voie à la même logique. Parallèlement, Fallou a développé l'acoustique pour montrer une nouvelle facette de son art. Le Fallou Folk, monté en collaboration avec Madou Diababté, avait fini de boucler un album de dix titres, retardé par le décès de ce dernier, mais il fait le plein dans les soirées. Sans tambours ni trompettes, Fallou dit également animer beaucoup de soirée mbalakh en France et en Italie avec ses musiciens installés dans ces deux pays. Malgré cet agenda fort chargé, l'absence du naguère grand animateur des soirées dakaroises fait enfiler la rumeur, qui a récemment soutenu que Fallou avait décidé de se consacrer uniquement à l'acoustique et aux khassaides, les poèmes du fondateur du mouridisme."C'est une tactique des détracteurs, je vais revenir fort", assure-t-il.