Sur son bureau, Faustin Diatta avait empilé les dossiers chauds qui minent actuellement le sport sénégalais. On se souvient dernièrement du scandale né de la réaction des athlètes sénégalais engagés aux Jeux africains de Maputo et qui exigeaient le paiement de leurs primes. La bande à Amy Mbacké Thiam est restée plusieurs jours à Maputo, après la fin de la compétition, pour dénoncer le non paiement de leurs primes. Ensuite, l’image désastreuse que le ministère des Sports a servi au peuple sénégalais lors l’Afro basket féminin à Bamako n’a rien fait pour arranger les affaires de Faustin. Le président de la fédé de basket, Baba Tandian, Faustin Diatta et les «Lionnes» se sont tour à tour renvoyés la balle dans une cacophonie qui n’honore pas la tutelle. D’après un agent du ministère des Sports, qui a préféré garder l’anonymat, «Bamako a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase».
Il se dit que le président Wade était furieux au lendemain de la campagne de Bamako et qu’il n’a pas manqué de le dire à son désormais ex-ministre des Sports. D’autant plus que le chef de l’Etat avait accordé une rallonge de 5O millions F Cfa, croyant clore le débat sur les primes. C’est à ce moment que la tête de Faustin Diatta a été mise à prix. Lors de son allocution au séminaire gouvernemental du 5 octobre dernier, Wade, dans un élan démagogique, a instruit le Premier ministre de remettre de l’ordre dans la maison et a décidé de nommer prochainement un Inspecteur des compétitions sportives. Dans son coin, en dehors du champ des caméras de la Rts, Faustin Diatta avait sans doute compris que les carottes étaient cuites. Ayant accumulé les tensions dans un secteur, qui tient à cœur au président Wade surtout en cette veille d’élection présidentielle, le ministre des Sports s’est fragilisé même si les responsabilités d’une telle situation sont partagées. Finalement, les puissants lobbys sportifs locaux ont fait pression sur le chef de l’Etat pour dégommer ce ministre en perte de vitesse.
Son remplaçant, Abdoulaye Makhtar Diop, qui cumule avec ses fonctions de ministre de la Fonction publique, revient dans un secteur qu’il maitrise sur le bout des doigts. Membre de la Fifa et ancien ministre des Sports sous le régime socialiste, Abdoulaye Makhtar Diop a dernièrement rappelé, au détour du Conseil des ministres du 6 octobre, Faustin Diatta à ses devoirs et à éteindre les incendies. Etait-ce un signal prémonitoire ? Toujours est-il que Faustin Diatta venait de vivre son dernier Conseil des ministres.
(XAMLE.NET)
Il se dit que le président Wade était furieux au lendemain de la campagne de Bamako et qu’il n’a pas manqué de le dire à son désormais ex-ministre des Sports. D’autant plus que le chef de l’Etat avait accordé une rallonge de 5O millions F Cfa, croyant clore le débat sur les primes. C’est à ce moment que la tête de Faustin Diatta a été mise à prix. Lors de son allocution au séminaire gouvernemental du 5 octobre dernier, Wade, dans un élan démagogique, a instruit le Premier ministre de remettre de l’ordre dans la maison et a décidé de nommer prochainement un Inspecteur des compétitions sportives. Dans son coin, en dehors du champ des caméras de la Rts, Faustin Diatta avait sans doute compris que les carottes étaient cuites. Ayant accumulé les tensions dans un secteur, qui tient à cœur au président Wade surtout en cette veille d’élection présidentielle, le ministre des Sports s’est fragilisé même si les responsabilités d’une telle situation sont partagées. Finalement, les puissants lobbys sportifs locaux ont fait pression sur le chef de l’Etat pour dégommer ce ministre en perte de vitesse.
Son remplaçant, Abdoulaye Makhtar Diop, qui cumule avec ses fonctions de ministre de la Fonction publique, revient dans un secteur qu’il maitrise sur le bout des doigts. Membre de la Fifa et ancien ministre des Sports sous le régime socialiste, Abdoulaye Makhtar Diop a dernièrement rappelé, au détour du Conseil des ministres du 6 octobre, Faustin Diatta à ses devoirs et à éteindre les incendies. Etait-ce un signal prémonitoire ? Toujours est-il que Faustin Diatta venait de vivre son dernier Conseil des ministres.
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