Sidy Lamine Niasse ferait un très bon voltigeur : il joue au défenseur des populations, il met la casquette de journaliste, si nécessaire. Il porte le turban du chef religieux pour parler islam, animer un débat ou tenir une conférence religieuse dans l’enceinte de son quartier natal de Médina Baye, fondé par le frère de son père. Il penche, de plus en plus, du côté du pouvoir ; comme en atteste l’empressement à servir dont il a fait montre à l’occasion de la visite que lui avait, récemment, rendue le ministre d’État et fils du président de la République, Karim Wade. Il décoche, parfois, des pics sur l’opposition. En somme, il est à la fois dans les espaces spirituel, temporel, médiatique, politique, civil et musical ; oubliant que l’omnipotence est un attribut uniquement divin. Mais, le disque commence à s’user. On ne peut pas être avec et contre le pouvoir et partout. On ne peut pas prêcher la morale et ne pas payer à l’autre son dû. On se souvient de ses démêlées avec la télévision Rdv à propos du film « Prison Break ».
Avant, il avait eu des bisbilles avec Baba Tandian, pour des problèmes de factures. Il s’était ému d’une notification que lui avait faite, un soir sur le plateau ; perturbant du coup tous les programmes. Il a des problèmes avec le promoteur Gaston Mbengue, parce que ce dernier n’entend pas le voir diffuser les combats de lutte, qu’il organise, sans contrepartie financière. Ce sont encore les finances qui l’opposent au Bureau sénégalais des droits d’auteur. C’est comme s’il pensait que les artistes peuvent se nourrir d’autre chose que de leur art, que sa radio et sa télévision ont le droit de tout diffuser, sans bourse délier. Et, dans ses récurrents conflits, il profite de ses médias, armé de sa langue, pour jouer sur la fibre sensible, et parfois naïve, des populations. Puis, des anonymes, qui veulent devenir célèbres à tout prix, via les médias, comme Serigne Modou Bousso Dieng, tentent de défendre la cause de « l’opprimé ».
Mais, cette fois-ci il a trop prêté le flanc, en oubliant qu’une entreprise a l’obligation de payer des taxes. Il a oublié que l’argent que lui réclame le Bsda n’ira pas dans les caisses de l’Etat, mais dans les poches des artistes. Le sujet est sensible et le secteur libre. Aujourd’hui, Sidy est ainsi semblable à un soldat désarmé, face à des adversaires très outillés. Sa force ce sont sa télévision et sa radio. N’a-t-il pas délaissé son quotidien pour ses deux « préférées ». La force de l’image et le poids des mots sont plus efficaces qu’une plume alerte dans un pays où le gros de la population est analphabète et où personne n’a le temps. Sidy est devenu aphone (sans radio) et invisible (sans lucarne). Il a laissé entendre que Wal Fadjri irait « ailleurs ». Une chimère, pour qui sait que même si sa radio et sa télévision étaient délocalisés dans un pays voisin, c’est très difficilement qu’elles pourraient informer à temps et objectivement les Sénégalais. Mais, Sidy, qui versait dans le registre sentimental, voire guerrier, vient d’avoir une bouée de sauvetage de taille. Car, selon des sources dignes de foi, ses médias seront déverrouillés dans les prochains jours. Car, le ministre d’État Karim Wade, fils de son père, très affecté par le récent livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly, Contes et Mécomptes de l’Anoci, cherche à élargir le cercle de ses alliés.
Ainsi, il a décidé d’aller au secours de Sidy Lamine, moyennant un retour d’ascenseur. Il aurait pris cette décision ce matin. Deux possibilités seraient offertes à M. Niasse : lui remettre de l’argent « cash et sans traces », pour qu’il solde ses comptes avec le Bsda ou obtenir de celui-ci un payement, par moratoire, de l’ardoise de cinquante millions qu’il réclame au groupe Walf. Dans l’un ou l’autre cas, il aurait assuré qu’en aucun cas l’honneur de Sidy ne sera entaché. Cependant, Karim aurait une énorme difficulté à aplanir avec le chef de l’État, Me Abdoulaye Wade. Celui-ci aurait interprété la fermeture de la radio et de la télévision de M. Niasse comme un « coup de main divin. Car, personne ne dira que l’argent ira dans les caisses de l’État », aurait déclaré le président. Me Wade pense que la mesure qui frappe le groupe Wal Fadjri est une « occasion en or pour se débarrasser d’un opposant qui ne dit pas son nom ». Mais, Karim Wade ne désespérerait pas, parce que « sachant que son père ne va pas le lâcher, surtout dans le contexte actuel », rapportent des sources proches des Wade, qui savourent leurs derniers jours de vacances en France.
