Une excellente nouvelle pour l'assiette des Sénégalais qui ont souffert le martyr de ces accords iniques qui, non seulement les ont privé de poissons, mais ont jeté tous nos jeunes dans les flots de l'océan et occasionné des milliers de morts qu'on aurait pu éviter si les pouvoirs qui se sont succédé étaient plus regardants sur les ressources publiques. Parce que les populations ne voyaient ni poissons encore moins les retombées financières issues de la vente.
Mais aujourd’hui, il semble que le nouveau pouvoir veut inverser la tendance et il est à espérer le retour du thiof dans le thieboudieune de gorgorlou pour reprendre sa place de titulaire usurpée depuis des années par le «yaaboy», qui, au bon vieux temps, n’était qu’un figurant.
Et pour ce faire, les autorités étatiques doivent nettoyer le secteur de la pêche pour le débarrasser définitivement de tous ces requins et autres rapaces qui y gravitent depuis toujours et privent les populations de leur dû. Et aujourd’hui, avec la fin de ces accords et la décision du nouveau pouvoir de passer au peigne fin les licences de pêche, l’espoir renaît, et il est à espérer qu’il ne sera pas déçu par les promoteurs du Jub, Jubal, Jubanti.
Parce qu’à chaque changement de régime, de nouveaux espoirs s’emparent des acteurs locaux de la pêche, mais au finish, c'est la déception totale, car il semble que chaque pouvoir qui s’installe s’en met plein les poches. Et le triste constat est que seuls les régimes ont changé, mais les mêmes pratiques sont demeurées avec le bradage de notre mer et les scandales interminables des licences accordées aux pêcheurs étrangers.
La prédation des ressources halieutiques avait commencé sous le règne des socialistes, où des requins voraces, principalement des Français et Espagnols venaient se servir grassement dans les eaux très poissonneuses du Sénégal. Puis, sous Wade ce fut au tour des chalutiers russes et espagnols de racler nos fonds marins avant que les Chinois et Turcs ne viennent prendre leur part sous Macky Sall.
Ce qui est le plus intrigant dans cette situation est le fait que chaque président qui accède au pouvoir promet d'y mettre un terme, mais finit toujours par profiter de ce qui ressemble à une manne financière intarissable. Des permis sont accordés "en veux-tu en voilà" à de puissants navires de pêche étrangers, qui viennent dans nos eaux territoriales pour s'en donner à cœur joie au détriment de nos pêcheurs locaux.
Lesquels vivaient de leur labeur, grâce aux recettes qu’ils tiraient de leurs captures. Ainsi, ils parvenaient bon an mal an à nourrir et à payer les études de leurs enfants. Ils n’avaient pas besoin d’aller loin pour trouver la ressource. Ils allaient pêcher le matin et revenaient l’après-midi avec des pirogues remplies de poissons.
Aujourd'hui, les pêcheurs restent des dizaines de jours en mer et vont jusqu'en Mauritanie, en Guinée etc. à la recherche du poisson. Depuis l'avènement des accords de pêche sous le règne des socialistes, les choses sont allées de mal en pis, malgré les plaintes et complaintes des pêcheurs, mais le gouvernement du Sénégal est resté sourd et n'a cessé de brader les ressources halieutiques.
Lesquels accords avec leurs lots de corruptions, de ristournes aux signataires et de malversations sont une véritable mafia au détriment des populations. Aujourd’hui, les pêcheurs traditionnels qui voient les navires industriels leur ôter leur gagne-pain, sont menacés d'extinction et ne savent plus à quel saint se vouer.
Privés de ressources, ils bravent la mer pour aller chercher fortune vers un ailleurs qu’ils croient meilleur. Les capitaines de pirogues, faute de poissons, se sont reconvertis en passeurs. Et ce qui fait le plus mal, est le fait que non content de nous prendre nos poissons, ces chalutiers détruisent la faune marine.
