Farba Senghor: Que hombré !

Surpris, elles veulent que l’on pleure à l’unisson avec elles sur ce qui leur arrive.
Oublieux que les grâces, auprès de maître ne sont que brûlis de feux de paille.
Les dorures des lambris aidant, elles s’étaient crus les réelles et bonnes personnes aux exactes places. Taillées sur mesures un moment, elles furent vite à l’étroit avant l’hallali, le glas qu’elles ont si entendu sonner, avec jubilation pour les autres, leur reste en travers de la gorge qu’elles hurlent inaudibles aux nues.
Ce ne sont plus les autres que l’on vilipende avec délectation. Mais, bel et bien vous le fringant et prometteur de la galaxie wadienne.
Farba, l’homme, un de ces quatre va glisser sur une vraie grosse peau de banane et ce sera tout aussi, pour lui, la fin. Comme celle de toute chose. Inutile de s’appesantir sur le processus d’une chute plus que prévisible. Qu’importe les douleurs et satisfactions d’une séparation inéluctable.
Question : Quel sera le dernier acte de maître quand Farba aura fait, à sa requête ou suggestion, monter toutes les eaux ?
Pauvre Farba. La satisfaction d’avoir accompli tout ce qui lui incombait contraint-il à vouloir que l’on organise une solidarité autour d’un plus que fidèle ! Il est loin d’être con comme un jour sans pain. Quels sont les biscuits qu’il a pour s’en tirer à peu de frais?
Avec les politiques, ce que l’on dit sur la solidarité c’est toujours beau, toujours grand. Mais comme toujours, ce sera rien que des paroles. Et comme on finit toujours par avoir les troublions…
La fin viendra si vite qu’à son moment sont ombre sera déjà là.
Les règles dit-on, vous rendent meilleurs. Seulement, dans le cas, on est allé du pire au pis.
Ils ne furent jamais les hommes que l’on cru qu’ils étaient. Que l’on voulait qu’ils soient.
A décharge, il les a plus que servilement servi sans jamais la plus petite infidélité. Mais le temps fini par avoir raison de toute fidélité. Sédentarisé, il a fini par avoir de la gueule. Et quoi que l’on en dise le jeu lui plaisait. Il voulu même être maire de Dakar. Sans le croc en jambe de Maître… !
Quant tout lui tombera sur la tête, comme de tradition, la presse sera là. A ses côtés aussi. Comme soutien moral. Des pas amis qui lui ont toujours voulu du bien. Même si, à plusieurs reprises. Bien plus que permis, il la prise comme punching ball. Seulement, à quel point peut-on prendre les choses de manière si personnelle ?
Dans la traversée, souhaitons qu’il y ait parfois plus important que les désirs personnels.
Des tentatives téméraires qui finissent en affaires qui sont devenues des reliques.
Comme toute démission n’est admise…
La fin viendra assez vite qu’à son moment son ombre sera déjà là.
Les règles dit-on, rendent meilleurs. Seulement, dans le cas, on est allé de pire en pis.
Ils ne furent jamais les hommes que l’on cru qu’ils étaient. Ce que l’on voulait.

A. Y. DABO