Quand on a perdu un poste ministériel pour une phrase de trop ; quand on a été désigné coupable idéal d’un acte criminel par la clameur publique avant même l’instruction du dossier, parce qu’on en aurait trop dit ; quand tout le monde semble vous reconnaître votre sincérité et votre engagement mais vous dites que vous en faites un peu trop, quand tout ce que vous dites pour défendre votre leader se retourne contre vous-même ; il faut savoir arrêter et se poser cette banale question : est ce que je réfléchis avant de parler ?
Mais cette fois ci, ce qui pose réellement problème ce n’est pas cet excès de trop de M. Senghor, c’est cette tolérance de trop.
En déclarant publiquement qu’il appuie l’ennemi du Sénégal, M. Senghor avoue qu’il a trahi son pays. Convenons-en, tant que l’assemblée nationale n’aura pas voté une loi d’amnésie, les rebelles seront toujours considérés comme des ennemis du Sénégal. Il ne s’agit pas là d’une question de politiques politiciennes, ou de rapports entre adversaires politiques, il s’agit de la république, de l’intégrité territoriale.
Nous ne pouvons pas croire, encore moins imaginer que la majorité va garder le silence sur les propos graves de M. Senghor. Plus que se démarquer de tels propos, il est de la responsabilité de chaque responsable politique et citoyen de ce pays de les condamner et de demander au procureur de la république d’ouvrir une information judiciaire.
Farba Senghor a quand même publiquement avoué qu’il est en collusion avec l’ennemi.
Sadikh DIOP
Administrateur de l'Observatoire de l'information et des médias
Site : limedia.org email info@limedia.org
Mais cette fois ci, ce qui pose réellement problème ce n’est pas cet excès de trop de M. Senghor, c’est cette tolérance de trop.
En déclarant publiquement qu’il appuie l’ennemi du Sénégal, M. Senghor avoue qu’il a trahi son pays. Convenons-en, tant que l’assemblée nationale n’aura pas voté une loi d’amnésie, les rebelles seront toujours considérés comme des ennemis du Sénégal. Il ne s’agit pas là d’une question de politiques politiciennes, ou de rapports entre adversaires politiques, il s’agit de la république, de l’intégrité territoriale.
Nous ne pouvons pas croire, encore moins imaginer que la majorité va garder le silence sur les propos graves de M. Senghor. Plus que se démarquer de tels propos, il est de la responsabilité de chaque responsable politique et citoyen de ce pays de les condamner et de demander au procureur de la république d’ouvrir une information judiciaire.
Farba Senghor a quand même publiquement avoué qu’il est en collusion avec l’ennemi.
Sadikh DIOP
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