Pour dire que la pêche industrielle a changé la donne et la mer est devenue un objet de commerce (économie maritime). Mais aujourd’hui, l’espoir renaît avec le nouveau pouvoir qui compte repenser sa politique de pêche, valoriser ses ressources endogènes et faire valoir la souveraineté sur toutes les ressources du pays.
S Tribune
Mais aujourd’hui, il semble que le nouveau pouvoir veut inverser la tendance et il est à espérer le retour du thiof dans le thieboudieune de gorgorlou pour reprendre sa place de titulaire usurpée depuis des années par le «yaaboy», qui, au bon vieux temps, n’était qu’un figurant.
Et pour ce faire, les autorités étatiques doivent nettoyer le secteur de la pêche pour le débarrasser définitivement de tous ces requins et autres rapaces qui y gravitent depuis toujours et privent les populations de leur dû. Et aujourd’hui, avec la fin de ces accords et la décision du nouveau pouvoir de passer au peigne fin les licences de pêche, l’espoir renaît, et il est à espérer qu’il ne sera pas déçu par les promoteurs du Jub, Jubal, Jubanti.
Parce qu’à chaque changement de régime, de nouveaux espoirs s’emparent des acteurs locaux de la pêche, mais au finish, c'est la déception totale, car il semble que chaque pouvoir qui s’installe s’en met plein les poches. Et le triste constat est que seuls les régimes ont changé, mais les mêmes pratiques sont demeurées avec le bradage de notre mer et les scandales interminables des licences accordées aux pêcheurs étrangers.
La prédation des ressources halieutiques avait commencé sous le règne des socialistes, où des requins voraces, principalement des Français et Espagnols venaient se servir grassement dans les eaux très poissonneuses du Sénégal. Puis, sous Wade ce fut au tour des chalutiers russes et espagnols de racler nos fonds marins avant que les Chinois et Turcs ne viennent prendre leur part sous Macky Sall.
Ce qui est le plus intrigant dans cette situation est le fait que chaque président qui accède au pouvoir promet d'y mettre un terme, mais finit toujours par profiter de ce qui ressemble à une manne financière intarissable. Des permis sont accordés "en veux-tu en voilà" à de puissants navires de pêche étrangers, qui viennent dans nos eaux territoriales pour s'en donner à cœur joie au détriment de nos pêcheurs locaux.
Lesquels vivaient de leur labeur, grâce aux recettes qu’ils tiraient de leurs captures. Ainsi, ils parvenaient bon an mal an à nourrir et à payer les études de leurs enfants. Ils n’avaient pas besoin d’aller loin pour trouver la ressource. Ils allaient pêcher le matin et revenaient l’après-midi avec des pirogues remplies de poissons.
Aujourd'hui, les pêcheurs restent des dizaines de jours en mer et vont jusqu'en Mauritanie, en Guinée etc. à la recherche du poisson. Depuis l'avènement des accords de pêche sous le règne des socialistes, les choses sont allées de mal en pis, malgré les plaintes et complaintes des pêcheurs, mais le gouvernement du Sénégal est resté sourd et n'a cessé de brader les ressources halieutiques.
Lesquels accords avec leurs lots de corruptions, de ristournes aux signataires et de malversations sont une véritable mafia au détriment des populations. Aujourd’hui, les pêcheurs traditionnels qui voient les navires industriels leur ôter leur gagne-pain, sont menacés d'extinction et ne savent plus à quel saint se vouer.
Privés de ressources, ils bravent la mer pour aller chercher fortune vers un ailleurs qu’ils croient meilleur. Les capitaines de pirogues, faute de poissons, se sont reconvertis en passeurs. Et ce qui fait le plus mal, est le fait que non content de nous prendre nos poissons, ces chalutiers détruisent la faune marine.
Pour dire que la pêche industrielle a changé la donne et la mer est devenue un objet de commerce (économie maritime). Mais aujourd’hui, l’espoir renaît avec le nouveau pouvoir qui compte repenser sa politique de pêche, valoriser ses ressources endogènes et faire valoir la souveraineté sur toutes les ressources du pays.
S Tribune