Pour faux et usage de faux en écritures publiques, menaces de mort et voie de faits, la famille Ndoye de Yoff Ndénatte, propriétaire traditionnelle d’un terrain non immatriculé d’une contenance de 8 832 mètre carrés sis en bordure de la Vdn, a décidé d’ester en justice Rama Bâ, directrice de Teylium et X. Cette famille exploite ce terrain depuis plus de cent ans. En conférence de presse, hier, la famille Ndoye a laissé entendre que, « suite à une lettre en date du 3 février 1999 de Baytir Ndoye, le directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture de l’Etat du Sénégal a délivré à cette même famille un certificat d’urbanisme en date du 4 mars 1999. Grande a été la surprise de sieur Baytir Ndoye, de voir, à la date du 11 janvier 2009, une équipe de topographie faire irruption sur ses terres. En compagnie de la dame Rama Bâ, ils ont fait des relevés pour le compte de Teylium, tout en proférant des menaces de mort à l’endroit des maçons trouvés sur les lieux et qui travaillaient pour le compte du plaignant. Pis, note la plainte déposée 15 janvier 2010 au parquet, le 13 janvier de cette même année (2009), les gendarmes de la Dscos ont menacé de déférer tout membre de la famille qui continuerait de fréquenter les lieux. D’ailleurs, renseigne la famille, bien avant la délivrance de ce certificat, la famille Ndoye a mis en valeur et occupe le terrain qui était incontestablement leur bien coutumier. En 2003, rappelle-t-elle, M. Ndoye a, à nouveau, adressé à M. le Gouverneur de la région de Dakar une demande de régularisation dudit terrain. C’est ainsi, explique M. Ndoye, « par la lettre en date du 4 décembre 2003, le gouverneur de Dakar l’autorise à occuper le terrain avec un avis favorable tout en l’invitant à se rapprocher de la Direction des Domaines et du Cadastre pour la régularisation administrative.
Pape Diop et Mbakiyou Faye cités
M. Ndoye se dit cruellement inquiété par la dame Anne Bâ et par des individus tapis dans l’ombre qui veulent faire main basse sur le terrain de cette grande famille Léboue, qui en a été propriétaire depuis plus d’un siècle. Sur ce, M. Ndoye révèle que « Mbakiyou Faye est venu nous proposer 140 millions FCfa pour le terrain, mais on a refusé. Il nous a appelés chez Pape Diop aux Almadies pour qu’on puisse trouver un terrain d’entente, main en vain. Le receveur des Domaines de Grand-Dakar adresse à la famille une lettre N°1669/Mef/Dgid/Dedt en date du 3 mai 2004, dans laquelle il soutient : « Par correspondance visée en référence, vous avez bien voulu me saisir d’une demande d’attribution d’une parcelle de terrain située en bordure de la Vdn au lieu dit Diakhaye, d’une contenance respective de 8 883 m2 pour la production d’un programme immobilier destiné à l’habitat social (…) »
Du coup, la famille dira qu’« on a toutes les pièces qui justifient la procédure entamée depuis fort longtemps pour la régularisation du terrain. S’il y a carences administratives sur le terrain, c’est justement par la faute exclusive de certaines autorités qui font preuve d’une réelle inertie depuis près d’une décennie.
Pape Diop et Mbakiyou Faye cités
M. Ndoye se dit cruellement inquiété par la dame Anne Bâ et par des individus tapis dans l’ombre qui veulent faire main basse sur le terrain de cette grande famille Léboue, qui en a été propriétaire depuis plus d’un siècle. Sur ce, M. Ndoye révèle que « Mbakiyou Faye est venu nous proposer 140 millions FCfa pour le terrain, mais on a refusé. Il nous a appelés chez Pape Diop aux Almadies pour qu’on puisse trouver un terrain d’entente, main en vain. Le receveur des Domaines de Grand-Dakar adresse à la famille une lettre N°1669/Mef/Dgid/Dedt en date du 3 mai 2004, dans laquelle il soutient : « Par correspondance visée en référence, vous avez bien voulu me saisir d’une demande d’attribution d’une parcelle de terrain située en bordure de la Vdn au lieu dit Diakhaye, d’une contenance respective de 8 883 m2 pour la production d’un programme immobilier destiné à l’habitat social (…) »
Du coup, la famille dira qu’« on a toutes les pièces qui justifient la procédure entamée depuis fort longtemps pour la régularisation du terrain. S’il y a carences administratives sur le terrain, c’est justement par la faute exclusive de certaines autorités qui font preuve d’une réelle inertie depuis près d’une décennie.