François Fillon pose la première pierre de son ambition présidentielle. Dans une interview au "Journal du dimanche" (JDD) parue ce dimanche 1er juillet, l'ancien Premier ministre officialise sa candidature à la présidence de l'UMP, après l'avoir annoncée la veille sur Twitter. Pas encore candidat, Jean-François Copé ne devrait pas tarder à répliquer.
François Fillon accable la "politique inconséquente" de François Hollande et place sa candidature sous le signe du "rassemblement" : "J'estime qu'il est de mon devoir de tout mettre en oeuvre pour rassembler toutes les familles de la droite et du centre", affirme ainsi l'ex-Premier ministre. "Rien ne justifie l'éclatement qui nous a toujours conduit à la défaite".
Le député de la 2e circonscription de Paris assure qu'il n'est "candidat contre personne" et récuse toute "guerre des chefs contre Jean-François Copé. François Fillon refuse également de choisir son camp au sein de l'UMP : "Je ne me suis pas engagé dans la vie politique pour m'enfermer dans mes limites étroites d'un clan ou d'une sensibilité", fait valoir le "premier rassembleur", selon les mots de Valérie Pécresse, qui le soutient avec Laurent Wauquiez.
L'ancien Premier ministre ne voit pas non plus d'un bon oeil le "droit d'inventaire" notamment défendu par Roselyne Bachelot. "Toute critique visant Nicolas Sarkozy me vise en même temps", lance-t-il, dans une critique à peine voilée de la démarche de son ex-ministre. Pas non plus de blâme à l'adresse de Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy vivement critiqué par certains membres de l'UMP : "[Nicolas Sarkozy] a assez de force de caractère et de personnalité pour faire la synthèse des lignes qui lui étaient proposées".
Quid de l'attitude de sa famille politique vis-à-vis du FN ? "Nous avons des valeurs qui sont celles de la droite républicaine", pose François Fillon, qui réaffirme son refus de toute alliance avec le parti de Marine Le Pen et fustige au passage à demi-mot la ligne du "ni-ni" (ni discussion avec le FN, ni front républicain) choisie par Jean-François Copé, : "une position qui n'était pas exactement celle que j'aurais souhaitée, mais que j'ai défendue", souligne François Fillon. Pour lui, "une transformation de l'UMP" doit être poursuivie. "C'est autour de cela que le débat doit s'organiser. Pas autour d'une relation avec le FN qui est impossible, mortifère, sans avenir, sans issue".
Le désormais rival de Jean-François Copé - et d'Alain Juppé, qui devrait se déclarer lundi sur son blog, selon le JDD - ne vise pas seulement la présidence de l'UMP : "Je prépare la reconquête", lance-t-il d'ores et déjà. A droite, 2017 est dans toutes les têtes.
nouvelobs
François Fillon accable la "politique inconséquente" de François Hollande et place sa candidature sous le signe du "rassemblement" : "J'estime qu'il est de mon devoir de tout mettre en oeuvre pour rassembler toutes les familles de la droite et du centre", affirme ainsi l'ex-Premier ministre. "Rien ne justifie l'éclatement qui nous a toujours conduit à la défaite".
Le député de la 2e circonscription de Paris assure qu'il n'est "candidat contre personne" et récuse toute "guerre des chefs contre Jean-François Copé. François Fillon refuse également de choisir son camp au sein de l'UMP : "Je ne me suis pas engagé dans la vie politique pour m'enfermer dans mes limites étroites d'un clan ou d'une sensibilité", fait valoir le "premier rassembleur", selon les mots de Valérie Pécresse, qui le soutient avec Laurent Wauquiez.
L'ancien Premier ministre ne voit pas non plus d'un bon oeil le "droit d'inventaire" notamment défendu par Roselyne Bachelot. "Toute critique visant Nicolas Sarkozy me vise en même temps", lance-t-il, dans une critique à peine voilée de la démarche de son ex-ministre. Pas non plus de blâme à l'adresse de Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy vivement critiqué par certains membres de l'UMP : "[Nicolas Sarkozy] a assez de force de caractère et de personnalité pour faire la synthèse des lignes qui lui étaient proposées".
Quid de l'attitude de sa famille politique vis-à-vis du FN ? "Nous avons des valeurs qui sont celles de la droite républicaine", pose François Fillon, qui réaffirme son refus de toute alliance avec le parti de Marine Le Pen et fustige au passage à demi-mot la ligne du "ni-ni" (ni discussion avec le FN, ni front républicain) choisie par Jean-François Copé, : "une position qui n'était pas exactement celle que j'aurais souhaitée, mais que j'ai défendue", souligne François Fillon. Pour lui, "une transformation de l'UMP" doit être poursuivie. "C'est autour de cela que le débat doit s'organiser. Pas autour d'une relation avec le FN qui est impossible, mortifère, sans avenir, sans issue".
Le désormais rival de Jean-François Copé - et d'Alain Juppé, qui devrait se déclarer lundi sur son blog, selon le JDD - ne vise pas seulement la présidence de l'UMP : "Je prépare la reconquête", lance-t-il d'ores et déjà. A droite, 2017 est dans toutes les têtes.
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