Cependant, invité de l’émission de la Rfm Remue ménage, c e dimanche 12 décembre 2010, le Sociologue et Anthropologue à l’IFAN et à l’UCAD, le Professeur Youssou Mbargane Guissé dénote des problèmes et «ils sont très nombreux» dit-il. Selon lui, il y a d’abord des problèmes d’orientation et de contenu. «Je pense qu’il faut se référer au premier festival mondial des arts nègres en 1966 parce que ce sont les étapes d’un même parcours et cette première étape était importante» a-t-il soutenu. En partant de là, explique-t-il, on peut voir les problèmes et là où on est pertinent et là où on ne l’est pas.
De son côté, l’autre invité de l’émission en l’occurrence l’ancien Professeur d’histoire à l’UCAD, Boubacar Barry estime qu’il y a «un problème parce qu’il a fallu attendre trop longtemps pour qu’il y ait le troisième festival». Il a fait comprendre qu’après «Senghor et le festival de Lagos, le Sénégal a tenté à un moment donné d’organiser ce festival mais qui n’a pas eu lieu. Donc il a fallu attendre ce 2010 pour l’organiser après plusieurs reports». Mr Barry est d’avis que «cela dénote que l’évènement de 1966, celui de Lagos, n’a pas mis en place des structures permanentes qui permettent d’assurer la pérennité de cette manifestation sur le long terme c’est pourquoi nous avons l’impression de faire des surplaces et de reprendre».
Mr Guissé a, en outre, reconnu que «le festival est un enjeu culturel important. C’est un moment qui permet de reconfigurer le chemin historique de l’Afrique et de la Diaspora. Donc c’est un moment de reconstruction de la direction historique à prendre. C’est également un moment de réconciliation en réalité entre les dirigeants, entre l’Etat et la société». Pour lui, ces grands évènement comme toutes les grandes manifestations d’ailleurs cherchent une nouvelle légitimité entre les dirigeants et les dirigés.
pressafrik.com
De son côté, l’autre invité de l’émission en l’occurrence l’ancien Professeur d’histoire à l’UCAD, Boubacar Barry estime qu’il y a «un problème parce qu’il a fallu attendre trop longtemps pour qu’il y ait le troisième festival». Il a fait comprendre qu’après «Senghor et le festival de Lagos, le Sénégal a tenté à un moment donné d’organiser ce festival mais qui n’a pas eu lieu. Donc il a fallu attendre ce 2010 pour l’organiser après plusieurs reports». Mr Barry est d’avis que «cela dénote que l’évènement de 1966, celui de Lagos, n’a pas mis en place des structures permanentes qui permettent d’assurer la pérennité de cette manifestation sur le long terme c’est pourquoi nous avons l’impression de faire des surplaces et de reprendre».
Mr Guissé a, en outre, reconnu que «le festival est un enjeu culturel important. C’est un moment qui permet de reconfigurer le chemin historique de l’Afrique et de la Diaspora. Donc c’est un moment de reconstruction de la direction historique à prendre. C’est également un moment de réconciliation en réalité entre les dirigeants, entre l’Etat et la société». Pour lui, ces grands évènement comme toutes les grandes manifestations d’ailleurs cherchent une nouvelle légitimité entre les dirigeants et les dirigés.
pressafrik.com