leral.net | S'informer en temps réel

Fermeture de toutes les voies d’accès du camp militaire : Les populations de Thiaroye et Pikine sonnent la révolte…

Il y a de l’électricité dans l’air à Thiaroye Gare, à Pikine. Dans cette localité de la banlieue, la colère a atteint son paroxysme. La fermeture de toutes les voies d’accès du camp par les autorités militaires, a fini d’exaspérer les populations. Elles ont manifesté leur amertume, jeudi, lors d’un point de presse.


Rédigé par leral.net le Samedi 27 Mars 2021 à 08:36 | | 0 commentaire(s)|

Fermeture de toutes les voies d’accès du camp militaire : Les populations de Thiaroye et Pikine sonnent la révolte…
«Dans le camp, il y a un centre de formation professionnelle construit par la coopération allemande. Il y a une maison de la femme, un lycée, un Cem, un terrain de football municipal, deux grands marchés dont l’un est construit par l'Apix pour un coût de 7 milliards Cfa. Toutes ces infrastructures sont aujourd’hui inaccessibles. Ce qui est inadmissible», déplore Kéba Guèye.

À l’en croire, les populations de Thiaroye gare éprouvent toutes les difficultés pour accéder aux infrastructures pour leur épanouissement, leur formation, leur apprentissage, leurs activités sportives, etc.

«Nous interpellons le président de la République, chef suprême des Armées. Il est le seul capable de régler cette situation. Qu’il sache que Thiaroye Gare souffre, Thiaroye vit un enclavement qui ne dit pas son nom. Ça ne peut plus continuer», peste le porte-parole des populations.

Marches, sit-in, des séries d’activités sont prévues

Une partie du camp (30ha) a été instituée zone d’aménagement
d’infrastructures communautaires par décret présidentiel n°2002-535 du 29 mai 2002, par le Président Abdoulaye Wade. Mais les populations soutiennent qu’elles ne comprennent pas l’attitude des gradés du camp de Thiaroye.

«Le concept Armée-Nation tant vanté au Sénégal, est mis à rude épreuve ici à Thiaroye. Mais nous n’accepterons pas qu’ils nous prennent nos infrastructures. Nous allons utiliser toutes les formes de lutte légales pour que le Président Sall nous entende», martèle M. Guèye.






Tribune