La Redaction XIBAR.NET
Avant, il avait eu des bisbilles avec Baba Tandian, pour des problèmes de factures. Il s’était ému d’une notification que lui avait faite, un soir sur le plateau ; perturbant du coup tous les programmes. Il a des problèmes avec le promoteur Gaston Mbengue, parce que ce dernier n’entend pas le voir diffuser les combats de lutte, qu’il organise, sans contrepartie financière. Ce sont encore les finances qui l’opposent au Bureau sénégalais des droits d’auteur. C’est comme s’il pensait que les artistes peuvent se nourrir d’autre chose que de leur art, que sa radio et sa télévision ont le droit de tout diffuser, sans bourse délier. Et, dans ses récurrents conflits, il profite de ses médias, armé de sa langue, pour jouer sur la fibre sensible, et parfois naïve, des populations. Puis, des anonymes, qui veulent devenir célèbres à tout prix, via les médias, comme Serigne Modou Bousso Dieng, tentent de défendre la cause de « l’opprimé ».
Mais, cette fois-ci il a trop prêté le flanc, en oubliant qu’une entreprise a l’obligation de payer des taxes. Il a oublié que l’argent que lui réclame le Bsda n’ira pas dans les caisses de l’Etat, mais dans les poches des artistes. Le sujet est sensible et le secteur libre. Aujourd’hui, Sidy est ainsi semblable à un soldat désarmé, face à des adversaires très outillés. Sa force ce sont sa télévision et sa radio. N’a-t-il pas délaissé son quotidien pour ses deux « préférées ». La force de l’image et le poids des mots sont plus efficaces qu’une plume alerte dans un pays où le gros de la population est analphabète et où personne n’a le temps. Sidy est devenu aphone (sans radio) et invisible (sans lucarne). Il a laissé entendre que Wal Fadjri irait « ailleurs ». Une chimère, pour qui sait que même si sa radio et sa télévision étaient délocalisés dans un pays voisin, c’est très difficilement qu’elles pourraient informer à temps et objectivement les Sénégalais. Mais, Sidy, qui versait dans le registre sentimental, voire guerrier, vient d’avoir une bouée de sauvetage de taille. Car, selon des sources dignes de foi, ses médias seront déverrouillés dans les prochains jours. Car, le ministre d’État Karim Wade, fils de son père, très affecté par le récent livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly, Contes et Mécomptes de l’Anoci, cherche à élargir le cercle de ses alliés.
Ainsi, il a décidé d’aller au secours de Sidy Lamine, moyennant un retour d’ascenseur. Il aurait pris cette décision ce matin. Deux possibilités seraient offertes à M. Niasse : lui remettre de l’argent « cash et sans traces », pour qu’il solde ses comptes avec le Bsda ou obtenir de celui-ci un payement, par moratoire, de l’ardoise de cinquante millions qu’il réclame au groupe Walf. Dans l’un ou l’autre cas, il aurait assuré qu’en aucun cas l’honneur de Sidy ne sera entaché. Cependant, Karim aurait une énorme difficulté à aplanir avec le chef de l’État, Me Abdoulaye Wade. Celui-ci aurait interprété la fermeture de la radio et de la télévision de M. Niasse comme un « coup de main divin. Car, personne ne dira que l’argent ira dans les caisses de l’État », aurait déclaré le président. Me Wade pense que la mesure qui frappe le groupe Wal Fadjri est une « occasion en or pour se débarrasser d’un opposant qui ne dit pas son nom ». Mais, Karim Wade ne désespérerait pas, parce que « sachant que son père ne va pas le lâcher, surtout dans le contexte actuel », rapportent des sources proches des Wade, qui savourent leurs derniers jours de vacances en France.
La Redaction XIBAR.NET