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Filière horticole dans le bassin arachidier: Un manque de durabilité des périmètres collectifs, relevé


Rédigé par leral.net le Samedi 19 Mars 2022 à 11:05 | | 0 commentaire(s)|

Filière horticole dans le bassin arachidier: Un manque de durabilité des périmètres collectifs, relevé
Les périmètres collectives de la zone du bassin arachidier, ne sont pas durables en moyenne. Le score enregistré dans cette zone agricole est de 51,58%. C’est ce qui ressort des résultats d’une étude sur la durabilité des périmètres maraichers collectifs du bassin arachidier. Une étude réalisée par l’institut pour la Bio Economie de l’Isra dans le cadre du Papsen/Pais assistance technique et recherche pour le développement Ppat et Rd.

Elle concerne les régions de Kaolack, Fatick, Diourbel et Thiès. Les conclusions de cette étude ont été partagées hier, jeudi 17 mars lors d’un atelier à l’Isra. Prises individuellement, aucune des quatre régions de la zone n’a atteint le seuil de durabilité. Néanmoins, la région de Kaolack se démarque avec un score de 53,36% et Fatick reste en dernière position avec un score de 50,36%. « L’étude s’est concentrée sur les périmètres horticoles collectifs. Elle analyse leur durabilité c’est-à-dire détermine les 8 facteurs qui font que ces périmètres sont durables et les contraintes auxquelles ils sont confrontés.

Ces périmètres ont des problèmes par rapport à plusieurs dimensions. D’abord par rapport à la dimension agro écologique, ce sont des périmètres qui ont un accès difficile aux intrants agricoles et aux semences. Concernant la dimension économique, on se rend compte que ces périmètres n’ont pas un bon niveau de durabilité
», explique Pape Abdoulaye Kane, économiste chercheur à l’Isra Bame. Il trouve que ces exploitations ont encore besoin d’appui et d’accompagnement des différents bailleurs. « En général, ce sont des Gie et des associations de femmes qui se regroupent autour d’un périmètre et qui se débrouillent. Donc, ils ont besoin d’un appui technique sur les pratiques agricoles, d’un appui financier pour pouvoir accéder aux intrants et d’un appui institutionnel pour être plus formalisé », préconise-t-il.





Sud Quotidien

Ndèye Fatou Kébé